À votre avis, quel est l’endroit le plus secret de Barcelone ? Ses refuges antiaériens ? Le palais de la Generalitat ? Ou encore les sous-sols de la Sagrada Família ? Si tous ces lieux restent mystérieux, on trouve toujours moyen de les visiter un jour ou l’autre… En revanche, il existe un endroit où vous ne pourrez jamais vous aventurer : les stations de métro fantômes de Barcelone. Aujourd’hui, embarquez avec nous à la découverte de la ville souterraine, celle qui ne voit jamais les rayons du soleil, pour la dernière des 1001 histoires de Barcelone. 

Les stations de métro fantômes, le plus grand mystère de Barcelone, une histoire racontée par Pau Moncho, historien et guide de Passejant per Barcelona, et produite par Clémentine Laurent.  Illustration du podcast : Anne-Claire Lamy. Musique du générique : Alexandros Bazanis. 

Pour des raisons indépendantes de l'équipe, le podcast fait une petite pause, et espère revenir très bientôt. Restez connectés ! 

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Au détour de la rue Provença se dresse d'un des monuments les plus emblématiques de Barcelone. La Pedrera, imaginée par Gaudí, ravit les passants autant que les touristes par son aspect presque magique : les pierres blanches de sa façade semblent onduler, comme si la maison était vivante. 

Mais il y a un siècle, ce n'était pas l'admiration que provoquait la Pedrera, mais à la fois la colère et les moqueries. L'un des chefs-d’œuvre de Gaudí a été un jour la maison la plus détestée de Barcelone...

Une histoire racontée par Pau Moncho, historien et guide de Passejant per Barcelona, et produit par Clémentine Laurent pour Equinox. 

Illustration du podcast : Anne-Claire Lamy. 

Musique du générique : Alexandros Bazanis 

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Qui n'a jamais pris en photo le fameux pont gothique de Barcelone ? Cette magnifique passerelle à côté de la cathédrale est un véritable emblème de la ville, et le lieu est toujours pris d'assaut par les touristes. Tous sont bien loin de s'imaginer qu'en réalité, tout ce qui les entoure dans ce joli quartier Gòtic est... faux. La grande majorité des ornements du quartier le plus prisé de Barcelone sont en fait très récents, et l'on vous y emmène aujourd'hui pour découvrir son vrai visage. 

La vérité sur le Gòtic, faux quartier médiéval au cœur de Barcelone, une toute nouvelle histoire racontée par Pau Moncho, historien et guide de Passejant per Barcelona, et produit par Clémentine Laurent pour Equinox. Illus tration du podcast : Anne-Claire Lamy. Musique du générique : Alexandros Bazanis. 

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À la vue de son seul profil, on reconnaît Barcelone. La statue de Christophe Colomb, qui s'élève au bout des Ramblas, est un véritable symbole de la ville. Mais ceux qui s'y intéressent peuvent se poser la question : pourquoi Christophe Colomb à Barcelone ? Ce n'est pas de là qu'il a embarqué pour l'Amérique, mais d'Andalousie. En réalité, le navigateur s'est bien rendu à Barcelone dans le cadre de son voyage, mais pour une raison tenue secrète. Descendez les Ramblas et embarquez pour une toute nouvelle histoire de Barcelone. 

L’arrivée secrète de Christophe Colomb à Barcelone, une toute nouvelle histoire racontée par Pau Moncho, historien et guide de Passejant per Barcelona, et produit par Clémentine Laurent pour Equinox. Illustration du podcast : Anne-Claire Lamy. Musique du générique : Alexandros Bazanis.  

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Chaque 11 septembre, les rues de Barcelone s'emplissent de manifestants aux rubans jaunes qui brandissent le drapeau de la Catalogne. Pour eux, cette journée est leur fête nationale, l'occasion de revendiquer l'indépendance de leur région mais aussi leur culture, leur langue. Et pourtant, le 11 septembre reste l'un des jours les plus noirs de l'histoire de la ville. Plongeons dans la foule et dans le passé pour découvrir le jour où tout a basculé pour Barcelone et la Catalogne. 

Ce 11 septembre qui a changé le destin de Barcelone, une histoire rediffusée, racontée par Pau Moncho, historien et guide de Passejant per Barcelona, et produit par Clémentine Laurent.  Illustration du podcast : Anne-Claire Lamy. Musique du générique : Alexandros Bazanis.  

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À Barcelone, août et ses longues et chaudes journées d'été sont la période idéale pour regarder des films tranquillement, au frais. Et quoi de mieux que de découvrir la capitale catalane à travers le grand écran ? Déambuler avec Lino Ventura ou d'autres grands acteurs dans les rues de la ville, et la voir sous un autre visage, c'est ce que propose Vanessa Pérez, directrice du Craft Film Festival de Barcelone, à travers 5 films iconiques... mais dont vous n'avez certainement jamais entendu parler. 

Pour découvrir encore d'autres films méconnus sur Barcelone, il existe aussi des films de propagande anarchiste durant la guerre civile espagnole, comme celui du grand-père de Vanessa, Manuel Pérez de Somacarera, journaliste et cinéaste : Aragón trabaja y lucha (1936).

5 films (méconnus) qui racontent Barcelone, une histoire produite par Clémentine Laurent, avec la collaboration de Vanessa Pérez, directrice du Craft Film Festival de Barcelone. 

Illustration du podcast : Anne-Claire Lamy. Musique du générique : Alexandros Bazanis. 

