Troisième et dernière partie de cet évènement du 8 novembre 2025, au Cirque électrique à Paris, porte des Lilas. Une dernière table ronde consacrée plus spécialement à comment contrer les nuits (dites) du « bien commun », organisées depuis 2017 par le milliardaire Stérin et ses alliés, dont Bolloré qui le reçoit le 4 décembre prochain aux Folies Bergères.

• Elsa Sabado, journaliste à HORS CADRE, décrit le déroulé de ces soirées auxquelles elle a assisté pour ses enquêtes en 2024 : pitch sur l'association demandeuse de fonds, commissaire priseur qui fait monter les enchères du public — des riches qui peuvent là débourser des paquets, ça dure 4 heures
• Léa de la Section CARRÉMENT ANTI STÉRIN (SCAS) rappelle que c'est certes à Paris le 4/12 mais toute l'année un peu partout, dans plusieurs villes, et que l'entrisme fait feu de tout bois : les alliés FN RN sont recherchés un peu partout, pour un écosystème intriqué, poussé par OBOLE — cette 'start'up' qui cherche les fonds pour dérouter et museler l'ESS.
• Salomé et Karine, de la CGT Spectacles parlent des salles de spectacles qui un peu partout sont devenues ou en passe de devenir la propriété de Stérin et de sa galaxie, comme des médias le sont — et ce avec la même brutalité avec les salarié.e.s présent.e.s, qu'elleux partagent ou non les idées développées ensuite dans les représentations révisionnistes.

D'autres dates à retenir en plus de celles évoquées dans les deux premières parties : le 28/11 à 19h au TLM paris à propos des enquêtes réalisées sur le système stérin et le programme PERICLES ; le 29/11 à la Bourse du Travail toute une journée sur les médias et l'extrême droite.

On est toujours avec les intervenant.e.s militantes, le 8 novembre 2025 au Cirque électrique à Paris, porte des Lilas, c'est ici la seconde table ronde lors de laquelle il est beaucoup question de religions et d'éducations — deux terrains politiques sur lesquels le système Stérin vient se propager, avec :

TSEDEK! est un collectif en France de personnes juives, à visée décoloniale, antisioniste et opposé à l'utilisation de termes et d'enjeux qui sont des produits idéologiques de l'extrème droite, tels : le concept de « civilisation judéo-chrétienne » apparu dans les années 80 et utilisé pour soutenir des racismes d'État, ou la shoah comme alibi moral ; la lutte contre le philosémitisme qui est un antisémitisme 'blanchi', contre l'apartheid en Israël et contre le massacre du peuple palestinien. Tsedek signifie justice.

Yola de NOUSTOUTES92 exprime combien les modes de fonctionnements du système Stérin récupère les souffrances, les difficultés par un entrisme culturel qui va de l'utilisation de termes historiquement de gauche et révolutionnaire (= le bien commun) jusqu'à l'organisation d'ateliers en Collège à Fontenay ou ailleurs contre l'IVG, et pour une morale unique cis-blanche-coloniale. « L'école les corps et les idées doivent rester des espaces de liberté »

Marielle de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC) relate comment ce mouvement lutte depuis longtemps contre le haine, l'exclusion et la fermeture et qu'il s'est saisi du combat contre l'instrumentalisation et le détournement de leur religion par une extrême-droite qui se prétend représentative de la chrétienté.

C'est notamment grâce à Thomas Lemahieu, et sa publication dans l'Humanité, et aussi à Médiapart et d'autres journalistes d'ailleurs, que se sont propagées les enquêtes contre le système Stérin — et contre son projet PÉRICLÈS : rien que ce nom-sigle est une démonstration entière de ce dont il retourne, du monde que lui et trop d'autres veulent préparer , à l'instar de milliardaires d’Amérique du nord : Patriotes Enracinés Résistants Identitaires Chrétiens Libertaires Européens Souverainistes.

