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Avec plus de 15 000 exemplaires vendus, La Boîte à outils du marketing digital s’impose comme une référence incontournable. Pour cette troisième édition chez Dunod, Stéphane Truphème et Philippe Gastaud ont entièrement revu leur ouvrage pour intégrer les transformations induites par l’IA. Cette nouvelle édition propose 57 outils clés enrichis de packs de prompts pour accompagner les professionnels dans cette transition majeure.
À peine deux ans après la deuxième édition, les auteurs ont décidé de revoir intégralement leur ouvrage. « On a complètement revu le sommaire », explique Philippe Gastaud. « Dans la première édition, on faisait des doubles pages sur chaque réseau social, notamment Viadeo. En 2025, ça n’a plus de sens de faire une double page sur Facebook, LinkedIn ou TikTok ».
Cette refonte va bien au-delà d’un simple dépoussiérage. Stéphane Truphème précise : « L’IA est passée par là. On s’est sentis obligés de revoir cette boîte à outils. C’était important qu’elle soit plus actuelle et qu’elle prenne en compte cette arrivée de l’IA qui a bousculé beaucoup de choses, un peu comme l’arrivée du web a bousculé le marketing traditionnel ».
Sommes-nous face à une révolution comparable aux années 1990 ? Stéphane Truphème reste mesuré : « L’avenir nous le dira. Ce qui est important, c’est le fait que le marketing va être complètement assisté avec l’IA, avec des gains de productivité et d’idéation. Mais surtout, le changement fondamental, c’est qu’on passe d’un monde focalisé sur le clic à autre chose ».
Face aux contraintes éditoriales, les auteurs ont trouvé une solution ingénieuse. Philippe Gastaud détaille : « On est contraints d’un nombre de caractères pour chacun de ces outils. On s’est dit qu’on allait proposer des prompts qui viennent en complément. Par exemple sur le SEO, j’ai proposé un prompt pour créer un cocon sémantique, des clusters qui permettent de créer des contenus piliers et d’y associer des idées complémentaires. Un prompt complet que vous pouvez copier-coller dans ChatGPT, Claude, Perplexity ou Copilot ».
L’accessibilité de ces ressources a été soignée. « Il y a un QR code dans le bouquin qui renvoie sur une page Notion où on peut récupérer les prompts », explique Stéphane Truphème. Une démarche pragmatique qui prolonge l’expérience du livre avec une valeur ajoutée immédiatement utilisable.
L’analyse de Stéphane Truphème sur l’évolution du marketing digital est particulièrement éclairante. « On passe d’un monde qui était focalisé sur le clic, parce que tout ce qu’on faisait, les contenus, notre présence sur les médias sociaux, les ads, le référencement naturel, c’était pour générer du trafic, et de ce trafic, générer du lead ou de la vente directe. Aujourd’hui, on voit que le trafic s’effondre de toutes parts ».
Ce phénomène n’est pas uniquement lié à l’IA. « Ça a commencé à s’initier un peu avant l’arrivée de l’IA. Les no-click searches étaient déjà une des problématiques à laquelle les marketeurs devaient faire face. Avec l’IA, c’est un phénomène qui s’est largement accéléré. On doit changer notre fusil d’épaule, se dire comment je vais passer du sacro-saint clic à peut-être le retour d’une forme de notoriété, en tous cas les citations dans les IA ».
Cette transformation ne signe pourtant pas la mort du contenu. Bien au contraire, elle pourrait paradoxalement le valoriser. « C’est une opportunité phénoménale pour le bon contenu, parce que ça sera une sorte de phare dans cette marée de contenus médiocres », affirme Stéphane Truphème. « Le bon contenu, c’est aussi des micro-audiences qu’il va falloir être capable de toucher et y arriver. Il faudra identifier véritablement les besoins, encore plus que par le passé. Autant avant, on le disait beaucoup et on le faisait souvent mal. Là, il faudra peut-être moins le dire, mais vraiment y aller. Aller chercher ses micro-audiences ».
La cartographie des métiers du digital représente un défi croissant. Philippe Gastaud aborde cette question : « Avoir des compétences en prompt engineering, c’est essentiel aujourd’hui. Tous ces métiers évoluent. C’est l’histoire qui se répète : quand on faisait de la communication, on nous demandait de comprendre des notions de marketing. Aujourd’hui, c’est le prompt engineering qui va nous faire gagner du temps ».
La donnée s’impose comme compétence transversale incontournable. « On peut difficilement avancer dans nos métiers sans comprendre la donnée », insiste Philippe Gastaud. « Il n’y a pas de révolution entre 2020 et 2025, il faut simplement s’adapter et comprendre les nouveaux usages ».
Un apport méconnu de l’IA concerne l’allègement de la charge mentale. « Ça nous permet d’alléger notre charge mentale parce qu’on va gagner du temps », observe Philippe Gastaud. « Ce qui devait prendre deux semaines va prendre quelques jours ».
