Share Les inspirantes
Share to email
Share to Facebook
Share to X
By Milla Studio
The podcast currently has 6 episodes available.
Claudine Hunault se confie le temps d’un podcast sur son parcours, ses quêtes artistiques, littéraire et humaine nous dévoilant son regard singulier sur le monde. Autrice, psychanalyste, metteuse en scène, performeuse, comédienne, les cordes sur son arc sont nombreuses. Finalement, toutes n’en forment plus qu’une lorsque Claudine dépose son regard de poétesse sur le réel de toutes situations. L’échange se tisse autour de son dernier livre paru depuis peu : « Je me petit-suicide au chocolat, à l’écoute de l’obésité ». La vision de Claudine permet de percevoir l’humanité par un autre prisme. En tant que psychanalyste et artiste, son combat de vie de femme devient une danse poétique qu’elle partage volontiers. Milla Studio est heureuse de vous donner à découvrir ce nouveau portrait des inspirantes, celui d’une femme dont chaque tournure de phrases devient un océan de lyrisme là où son propos demeure l’ancrage d’une profonde pensée.
L’icebreaker de Claudine Hunault est une bague
Je me petit-suicide au chocolat – à l’écoute de l’obésité de Claudine Hunault
« Tant que je mangerai des tartines de Nutella au goûter, ça sera possible que mes parents n’aient pas divorcé ».
L’auteure a mené 10 ans durant une consultation analytique de patients obèses. Elle a reçu et entendu 3 600 patients pour des suivis de plusieurs mois ou années, explorant une maladie d’autant plus complexe qu’elle ne se résume pas à ce qu’on mange.
Récit de cette expérience, ce livre interroge l’origine de chaque obésité et la possibilité de s’émanciper des dépendances – toutes les dépendances – qui ont conduit à la prise de poids. Avec une question centrale : comment cesser de définir les personnes par leur poids ? comment les appeler à briser les récits qui les enferment ? comment déjouer les pièges d’une société qui pousse à consommer à tous crins, y compris des régimes ?
Centré sur la parole des patients, ce texte alterne portraits recréés à partir des innombrables notes recueillies en séance et chapitres d’analyse où l’auteure donne quelques clés de compréhension telles qu’elle les proposait en consultation.
Comme une épaisseur différente de l’air – Claudine Hunault, Nathalie Milon
Claudine : Il y aurait d’autres espaces que les espaces qu’on voit ?
Nathalie : Oui. L’espace de la mémoire dans un lieu. Un espace qui réfléchirait quelque chose.
C. : Qui renverrait vers toi ?
N. : Comme si les murs avaient une vibration. On dit que peut-être les poteries très anciennes
auraient gardé la vibration des voix. C’est un espace de plus. Comme ici ça réfléchit l’espace
du travail, de l’art puisque c’est de l’art qu’il y a ici.
Heretu et les yeux de la nuit – Claudine Hunault
Heretu ne dort plus dans son lit. Il passe toutes ses nuits dehors sous le ciel immense des îles marquises, peuplé d’étoiles. Heretu a sept ans. Il voudrait que les adultes lui parlent et l’entendent. Mais rien ne se passe. Il se sent si seul, si perdu qu’il trouve en lui la force de parler et parle à l’univers entier. Soudain la lune lui répond…
Désir d’Antigone – Claudine Hunault
Autour du mythe d’Antigone, l’auteure brode une poésie œdipienne.
Des choses absolument folles : Une lecture du roman Le Très-Haut de Maurice Blanchot – Claudine Hunault
« Un jour, je décidais que j’avais assez effleuré Le Très-Haut et que j’allais y toucher. Vraiment. Je n’étais pas seule dans le choix. Une phrase m’avait défiée, d’Emmanuel Levinas… : “Des ressources intellectuelles considérables, peut-être démesurées, seraient nécessaires” pour toucher à la poésie d’une œuvre comme Le Très-Haut. La démesure m’allait assez bien, je décidais d’entrer dans le corps du texte et d’y recueillir ma lecture du Très-Haut, sans doute avais-je enfin accepté qu’elle serait inachevée et que du Très-Haut, elle perdrait beaucoup. Ce n’est jamais le texte qui résiste, c’est nous par avidité de le saisir en son entier ».