Ce 8 novembre au Cirque électrique à Paris, porte des Lilas, plusieurs collectifs sont représentés dans les tables rondes ; dans cette première interviennent :

• Rozen du collectif HORS CADRE qui réunit une vingtaine de journalistes indépendant.e.s, qui militent pour une presse libre et indépendante — notamment non dépendantes des milliardaires qui tels Boloré et Stérin, rachètent les médias pour mieux engluer l'information et promouvoir les thèses d'extrême droite — et parlent des résistances des journalistes. Le collectif a bénéficié d'aide du fonds pour une presse libre qui soutient de telles enquêtes et les ripostes face aux procédures-baillons.
• Elsa du syndicat Assos Solidaires qui lutte pour les indépendances des associations et contre l'intégration des idées fascistes en leur sein, qui se font sous couvert de soutiens financiers (de plus en plus remis en cause voire refusés par l'État et les institutions), et qui de manière pernicieuse prennent un contrôle idéologique du fait de ces apports.
• Léa de la Section CARRÉMENT ANTI STÉRIN

Vous n’allez rien faire ? » * Stormé DeLarverie

* (…) 1969, aux États-Unis, il est interdit de servir à boire à des personnes « homosexuelles » : ce qui signifie alors, outre les gays et lesbiennes, les trans, les drags, les travesti·es, etc. Au Stonewall inn, bar de Christopher Street, cependant, on les sert quand même, et la police y fait donc des descentes régulières – humiliations et tabassages de règle. Les émeutes de Stonewall éclatent lors d’une de ces descentes : cette fois les client·es se révoltent ; la police commence à embarquer ; Stormé DeLarverie, une lesbienne racisée qu’on menottait aurait crié aux autres : Vous n’allez rien faire ? Et l’insurrection éclate. Les deux figures directrices de ces six jours de combat avec la police, elles aussi, sont racisées : Marsha P. Johnson, femme trans noire, et Sylvia Rivera, femme trans latina. La Pride arrive un an plus tard : célébration de cette libération. Raser les murs, craindre la matraque, les coups, les crachats ou les insultes : ce n’est pas une vie. » Extrait de Le net et le flou – lettre à Houria Bouteldja – Sandra Lucbert – Contretemps, sept 2025

18h30, 20 novembre 2025, rassemblement TDoR – place de l'Hôtel de Ville à Paris.

Retransmission des témoignages de personnes proches, prises de paroles des associations et collectifs puis lecture de la liste des noms et des âges des personnes trans décédées recensées en France. Vidéos filmées en direct par Christine Rougemont ici et là.

Vous n’allez rien faire ?” * Stormé DeLarverie

* (…) 1969, aux États-Unis, il est interdit de servir à boire à des personnes « homosexuelles » : ce qui signifie alors, outre les gays et lesbiennes, les trans, les drags, les travesti·es, etc. Au Stonewall inn, bar de Christopher Street, cependant, on les sert quand même, et la police y fait donc des descentes régulières – humiliations et tabassages de règle. Les émeutes de Stonewall éclatent lors d’une de ces descentes : cette fois les client·es se révoltent ; la police commence à embarquer ; Stormé DeLarverie, une lesbienne racisée qu’on menottait aurait crié aux autres : Vous n’allez rien faire ? Et l’insurrection éclate. Les deux figures directrices de ces six jours de combat avec la police, elles aussi, sont racisées : Marsha P. Johnson, femme trans noire, et Sylvia Rivera, femme trans latina. La Pride arrive un an plus tard : célébration de cette libération. Raser les murs, craindre la matraque, les coups, les crachats ou les insultes : ce n’est pas une vie.” Extrait de Le net et le flou – lettre à Houria Bouteldja – Sandra Lucbert –  Contretemps, sept 2025

18h30, 20 novembre 2025, rassemblement TDoR – place de l’Hôtel de Ville à Paris.

Retransmission des témoignages de personnes proches, prises de paroles des associations et collectifs puis lecture de la liste des noms et des âges des personnes trans décédées recensées en France. Vidéos filmées en direct par Christine Rougemont ici et là.

Extrait du communiqué de presse du 19 novembre

VIES TROP COURTES : 25 DÉCÈS DE PERSONNES TRANS RECENSÉES EN FRANCE

Nous publions aujourd’hui les résultats du recensement des décès de personnes trans en France entre le 20/11/2024 et le 20/11/2025. Ce travail communautaire existe parce qu’aucune institution ne documente ces violences.

25 personnes trans sont mortes cette année.

Les causes incluent :

Parmi ces décès, 11 personnes transféminines, 12 personnes transmasculines, 2 personnes non-binaires pour lesquelles nous ne disposons pas de la trajectoire de genre.