Le prompt engineering représente bien plus qu’une simple compétence technique. C’est un art de la formulation qui conditionne la qualité des résultats obtenus. Stéphane Truphème détaille sa méthode : « On a un petit atelier sur l’art du prompting avec un exercice sur le résumé. Résume-moi ce texte, ou résume-moi ce texte pour ma prochaine réunion, ou résume-moi ce texte pour le présenter devant un comité de direction. On a des résultats qui sont vraiment différents sur la forme et sur le fond ».
Les principes d’un bon prompt sont relativement simples mais exigent de la rigueur. « Le contexte, avoir un objectif qui est très clair. Si on n’a pas vraiment d’objectif, ce n’est pas l’IA qui va décider pour nous », précise Stéphane Truphème. « Être très clair dans sa formulation, éviter les termes vagues. Souvent, je prépare mes prompts sur un document avant de les écrire directement, dès que c’est une tâche un peu compliquée. Ça permet de relire ton prompt, de préciser ce qui serait vague, d’indiquer un format de sortie ».
Philippe Gastaud ajoute une technique complémentaire : « Une fois que tu as rédigé ton premier prompt, tu peux passer par une autre IA. Tu le rédiges dans ChatGPT et tu vas voir Claude et tu lui dis : challenge-moi ce prompt et dis-moi comment je pourrais l’optimiser. Ça permet de les challenger et de nourrir notre réflexion pour avoir un prompt complet ».
L’exemple du content reverse engineering illustre la puissance de cette approche. Stéphane Truphème explique : « En input, vous prenez un contenu qui vous a plu, soit parce qu’il a buzzé, soit simplement parce qu’il vous a plu. Vous le faites analyser pour comprendre les raisons de son succès. Le prompt commence à décrire pourquoi il a fonctionné. Ensuite, un deuxième prompt nous donne des dizaines d’idées de contenus qu’on pourrait produire en récupérant les raisons du succès. On choisit une idée et un troisième prompt rédige le contenu en fonction des règles de succès détectées ».
La question des agents IA suscite autant d’enthousiasme que de scepticisme. Philippe Gastaud partage son expérience : « Je configure mes propres agents IA pour certaines tâches, par exemple pour des structures de newsletters ou de posts LinkedIn. Maintenant, à ce qu’elles vont penser par elles-mêmes, je n’ai pas la réponse ».
Stéphane Truphème tempère les attentes : « Il y a encore beaucoup de promesses non tenues. L’implémentation de l’IA en entreprise ne montre pas encore de cas révolutionnaires. On est plus en automatisation que sur des agents véritablement autonomes ». Les exemples concrets restent limités : « On commence à voir des outils de marketing automation qui analysent de la data de manière autonome et suggèrent des actions, comme contacter un prospect qui correspond au client idéal ».
La productivité apportée par l’IA soulève des questions sur nos modes de travail. Stéphane Truphème livre un constat nuancé : « Sur un dossier, on gagne effectivement. Mais quand on prend du recul, on se dit : au final, je fais dix fois plus de choses. On teste les outils, on est dispersé ».
Le paradoxe n’est pas nouveau. « Ce n’est pas spécialement l’IA, c’est le digital. On pense faire du multitâche, alors qu’on sait que ça détruit notre productivité. Par exemple, on va sur LinkedIn avec une tâche précise, on est pris par le fil, et au bout de cinq minutes : pourquoi j’étais venu sur LinkedIn » ?
L’enjeu est profondément humain : préserver des espaces de déconnexion et de réflexion, indispensables à la créativité. Les outils d’IA assistent le travail quotidien, mais ne remplacent pas le temps de maturation des idées.
Cette troisième édition de La Boîte à outils du marketing digital arrive à un moment charnière. L’intelligence artificielle transforme profondément les pratiques, sans révolution du jour au lendemain. Stéphane Truphème et Philippe Gastaud accompagnent les professionnels avec des repères concrets et des outils immédiatement utilisables.
Leurs 57 outils enrichis de packs de prompts offrent bien plus qu’un manuel technique. Ils proposent une vision stratégique des évolutions en cours et des clés pour s’adapter sans perdre l’essentiel : créer du contenu de qualité, comprendre ses audiences et construire des relations durables.
Dans un paysage où le contenu généré par l’IA dépasse celui produit par les humains, la qualité redevient le véritable différenciateur. L’ouvrage rappelle cette vérité : les outils évoluent, les techniques se transforment, mais les principes du marketing reposent toujours sur la compréhension profonde des besoins et la création de valeur authentique. Un message qui résonne avec force à l’heure où la boîte à outils du marketing digital se réinvente.
Nous vous prions de nous excuser pour les problèmes techniques sur la qualité de la vidéo en début d’enregistrement, indépendants de notre volonté.
