Nous sommes tous familiers avec la célèbre citation de Nicolas Boileau : 'Ce que l'on conçoit bien, s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément.'
Cette phrase, que j'ai souvent entendu, a suscité en moi de grandes frustrations pendant de nombreuses années.
Elle implique que la qualité de notre communication repose entièrement sur la manière dont on va organiser nos mots, alors que nous avons tous expérimenté le fait que cette notion de clarté est très subjective et bien plus complexe qu’elle n’y parait..."
Alors aujourd’hui je te propose de dépasser cette phrase assassine et de te donner des solutions concrètes pour améliorer son processus de communication pour te sentir mieux compris.
On va aller explorer la partie immergée de l’iceberg.
Je sais que les profils atypiques, il n’y a pas qu’eux d’ailleurs, peuvent parfois rencontrer des difficultés dans ce domaine. Ils sont souvent catalogués comme adeptes d'une pensée complexe ou trop technique, et se retrouvent souvent dans des formations en communication qui ne délivrent pas toujours la promesse d’une amélioration.
On nous apprend à travailler sur 2 axes que je considère comme les parties visibles de l'iceberg, à savoir l’amélioration de la structure de ses phrases et la stimulation de l’interaction avec son interlocuteur.
Il existe trois autres dimensions (ce que j’appelle les parties immergées de l’iceberg) et qui influent énormément sur une communication fluide, et en particulier chez les profils atypiques :
- la profondeur des informations délivrées,
- le niveau d’échelle de notre communication
Parlons d’abord du fait de cultiver la confiance dans sa communication. Certains profils atypiques peuvent manquer de confiance en leurs compétences de communication (peut être parce que leur expérience est entachée de feed backs négatifs). Et moins on est confiant, moins on est authentique, et moins on est connecté à son interlocuteur pour passer un message. Cet état d’esprit conduit souvent à partir dans des discours longs et confus, centré sur soi, pour combler une incompréhension hypothétique.
C’est un peu le principe de la prophétie auto réalisatrice , plus l’on craint de ne pas être compris, plus notre communication va devenir confuse …
Le 2e levier d’amélioration concerne la profondeur des informations que l’on délivre. Je sais, pour tomber dedans régulièrement, que les profils atypiques ont parfois du mal à filtrer les informations essentielles et à les présenter de manière concise,. Quand on a l’envie de transmettre de la valeur on est souvent poussé par la maladie de l’exhaustivité. Seulement, tout le monde n’a pas besoin de toutes les informations détaillées. C’est une question à challenger à chaque instant lorsque l’on communique.
Enfin le 3e point concerne ce que j’appelle le niveau de zoom. Il s’agit de la capacité de passer dans une même discussion d'une vision globale à une vision détaillée sans transition ou en les mélangeant. C’est par exemple le cas lorsque l’on expose un sujet global et que l’on digresser avec des exemples très concrets pour ensuite revenir à une vision haute. Donner des perspectives différentes est utile mais à utiliser avec souplesse.
Pour améliorer ces 3 points (la confiance, la profondeur des informations délivrées, le niveau d’échelle de notre communication) ,
Je te propose 3 actions très concrètes à mettre en place pour gagner des points dans ta communication.
Je te laisse découvrir ces outils dans l'épisode.
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