Jésus traverse la frontière et se rend en territoire païen, sans doute pour prendre un temps de repos. Il souhaite que sa présence reste secrète. Une femme non-juive, ayant probablement entendu parler de sa réputation, lui demande de guérir sa fille. La situation devant Jésus va plus loin que lors de son affrontement précédent avec les pharisiens. (...)

David n’hésite pas à plaider sa cause devant Dieu, car il sait que le Seigneur agira conformément à ses promesses et à sa justice divine. David connaissait son Dieu. Nous arrive-t-il de nous débattre dans une situation pendant un certain temps avant de penser à en parler à Dieu ? Peut-être que dans notre lutte et nos émotions, nous omettons de profiter de la vraie solution : prier. Quelles qualités de Dieu pouvaient bien inspirer à David la confiance que le Seigneur répondrait à sa prière ? Si David veut entendre la bonté de Dieu dès le matin, c’est que l’Éternel parle et qu’il est vivant. (...)

L’enseignement de Jésus contredit fondamentalement celui des pharisiens selon lequel l’impureté se propage par un contact externe. En fait, la source de l’impureté n’est pas externe, mais interne à l’être humain. Cette vérité fondamentale que le Christ énonce devant la foule (14) sera par la suite expliquée en privé à ses disciples qui ne la comprennent pas (17). Jésus connaît bien l’homme et la provenance de son impureté. Elle provient de son être intérieur, de son cœur naturel. (...)

Vraisemblablement, les autorités ecclésiastiques de Jérusalem ont envoyé une équipe d’experts religieux pour prendre Jésus en défaut afin de le discréditer. Pour y parvenir, ils s’en prennent à ses disciples, n’invoquant ni une question de foi ni même de Loi de Dieu, mais un aspect rituel tiré de leur tradition ancestrale. À leurs yeux, la tradition des anciens, donnée par d’érudits spécialistes religieux des temps passés, est la seule interprétation fiable de la Parole de Dieu, au point qu’elle la supplante dans leur esprit. Ils considèrent donc comme extrêmement grave de transgresser cette tradition. Jésus, au lieu de nier l’accusation, les accuse à son tour. Tout d’abord, il les traite d’hypocrites. (...)

En Marc 6.36, les disciples voulaient renvoyer la foule afin qu’elle s’achète à manger. Ici (45), Jésus renvoie une foule rassasiée, non seulement de pain, mais de sa Parole et de sa présence. Une fois renvoyés les disciples et renvoyée la foule, Jésus – enfin seul ? – se retire pour prier, sur la montagne, la « chambre haute » de la nature. Les disciples font face à des vents contraires. Bien qu’il soit sur la montagne pour prier, Jésus voit ses disciples et leur difficulté. Il marche alors vers eux. (...)

Alors que le Maître emmène ses disciples à l’écart pour trouver du repos, la foule suit le mouvement, et devance même l’équipe de Jésus. Ce dernier, nullement exaspéré par cette foule qui ne le quitte pas, se montre « rempli de compassion » (34). Au lieu de renvoyer ces gens directement, Jésus les accueille, les enseigne et les nourrit. Après avoir enseigné la foule, l’avoir nourrie de sa parole, Jésus la fait asseoir dans l’herbe verte et la nourrit de pain. (...)

Pendant que les disciples accomplissent leur mission, le passage d’aujourd’hui s’attarde sur les circonstances ayant mené à la mise à mort de Jean. « Ne fais rien que tu ne pourras défaire avant d’avoir réfléchi à ce que tu ne pourras plus faire quand tu l’auras fait. » Le récit du jour est plein de paroles qui ont des effets mortels : • À peine avait-il prononcé ses paroles, qu’Hérode se mord les doigts d’avoir promis à sa belle-fille de lui offrir n’importe quoi. Il s’est tendu un piège à lui-même, ainsi qu’à Jean-Baptiste, un homme juste qu’il estimait et protégeait. • Hérodiade se sentait menacée par ces fameuses paroles de Jean-Baptiste, car ce dernier reprochait à son mari, Hérode, d’avoir contracté un mariage illégitime (18). (...)

Jésus envoie ses disciples deux par deux. Car la vie est plus facile avec de la compagnie : on se soutient, on se conseille, on se console. C’est aussi un garde-fou juridique pour « confirmer » la véracité du témoignage du condisciple. Le message de la Bonne Nouvelle, que les disciples sont appelés à transmettre, mérite d’être gardé pur, sans tache. (...)

Dans cette seconde partie du Psaume 106, nous rejoignons le peuple d’Israël dans le désert lors de l’exode. L’auteur n’a pas suivi un ordre chronologique strict avec les événements qu’il relate dans cette « leçon d’histoire », mais il termine néanmoins sa narration en rappelant la situation d’Israël après son arrivée en Terre promise. Aux abords de la terre promise, le peuple entrevoit le pays des délices. Mais au lieu de se lancer dans la conquête prévue, il se retire dans ses tentes pour bouder (25). Pourquoi ? Parce que les Israélites n’ont pas cru à la Parole de l’Éternel. (...)

Douceur et colère, sagesse et folie, justice et méchanceté – cette série de proverbes continue avec le procédé littéraire des contrastes pour faire réfléchir le lecteur ou l’auditeur, non seulement à ce qui caractérise une vie bien vécue, mais également aux comportements qui plaisent à l’Éternel. Toutefois, la première des trois pépites que je vous propose aujourd’hui ne correspond pas tout à fait à ce format littéraire. Pour la personne qui croit en un Dieu omniscient et omniprésent, ce verset évoque le regard divin qui nous observe partout et toujours. La « panoptique » divine est-elle un réconfort ou une menace ? Pour le chrétien qui perçoit Dieu comme un père bienveillant, rien ne pourrait être plus sécurisant. Pour la personne qui conçoit Dieu comme un juge sévère, l’idée est plutôt inquiétante. Il en faut du courage pour tenir compte des reproches ! D’après ce verset, le vrai sage utilise la critique comme une ressource pour réfléchir à son attitude et ses actes, plutôt que d’être sur la défensive. La prochaine fois que quelqu’un vous fait un reproche, répondez en disant : « Merci, je vais y réfléchir. (...)