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Or


Précédemment dans Affaires sonores, nous vous racontions comment le milieu de la pègre lilloise a profité du crime du Lion d’or pour régler ses comptes avant qu’un couple soit désigné comme parfaits coupables pour le meurtre de Victor Bocquet.
Deux ans après la mort du cheminot, en 1927, ce sont donc Justin Escoubas, dit Tintin et Jeanne Poulaléon, une prostituée surnommée Loulou, qui sont considérés comme les responsables de ce meurtre sordide. Effectivement, depuis le début de l’enquête, on soupçonne un duo prostituée/proxénète d’avoir commis le crime… la piste semble donc être confirmée. D’autant plus que ces deux-là sont déjà en prison.
Le premier pour ses activités à la tête d’un gang de cambrioleurs et la prostituée Jeanne Poulaléon pour ses pratiques d’entôlage, c’est-à-dire qu’elle vole ses clients après ses passes. Les enquêteurs tiennent donc le mobile du crime : l’argent. C’est en tout cas ce qu’assure Alfred De Genst, le détenu qui a dénoncé le couple.
#truecrime #meurtre #crime #mort #police #justice #Lille #affairescriminelles
Avec la participation d'Hélène Duffuler-Vialle, maîtresse de conférences en histoire du droit, Université d'Artois, coordinatrice du projet ANR HLJPGenre, CDEP (UR 2471)-CHJ (UMR 8025) et Sébastien Landrieux, historien des sexualités, doctorant en histoire contemporaine, université de Lille - IRHiS (UMR 8529).
Sources :
Duffuler-Vialle, H. (2012). "L'affaire du crime du « Lion d'Or » : Un exemple de traitement judiciaire des sexualités dites déviantes à Lille pendant l'entre-deux-guerres". Revue du Nord, 395(2), 503-526. https://doi.org/10.3917/rdn.395.0503
Barnicaud, J., Duffuler-Vialle, H., Landrieux, S. (2024). "Un documentaire sur le crime du “Lion d’Or”. Regards croisés sur la valorisation d’un patrimoine judiciaire sensible", Criminocorpus, https://doi.org/10.4000/criminocorpus.14550
- Quelques références de travaux mobilisés ou évoqués:
Corbin, A. (1978), Les filles de noce, Aubier.
Duffuler-Vialle, H. (2013), « L’approche de la prostitution en histoire du droit sous le prisme des rapports sociaux de sexe », dans La loi pénale et le sexe, PUN; (2018), La réglementation de la prostitution pendant l'entre-deux-guerres, Mare & Martin, 516 p.; « “Mauvaises filles”. Déviantes et délinquantes XIXe-XXIe siècles », Criminocorpus, no 9, https://doi.org/10.4000/criminocorpus.3694 ; (2021), « Le genre, un concept essentiel du champ lexical de l’égalité femme/homme », dans Le champ lexical de l’égalité femme-homme, APU.
Tétard, F., Dumas, C. (2009), Filles de justice, Beauchesne–ENPJJ.
Revenin, R. (2005), Homosexualité et prostitution masculines à Paris (1870–1918), L’Harmattan.
Documentaire réalisé par Hervé Colombani, produit dans le cadre du programme ANR HLJPGenre, disponible sur la chaîne YouTube de Criminocorpus : https://www.youtube.com/watch?v=hF1toSbXqoc
By La Voix du NordPrécédemment dans Affaires sonores, nous vous racontions comment le milieu de la pègre lilloise a profité du crime du Lion d’or pour régler ses comptes avant qu’un couple soit désigné comme parfaits coupables pour le meurtre de Victor Bocquet.
Deux ans après la mort du cheminot, en 1927, ce sont donc Justin Escoubas, dit Tintin et Jeanne Poulaléon, une prostituée surnommée Loulou, qui sont considérés comme les responsables de ce meurtre sordide. Effectivement, depuis le début de l’enquête, on soupçonne un duo prostituée/proxénète d’avoir commis le crime… la piste semble donc être confirmée. D’autant plus que ces deux-là sont déjà en prison.
Le premier pour ses activités à la tête d’un gang de cambrioleurs et la prostituée Jeanne Poulaléon pour ses pratiques d’entôlage, c’est-à-dire qu’elle vole ses clients après ses passes. Les enquêteurs tiennent donc le mobile du crime : l’argent. C’est en tout cas ce qu’assure Alfred De Genst, le détenu qui a dénoncé le couple.
#truecrime #meurtre #crime #mort #police #justice #Lille #affairescriminelles
Avec la participation d'Hélène Duffuler-Vialle, maîtresse de conférences en histoire du droit, Université d'Artois, coordinatrice du projet ANR HLJPGenre, CDEP (UR 2471)-CHJ (UMR 8025) et Sébastien Landrieux, historien des sexualités, doctorant en histoire contemporaine, université de Lille - IRHiS (UMR 8529).
Sources :
Duffuler-Vialle, H. (2012). "L'affaire du crime du « Lion d'Or » : Un exemple de traitement judiciaire des sexualités dites déviantes à Lille pendant l'entre-deux-guerres". Revue du Nord, 395(2), 503-526. https://doi.org/10.3917/rdn.395.0503
Barnicaud, J., Duffuler-Vialle, H., Landrieux, S. (2024). "Un documentaire sur le crime du “Lion d’Or”. Regards croisés sur la valorisation d’un patrimoine judiciaire sensible", Criminocorpus, https://doi.org/10.4000/criminocorpus.14550
- Quelques références de travaux mobilisés ou évoqués:
Corbin, A. (1978), Les filles de noce, Aubier.
Duffuler-Vialle, H. (2013), « L’approche de la prostitution en histoire du droit sous le prisme des rapports sociaux de sexe », dans La loi pénale et le sexe, PUN; (2018), La réglementation de la prostitution pendant l'entre-deux-guerres, Mare & Martin, 516 p.; « “Mauvaises filles”. Déviantes et délinquantes XIXe-XXIe siècles », Criminocorpus, no 9, https://doi.org/10.4000/criminocorpus.3694 ; (2021), « Le genre, un concept essentiel du champ lexical de l’égalité femme/homme », dans Le champ lexical de l’égalité femme-homme, APU.
Tétard, F., Dumas, C. (2009), Filles de justice, Beauchesne–ENPJJ.
Revenin, R. (2005), Homosexualité et prostitution masculines à Paris (1870–1918), L’Harmattan.
Documentaire réalisé par Hervé Colombani, produit dans le cadre du programme ANR HLJPGenre, disponible sur la chaîne YouTube de Criminocorpus : https://www.youtube.com/watch?v=hF1toSbXqoc

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