Associations rédactrices

Associations signataires

À l’oreille

AAC#55 – Journée du souvenir Trans inter Paris 2024 – Partie 1

Troisième et dernière partie de cet évènement du 8 novembre 2025, au Cirque électrique à Paris, porte des Lilas. Une dernière table ronde consacrée plus spécialement à comment contrer les nuits (dites) du “bien commun”, organisées depuis 2017 par le milliardaire Stérin et ses alliés, dont Bolloré qui le reçoit le 4 décembre prochain aux Folies Bergères.

Plusieurs intervenantes :

D’autres dates à retenir en plus de celles évoquées dans les deux premières parties : le 28/11 à 19h au TLM paris à propos des enquêtes réalisées sur le système stérin et le programme PERICLES ; le 29/11 à la Bourse du Travail toute une journée sur les médias et l’extrême droite.

La culture contre-attaque. Toute mise en lumière des alliances qui se trament est bonne à partager.

Merci à Joël, de l’actualité des luttes

c’est notamment grâce à Thomas Lemahieu, et sa publication dans l’Humanité, et aussi à Médiapart et d’autres journalistes d’ailleurs, que se sont propagées les enquêtes contre le système Stérin — et contre son projet PÉRICLÈS : rien que ce nom-sigle est une démonstration entière de ce dont il retourne, du monde que lui et trop d’autres veulent préparer , à l’instar de milliardaires d’Amérique du nord : Patriotes Enracinés Résistants Identitaires Chrétiens Libertaires Européens Souverainistes.

Ce 8 novembre au Cirque électrique à Paris, porte des Lilas, plusieurs collectifs sont représentés dans les tables rondes ; dans cette première interviennent :

Bolloré prête ses Folies Bergères à Pierre Edouard Stérin : le 4 décembre est organisé à Paris un raout “nuit du bien commun”, comme dans d’autres villes du territoire, en vue de faire financer, on dit ‘lever des fonds’, pour des associations bien pensantes et conscientes de ce qu’elles acceptent et/ou perdues dans des affres financières. À dénoncer et boycotter d’urgence — les associations n’étant pas à vendre.

On entendra aussi deux personnes du groupe des Jeunes de Belleville qui appellent à soutenir leur mouvement et la manifestation le 20 novembre dans le cadre de la journée internationale pour les droits des enfants.

Merci à Joël, de l’actualité des luttes

On est toujours avec les intervenant.e.s militantes, le 8 novembre 2025 au Cirque électrique à Paris, porte des Lilas, c’est ici la seconde table ronde lors de laquelle il est beaucoup question de religions et d’éducations — deux terrains politiques sur lesquels le système Stérin vient se propager,  avec :

     TSEDEK! est un collectif en France de personnes juives, à visée décoloniale, antisioniste et opposé à l’utilisation de termes et d’enjeux qui sont des produits idéologiques de l’extrème droite, tels : le concept de “civilisation judéo-chrétienne” apparu dans les années 80 et utilisé pour soutenir des racismes d’État, ou la shoah comme alibi moral ; la lutte contre le philosémitisme qui est un antisémitisme ‘blanchi’, contre l’apartheid en Israël et contre le massacre du peuple palestinien. Tsedek signifie justice.

      Yola de NOUSTOUTES92 exprime combien les modes de fonctionnements du système Stérin récupère les souffrances, les difficultés par un entrisme culturel qui va de l’utilisation de termes historiquement de gauche et révolutionnaire (= le bien commun) jusqu’à l’organisation d’ateliers en Collège à Fontenay ou ailleurs contre l’IVG, et pour une morale unique cis-blanche-coloniale.  “L’école les corps et les idées doivent rester des espaces de liberté”

      Marielle de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC) relate comment ce mouvement lutte depuis longtemps contre le haine, l’exclusion et la fermeture et qu’il s’est saisi du combat contre l’instrumentalisation et le détournement de leur religion par une extrême-droite qui se prétend représentative de la chrétienté.

      Anne représente le collectif ANASTASIS dans lequel est travaillée la théologie pour tendre vers une société anarcho-communiste, en reprenant les bases de ce que ses membres lisent dans les évangiles ; les protestants se sont positionné.e.s clairement contre les idées de l’extrême-droite ; les catholiques “pas encore”.  Du coup, les associations pourtant ‘humanitaires’ ou à visées sociales sont récupérées trop souvent par la théologie fasciste du système Stérin.

