Le 9 avril 2021, j'avais rendu hommage, à l'occasion de son bicentenaire, au sulfureux auteur des "Fleurs du mal", Charles Baudelaire. Je me plongeais dans la vie et dans la poésie du poète sarcastique et sombre et j'y découvrais un petit garçon esseulé qui, du fond de son cœur, appelait sa maman dont il se sentait abandonné. L'amer Baudelaire avait, enfoui dans les ruines de son ironie, un cœur tendre, un cœur sensible, un cœur qui se débattait entre la noirceur du quotidien et sa soif de beauté. Entre le Spleen et l'Idéal. Ceci est la première émission d'une série où nous irons plus avant à la rencontre de ce poète pour qui "l'imagination est la reine des sciences" et qui par l'alchimie du verbe transforma la boue de sa vie en l'or de sa poésie.
On écoute Benoît Dayrat qui chante l'invitation au voyage, Agathe qui dit "Au lecteur", premier poème des "Fleurs du mal", on découvre aussi une très émouvante lettre de Charles Baudelaire enfant, merveilleusement interprété par Bernadette Lange, et aussi "Un hémisphère dans une chevelure" par Estelle Meyer, "La servante au grand cœur" par Yasmine, et la version en prose de "L'invitation au voyage", extraite des "Petits poèmes en prose ou Spleen de Paris". On continuera le voyage avec Baudelaire la semaine prochaine.
Merci à Jean-Charles pour avoir fait ce qu'il a pu pour améliorer l'enregistrement de "La servante au grand cœur" !
Et vous, écrivez-moi, s'il vous plaît, que je me sente moins seul.
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