"Ils sont fous, ces humains", constate Obelix à la fin de l'album La Zizanie, où la calomnie, la médisance et la jalousie s'emparent des individus au point de dissoudre la vie communautaire du village. Et lui, le naïf, énorme enfant à la logique déconcertante, oscillant entre force physique et fragilité psychologique, pourrait bien être, à son insu et contre toute attente, le meilleur des guides pour explorer les logiques irréductibles qui hantent le développement de la personnalité. Pas si fou, Obélix ? Il semble en effet que les auteurs d'Astérix, à travers ce personnage, tracent les lignes directrices d'un véritable parcours de la raison…