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Soleil, chaleur, glaces et pieds dans le sable : pas de doute, l'été est arrivé sur Barcelone ☀️ La plage de la Barceloneta en est un parfait exemple, avec ses nombreux baigneurs venus se prélasser sur le sable et passer du bon temps. Mais l'été, c'est aussi le moment idéal pour découvrir ou redécouvrir Barcelone, en podcast ou dans les livres. 

Pour l'occasion, nous nous rendons jusqu'à la librairie française Jaimes, où Christian et Nadège vont nous conseiller les meilleurs livres pour plonger dans l'histoire de Barcelone, cet été 📚 

Une histoire produite par Clémentine Laurent et Anaëlle Petot, avec la collaboration de Nadège et Christian de la librairie Jaimes de Barcelone. Illustration du podcast : Anne-Claire Lamy. Musique du générique : Alexandros Bazanis. 

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La nuit de la Sant Joan est un peu une nuit magique, en Catalogne. Tout le monde se réunit autour d’un bon repas, des feux de joie sont allumés, de la musique résonne dans les rues, des pétards résonnent et font des étincelles… Bref, c’est certainement la nuit la plus importante, dans les villes et villages de la région. Et bien que cette fête porte le nom de Saint Jean, ses origines remontent à des temps bien plus anciens, lorsque les habitants de Catalogne célébraient encore plusieurs dieux et accueillaient la venue de l’été grâce à des rites païens.

Les Romains, installés en Catalogne mais aussi sur une bonne partie des côtes méditerranéennes, célébraient déjà le solstice d’été, fin juin. Cette tradition est toujours restée, associée à deux éléments principaux : le feu et l’eau. Ainsi, on fêtait l’arrivée de l’été durant la nuit la plus courte de l’année, en allumant un feu de joie et en prenant un bain de minuit. On connaît bien le feu pour son symbole purificateur, mais il était aussi utilisé à l’époque pour chasser les mauvais esprits dans la nuit.

Avec la christianisation, la fête fut fixée au soir du 23 juin, précisément le jour de l’anniversaire de Saint Jean-Baptiste. Mais la célébration ne garde de chrétien que le nom, car on continue à allumer des brasiers et s’y regrouper durant la nuit.

Avec le temps, les coutumes ont évolué : les pétards ont pris place durant la fête, et la flamme ">flamme qui allume les feux de joie dans le territoire catalan vient toujours du Pic du Canigou, situé dans les Pyrénées françaises. Une tradition bien plus récente, établie durant les années 1950, mais qui porte un symbole fort : un symbole d’union entre les pays catalans. Il existe d’ailleurs toujours, aujourd’hui, une procession apportant la flamme sur le sommet du Canigou, puis la fait redescendre pour la distribuer aux villes et villages le soir du 23 juin.

La Sant Joan se célèbre toujours, de nos jours, et même plus que jamais. Elle compile les traditions des feux de joie, de la flamme du Canigou et même encore du bain de minuit, à des fêtes de village ou de quartier, de la musique en plein air, des repas populaires, des pétards et feux d’artifices et des défilés folkloriques tels que les correfocs, des hommes déguisés en diables courant et dansant dans les rues en faisant des étincelles. On se réunit aussi en famille ou entre amis pour déguster une coca">coca, une pâtisserie elle aussi typique du 23 juin. 

Le soir de la Sant Joan est, dans toute la Catalogne et au-delà, l’une des fêtes qui rassemblent le plus. Petits et grands, Catalans ou non, tous se rassemblent autour d’un grand feu pour célébrer le début de l’été.  

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Déambuler sur la Rambla, la rue la plus célèbre de Barcelone, est comme parcourir d'un coup d’œil la capitale catalane. Son architecture, ses platanes, son marché couvert... et, durant le Moyen-Âge, ses maisons closes. Si c'est un peu un cliché, il est véridique : Barcelone a toujours été un haut lieu de la prostitution, et cela ne date pas d'hier. Il y a plusieurs siècles, on trouvait sur la Rambla des maisons closes, et qui plus est, tenues par la mairie de la ville ...avec le soutien de l'Église. 

Les prostituées protégées par l'Église, à Barcelone, une histoire racontée par Pau Moncho, historien et guide de Passejant per Barcelona, et produit par Clémentine Laurent.  

Illustration du podcast : Anne-Claire Lamy. Musique du générique : Alexandros Bazanis. 

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La rue de Joaquín Costa est sans doute l'une des plus emblématiques du vieux quartier du Raval, à Barcelone. En s'y promenant et en observant les façades en pierre des bâtiments et leurs vieilles portes en bois, on y est presque comme plongé dans l'histoire. Mais on est loin d'imaginer qu'elle a été le décor de l'une des légendes les plus sombres que Barcelone a connues : celle de la vampire du Raval. Il y a un siècle, une mystérieuse femme vivait alors dans cette rue. Marginale, prostituée, proxénète, sorcière, kidnappeuse et peut-être même tueuse d'enfants... Aujourd'hui, le fantôme de la vampire du Raval hante encore la Carrer de Joaquín Costa et la mémoire des Barcelonais. 

La vampire de Barcelone, une histoire racontée par Pau Moncho, historien et guide de Passejant per Barcelona, et produit par Clémentine Laurent pour Equinox. Illustration du podcast : Anne-Claire Lamy. Musique du générique : Alexandros Bazanis. 

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