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By Visionary MarketingAvec plus de 15 000 exemplaires vendus, La Boîte à outils du marketing digital s’impose comme une référence incontournable. Pour cette troisième édition chez Dunod, Stéphane Truphème et Philippe Gastaud ont entièrement revu leur ouvrage pour intégrer les transformations induites par l’IA. Cette nouvelle édition propose 57 outils clés enrichis de packs de prompts pour accompagner les professionnels dans cette transition majeure.
À peine deux ans après la deuxième édition, les auteurs ont décidé de revoir intégralement leur ouvrage. « On a complètement revu le sommaire », explique Philippe Gastaud. « Dans la première édition, on faisait des doubles pages sur chaque réseau social, notamment Viadeo. En 2025, ça n’a plus de sens de faire une double page sur Facebook, LinkedIn ou TikTok ».
Cette refonte va bien au-delà d’un simple dépoussiérage. Stéphane Truphème précise : « L’IA est passée par là. On s’est sentis obligés de revoir cette boîte à outils. C’était important qu’elle soit plus actuelle et qu’elle prenne en compte cette arrivée de l’IA qui a bousculé beaucoup de choses, un peu comme l’arrivée du web a bousculé le marketing traditionnel ».
Sommes-nous face à une révolution comparable aux années 1990 ? Stéphane Truphème reste mesuré : « L’avenir nous le dira. Ce qui est important, c’est le fait que le marketing va être complètement assisté avec l’IA, avec des gains de productivité et d’idéation. Mais surtout, le changement fondamental, c’est qu’on passe d’un monde focalisé sur le clic à autre chose ».
Face aux contraintes éditoriales, les auteurs ont trouvé une solution ingénieuse. Philippe Gastaud détaille : « On est contraints d’un nombre de caractères pour chacun de ces outils. On s’est dit qu’on allait proposer des prompts qui viennent en complément. Par exemple sur le SEO, j’ai proposé un prompt pour créer un cocon sémantique, des clusters qui permettent de créer des contenus piliers et d’y associer des idées complémentaires. Un prompt complet que vous pouvez copier-coller dans ChatGPT, Claude, Perplexity ou Copilot ».
L’accessibilité de ces ressources a été soignée. « Il y a un QR code dans le bouquin qui renvoie sur une page Notion où on peut récupérer les prompts », explique Stéphane Truphème. Une démarche pragmatique qui prolonge l’expérience du livre avec une valeur ajoutée immédiatement utilisable.
L’analyse de Stéphane Truphème sur l’évolution du marketing digital est particulièrement éclairante. « On passe d’un monde qui était focalisé sur le clic, parce que tout ce qu’on faisait, les contenus, notre présence sur les médias sociaux, les ads, le référencement naturel, c’était pour générer du trafic, et de ce trafic, générer du lead ou de la vente directe. Aujourd’hui, on voit que le trafic s’effondre de toutes parts ».
Ce phénomène n’est pas uniquement lié à l’IA. « Ça a commencé à s’initier un peu avant l’arrivée de l’IA. Les no-click searches étaient déjà une des problématiques à laquelle les marketeurs devaient faire face. Avec l’IA, c’est un phénomène qui s’est largement accéléré. On doit changer notre fusil d’épaule, se dire comment je vais passer du sacro-saint clic à peut-être le retour d’une forme de notoriété, en tous cas les citations dans les IA ».
Cette transformation ne signe pourtant pas la mort du contenu. Bien au contraire, elle pourrait paradoxalement le valoriser. « C’est une opportunité phénoménale pour le bon contenu, parce que ça sera une sorte de phare dans cette marée de contenus médiocres », affirme Stéphane Truphème. « Le bon contenu, c’est aussi des micro-audiences qu’il va falloir être capable de toucher et y arriver. Il faudra identifier véritablement les besoins, encore plus que par le passé. Autant avant, on le disait beaucoup et on le faisait souvent mal. Là, il faudra peut-être moins le dire, mais vraiment y aller. Aller chercher ses micro-audiences ».
La cartographie des métiers du digital représente un défi croissant. Philippe Gastaud aborde cette question : « Avoir des compétences en prompt engineering, c’est essentiel aujourd’hui. Tous ces métiers évoluent. C’est l’histoire qui se répète : quand on faisait de la communication, on nous demandait de comprendre des notions de marketing. Aujourd’hui, c’est le prompt engineering qui va nous faire gagner du temps ».
La donnée s’impose comme compétence transversale incontournable. « On peut difficilement avancer dans nos métiers sans comprendre la donnée », insiste Philippe Gastaud. « Il n’y a pas de révolution entre 2020 et 2025, il faut simplement s’adapter et comprendre les nouveaux usages ».
