DÉMO(N)S ITALIENS : QUAND L’ENFER PORTAIT UN PERFECTO ! 🇮🇹🔥

Oubliez vos séances pépouzes chez UGC : dans ce double programme furioso signé Lamberto Bava, le ticket de cinéma, c’est aussi le billet aller-simple pour l’Enfer. Et pas celui de Dante – non, non – celui des néons fluos, des motos qui foncent dans la salle, et des créatures qui sortent de l’écran comme si elles en avaient ras-le-bol de bosser en VHS.

Dans cet épisode XXL, on part à l’assaut du diptyque Démons (1985) et Démons 2 (1986), deux ovnis à mi-chemin entre le slasher US et le cauchemar baroque à l’italienne. Au programme : du sang, du synthé, et des dialogues qui feraient passer Ed Wood pour Aaron Sorkin.

Mais surtout, c’est l’occasion rêvée de remonter la pellicule jusqu’à l’âge d’or du bis transalpin : de Mario Bava, le patriarche de l’horreur arty, à Dario Argento, le producteur possédé, en passant par le scénariste Dardano Sacchetti (spécialiste du pitch torché en 30 minutes) et Sergio Stivaletti, le Tom Savini de la mozzarella.

Bref, une plongée dans les 80s où l’Italie tentait de boxer dans la même catégorie que le cinéma de genre ricain, avec des idées de ouf, trois lires en poche, et zéro limite. Parfois sublime, parfois nanardesque, mais toujours généreux.

Et on n'oublie pas : "Notre créneau à nous, c'est le cinéma de genre bordel !" et c'est par là que ça se passe aussi 👇

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