Le premier ministre hongrois Viktor Orbán est une inspiration pour plusieurs leaders autoritaires. Pour ceux et celles qui aspirent à une société démocratique, c’est un avertissement.

En quinze ans, Orbán a réussi à museler en grande partie la presse, à mettre fin à la liberté académique et à rendre la vie difficile pour tout mouvement d’opposition. La Hongrie est un exemple de ce qu’on appelle l’autocratie électorale, ou l’autoritarisme compétitif, c'est-à-dire un système qui continue à tenir des élections, mais où la démocratie n’existe plus.

Dans cet épisode, avec Laurie Beaudonnet, professeure de science politique à l’Université de Montréal, on discute de Viktor Orbán, de son parti le Fidesz et de son influence sur les extrêmes droites internationales.

Intervenante : Laurie Beaudonnet

L’Hindutva est une idéologie suprémaciste hindoue. Elle prône une Inde pour les hindous. Cette idéologie est portée par plusieurs organisations, dont le RSS, la plus vieille organisation paramilitaire d’inspiration fasciste au monde. Le premier ministre de l’Inde, Narendra Modi, est un membre du RSS et de son bras politique, le BJP.

Dans cet épisode, on s’entretient avec M. et John, du South Asian Diaspora Collective (SADAC), pour parler de cette idéologie, de l’activité du RSS au Canada et de ses liens avec le sionisme.Sources mentionnées durant l’épisode :

• Le documentaire de la BBC The Modi Question
• Le documentaire The Final Solution, de Rakesh Sharma
• Le rapport RSS Network in Canada, de la World Sikh Organization du Canada et du Conseil national des musulmans canadiens

Intervenant·es : M. et John, du SADAC

Les extrêmes droites ne sont pas toutes d’accord sur les questions environnementales. Il y en a qui mènent des politiques plutôt carbofascistes, alors que d’autres mouvements, plus marginaux, tentent d’offrir des réponses aux crises écologiques.

Dans cet épisode, on discute avec Antoine Dubiau, auteur du livre Écofascismes. Il aborde certaines pentes glissantes qui peuvent mener à une « fascisation de l’écologie » et il décrit les grandes tendances de « l’écologisation du fascisme » que proposent les extrêmes droites.

Intervenant : Antoine Dubiau

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La Silicon Valley, longtemps associée au parti démocrate, a-t-elle viré sa chemise de bord? Les grandes entreprises de la technologie ont-elles changé ou est-ce que c’est plutôt cette image progressiste qui était exagérée? À quoi ressemble la situation au Canada? Est-ce qu’utiliser le terme de techno-fascisme, c’est aller trop loin?

Longtermisme, altruisme efficace, néoréaction, on va voir ça et bien plus en compagnie de Paris Marx, qui produit le balado Tech won’t save us et l’infolettre Disconnect.

Intervenant : Paris Marx

Le mouvement identitaire a été fortement influencé par la Nouvelle Droite française. Ce mouvement tente de s’éloigner du racisme biologique pour en proposer une version « culturelle » : ce sont les cultures qui sont incompatibles et doivent demeurer séparées.

Ce mouvement a réussi à diffuser son message, malgré ses peu de moyens, en adoptant des stratégies visant à exploiter l’appétit des chaînes d’information pour les faits divers.

Pour comprendre comment ces groupes profitent autant d’un écosystème médiatique de droite que des grands médias plus traditionnels, je me suis entretenu avec Samuel Bouron, auteur du livre Politiser la haine : la bataille culturelle de l’extrême droite identitaire. 

Intervenant : Samuel Bouron

Les idées d’extrême droite sur l’immigration, entre autres, sont devenues de plus en plus mainstream. Un concept comme celui de « remigration » est passé d’un slogan brandi par des militants néo-nazis à une idée défendue par le président des États-Unis.

Que s’est-il passé? 

Une des explications de ce glissement de la fenêtre d’Overton d’acceptabilité sociale vers la droite, c’est l’influence des élites centristes et leur rôle dans la normalisation d’un racisme libéral. 
Pour nous en parler, je me suis entretenu avec Aurélien Mondon, qui a coécrit le livre Reactionary Democracy: How Racism and the Populist Far Right Became Mainstream (Démocratie réactionnaire : comment le racisme et l’extrême droite populiste sont devenus mainstream).

Intervenants : Aurélien Mondon, Martin Geoffroy, Samuel Bouron

Maintenant qu’on a une meilleure idée de ce qu’est l’extrême droite, il est temps de faire un tour d’horizon des divers groupes et tendances présents au Québec et au Canada.

On débute avec un rapide rappel de certains groupes, aujourd’hui disparus, mais qui ont été particulièrement actifs au Québec : La Meute, Storm Alliance et Atalante.

Ensuite, on fait un petit voyage d’un océan à l’autre pour survoler la Nouvelle Alliance, Nomos-TV, la Fraternité sacerdotale Saint Pie-X, les Active Clubs, Diagolon, les accélérationnistes militants, les nationalistes chrétien·nes et les citoyen·nes souverain·nes.

Intervenant·es : Aurélie Campana, Martin Geoffroy

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Mathieu Bock-Côté, c’est un peu ma muse, je dois l’avouer.

Dans cet épisode, nous allons aborder la question que tout le monde se pose : est-il d’extrême droite? La réponse va peut-être vous surprendre! 

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Intervenants : Frédéric Boily, Mark Fortier

L’autoritarisme est à la mode. Des partis qualifiés d’ultra droite ou d’extrême droite sont au pouvoir en Hongrie, en Italie, en Inde et même aux États-Unis.

Dans ce premier épisode, nous allons tenter de définir ce qu’est l’extrême droite, l’ultra droite et la droite radicale. On devrait probablement parler des extrêmes droites, au pluriel, car ce n’est pas une grande famille unie. Et on ne peut pas parler des extrêmes droites sans aborder une de ses factions les plus radicales, le fascisme. Mais c’est quoi, le fascisme? Comment est-ce qu’on peut le reconnaître? Ce sont les questions auxquelles nous allons essayer de répondre.

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Crédits 
Intervenant·es : Aurélie Campana, Martin GeoffroyAnimation
Recherche, entrevues et montage : Sam Harper
Script-édition : Claire Ross
Visuel : Dimitri Stolbowsky
Musique : Francis Hébert-Bernier