Un apport méconnu de l’IA concerne l’allègement de la charge mentale. « Ça nous permet d’alléger notre charge mentale parce qu’on va gagner du temps », observe Philippe Gastaud. « Ce qui devait prendre deux semaines va prendre quelques jours ».
Le prompt engineering représente bien plus qu’une simple compétence technique. C’est un art de la formulation qui conditionne la qualité des résultats obtenus. Stéphane Truphème détaille sa méthode : « On a un petit atelier sur l’art du prompting avec un exercice sur le résumé. Résume-moi ce texte, ou résume-moi ce texte pour ma prochaine réunion, ou résume-moi ce texte pour le présenter devant un comité de direction. On a des résultats qui sont vraiment différents sur la forme et sur le fond ».
Les principes d’un bon prompt sont relativement simples mais exigent de la rigueur. « Le contexte, avoir un objectif qui est très clair. Si on n’a pas vraiment d’objectif, ce n’est pas l’IA qui va décider pour nous », précise Stéphane Truphème. « Être très clair dans sa formulation, éviter les termes vagues. Souvent, je prépare mes prompts sur un document avant de les écrire directement, dès que c’est une tâche un peu compliquée. Ça permet de relire ton prompt, de préciser ce qui serait vague, d’indiquer un format de sortie ».
Philippe Gastaud ajoute une technique complémentaire : « Une fois que tu as rédigé ton premier prompt, tu peux passer par une autre IA. Tu le rédiges dans ChatGPT et tu vas voir Claude et tu lui dis : challenge-moi ce prompt et dis-moi comment je pourrais l’optimiser. Ça permet de les challenger et de nourrir notre réflexion pour avoir un prompt complet ».
L’exemple du content reverse engineering illustre la puissance de cette approche. Stéphane Truphème explique : « En input, vous prenez un contenu qui vous a plu, soit parce qu’il a buzzé, soit simplement parce qu’il vous a plu. Vous le faites analyser pour comprendre les raisons de son succès. Le prompt commence à décrire pourquoi il a fonctionné. Ensuite, un deuxième prompt nous donne des dizaines d’idées de contenus qu’on pourrait produire en récupérant les raisons du succès. On choisit une idée et un troisième prompt rédige le contenu en fonction des règles de succès détectées ».
La question des agents IA suscite autant d’enthousiasme que de scepticisme. Philippe Gastaud partage son expérience : « Je configure mes propres agents IA pour certaines tâches, par exemple pour des structures de newsletters ou de posts LinkedIn. Maintenant, à ce qu’elles vont penser par elles-mêmes, je n’ai pas la réponse ».
Stéphane Truphème tempère les attentes : « Il y a encore beaucoup de promesses non tenues. L’implémentation de l’IA en entreprise ne montre pas encore de cas révolutionnaires. On est plus en automatisation que sur des agents véritablement autonomes ». Les exemples concrets restent limités : « On commence à voir des outils de marketing automation qui analysent de la data de manière autonome et suggèrent des actions, comme contacter un prospect qui correspond au client idéal ».
La productivité apportée par l’IA soulève des questions sur nos modes de travail. Stéphane Truphème livre un constat nuancé : « Sur un dossier, on gagne effectivement. Mais quand on prend du recul, on se dit : au final, je fais dix fois plus de choses. On teste les outils, on est dispersé ».
Le paradoxe n’est pas nouveau. « Ce n’est pas spécialement l’IA, c’est le digital. On pense faire du multitâche, alors qu’on sait que ça détruit notre productivité. Par exemple, on va sur LinkedIn avec une tâche précise, on est pris par le fil, et au bout de cinq minutes : pourquoi j’étais venu sur LinkedIn » ?
L’enjeu est profondément humain : préserver des espaces de déconnexion et de réflexion, indispensables à la créativité. Les outils d’IA assistent le travail quotidien, mais ne remplacent pas le temps de maturation des idées.
Cette troisième édition de La Boîte à outils du marketing digital arrive à un moment charnière. L’intelligence artificielle transforme profondément les pratiques, sans révolution du jour au lendemain. Stéphane Truphème et Philippe Gastaud accompagnent les professionnels avec des repères concrets et des outils immédiatement utilisables.
Leurs 57 outils enrichis de packs de prompts offrent bien plus qu’un manuel technique. Ils proposent une vision stratégique des évolutions en cours et des clés pour s’adapter sans perdre l’essentiel : créer du contenu de qualité, comprendre ses audiences et construire des relations durables.
Dans un paysage où le contenu généré par l’IA dépasse celui produit par les humains, la qualité redevient le véritable différenciateur. L’ouvrage rappelle cette vérité : les outils évoluent, les techniques se transforment, mais les principes du marketing reposent toujours sur la compréhension profonde des besoins et la création de valeur authentique. Un message qui résonne avec force à l’heure où la boîte à outils du marketing digital se réinvente.
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