Les associations de consommateurs sont les seuls à pouvoir déployer un discours crédible auprès des usagers, car il émerge d'une réalité partagée et non d'un point de vue étatique et moralisant. Cette capacité à atteindre les consommateurs et donc à diffuser des conseils de réduction des risques efficace est ce qui légitime le financement de ces associations par le ministère de la Santé. Sans elles, l'État perd un lien essentiel et irremplaçable avec l'univers des usagers. Mais ce même discours, subventionné par les spécialistes de la santé publique peut très facilement se heurter à l'imaginaire prohibitionniste du ministère de l'Intérieur. Et c'est ce qui est arrivé au début des années 2000. Au milieu de ces tensions administratives, Jean-Marc Priez, qui s'est retrouvé devant le tribunal.
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