      Chloé pour le collectif citoyen Morvan Mobilisation Solidaire, expose la lutte contre l’ouverture d’un collège privé par “excellence ruralité” qui est un réseau privé, financé par l’extrême droite, qui exploite les vulnérabilités et les vides laissés par l’État — y compris s’agissant d’éducation.

      Marion des Soulèvements de la terre, lit un texte de Vincent Présumey, professeur à Moulin dans l’Allier, qui continue de recevoir des menaces de mort parce qu’il lutte, avec d’autres, contre le soutien financier par fonds publics d’un spectacle “Murmures de la cité” — lesquels murmures ont l’air bien bruns.

      Stéphanie, Lydie et Catherine, viennent de Loir et Cher, en coopération des Luttes Locales Centre : contre les golfs, les plateformes logistiques, et toutes les autres accaparements du foncier, mais aussi contre l’implantation d’une académie Saint Louis — un internat catholique non mixte prônant des valeurs clairement de droite extrême.

      Elsa, journaliste indépendante membre de HORS CADRE (déjà présente dans le 1ère table ronde) expose son enquête sur une colonie de vacances organisée par des personnes responsables par ailleurs d’un camp masculiniste, via une association “Laissez les servir” qui s’est donné pour mission de “évangéliser et convertir les musulmans”, s’affiche clairement militariste et est soutenue financièrement par des élus et des personnalités catholiques.

Bolloré prête ses Folies Bergères à Pierre Edouard Stérin : le 4 décembre est organisé à Paris un raout “nuit du bien commun”, comme dans d’autres villes du territoire, en vue de faire financer, on dit ‘lever des fonds’, pour des associations bien pensantes et conscientes de ce qu’elles acceptent et/ou perdues dans des affres financières. À dénoncer et boycotter d’urgence — les associations n’étant pas à vendre.

Manifestation le 22 novembre — attention aux menaces proférées par des groupes d’extrême droite et potentiellement soutenues par des policiers.

Merci à Joël, de l’actualité des luttes

Pour les un.es, il s’agirait d’un phénomène très marginal et confiné au champ médical, pour les autres un enjeu social et politique essentiel.” Michal Raz, Intersexes : du pouvoir médical à l’autodétermination

Avons-nous vraiment besoin d’un vrai sexe ?”

Samedi 1er novembre à 16h place Stravinsky (Paris) a eu lieu un Rassemblement pour les droits intersexes, au mitan de la Quinzaine de la visibilité intersexe du 26 octobre au 8 novembre 2025.

Intersexes : du pouvoir médical à l’autodétermination de Michal Raz, docteure en sociologie, autrice d’une thèse sur l’histoire des pratiques médicales sur les intersexes et préface de Loé Petit – Éditions Cavalier Bleu – Oct 2025

C’est un entretien de Blan avec une personnalité qui grâce à son apport théorique ou pratique nous aide à comprendre les systèmes de domination et à agir pour plus d’égalité, d’équité et d’éthique. Et donc pour plus de justice sociale.

À noter, les productions de Blan sont d’ores et déjà diffusées également sur une trentaine de radios en France, en Belgique, au Luxembourg et au (soi-disant) Québec !

À propos de backlash écologique…

Où l’on apprend que derrière les discours et les politiques qui s’attaquent à l’écologie, se trouve un système d’acteurs puissants et très bien organisés pour défendre leurs intérêts privés ! Avec Laure Teulières, historienne, coordonnatrice avec Steve Hagimont et Jean-Michel Hupé du livre Greenbacklash – Qui veut la peau de l’écologie ? paru aux éditions du Seuil (octobre 2025)

De l’éditeur Seuil : “En 2015, l’Accord de Paris sur le climat semblait signer une nouvelle ère, celle du consensus international face à la gravité du dérèglement climatique, celle du passage à l’action. Pourtant, on assiste depuis au démantèlement des politiques environnementales. Les programmes politiques et les discours ouvertement anti-écologiques prolifèrent. Malgré le désastre écologique, toute tentative de mise en œuvre d’une transition à la hauteur des enjeux suscite une puissante réaction, un greenbacklash planétaire.”

Musique : Emel ︎ Souty et Hollysiz ︎Come back to me