L’espèce humaine de Robert Antelme
Quand l’homme en est réduit à l’extrême dénuement du besoin, quand il devient “celui qui mange les épluchures”, l’on s’aperçoit qu’il est réduit à lui-même, et l’homme se découvre comme celui qui n’a besoin de rien d’autre que le besoin pour, niant ce qui le nie, maintenir le rapport humain dans sa primauté. Il faut ajouter que le besoin alors change, qu’il se radicalise au sens propre, qu’il n’est plus qu’un besoin aride, sans jouissance, sans contenu, qu’il est rapport nu à la vie nue, et que le pain que l’on mange répond immédiatement à l’exigence du besoin, de même que le besoin est immédiatement le besoin de vivre. Levinas, dans diverses analyses, a montré que le besoin était toujours en même temps jouissance, c’est-à-dire qu’en mangeant, je ne me nourrissais pas seulement pour vivre, je jouissais déjà de la vie, m’affirmant moi-même, m’identifiant à moi dans cette première jouissance. Mais ce que nous rencontrons maintenant dans l’expérience d’Antelme qui fut celle de l’homme réduit à l’irréductible, c’est le besoin radical, qui ne me rapporte plus à moi-même, à la satisfaction de moi-même, mais à l’existence humaine pure et simple, vécue comme manque au niveau du besoin. Et sans doute s’agit-il encore d’une sorte d’égoïsme, et même du plus terrible égoïsme, mais d’un égoïsme sans ego, où l’homme, acharné à survivre, attaché d’une manière qu’il faut dire, objecte à vivre et à toujours vivre, porte cet attachement comme l’attachement impersonnel à la vie, et porte ce besoin comme le besoin qui n’est plus le sien propre, mais le besoin vide et neutre en quelque sorte, ainsi virtuellement celui de tous. “Vivre, dit-il à peu près, c’est alors tout le sacré.”
Pilote de ligne, commandante de bord sur Boeing 777, Isabelle Guillard se confie le temps d’un podcast, sur son histoire, sa profession et sa manière de voir le monde. Un portrait percutant d’une femme passionnée par son métier. Engagée dans l’association AFFP, Isabelle participe activement à changer le regard trop longtemps figé sur son métier où la place des hommes était acquise en opposition à celles des femmes, encore aujourd’hui à affirmer. Survolant les airs, c’est l’envie de toucher les étoiles qui a poussé Isabelle encore petite fille, à devenir pilote. Milla Studio est heureuse de vous partager ce podcast d’une femme ambitieuse et passionnante.
L’icebreaker d’Isabelle Guillard est son chapeau de catherinette. En effet, Isabelle encore aujourd’hui, n’est pas mariée avec son conjoint. Cette décision a toujours été un choix. Alors, à l’âge où certaines recevaient leur chapeau les définissant de jeunes filles “encore célibataires” à 25 ans, Isabelle était d’autant plus fière de composer le sien. Le chapeau doit être représentatif de la profession de la jeune fille qui le porte. Sur le chapeau d’Isabelle, un joli petit avion vert et jaune, peint par son père, honore sa coiffe aux mêmes couleurs.
Salman Rushdie, Les Enfants de minuit
Saleem Sinai, le héros de cet extraordinaire roman picaresque, est né à Bombay le 15 août 1947, à minuit sonnant, au moment où l’Inde accède à l’indépendance. Comme les mille et un enfants nés lors de ce minuit exceptionnel, il est doté de pouvoirs magiques et va se retrouver mystérieusement enchaîné à l’histoire de son pays. “J’ai été un avaleur de vies, dit-il, et pour me connaître, moi seul, il va vous falloir avaler également l’ensemble.” Alors se déroule sous nos yeux l’étonnante et incroyable histoire de la famille Sinai : disputes familiales, aventures amoureuses, maladies terribles, guérisons miraculeuses – un tourbillon de désastres et de triomphes…
Plongée en pleine période de fête, nous vous souhaitons de passer de beaux moments et une très belle année à venir. Aujourd’hui, nous tenions à glisser un peu de magie dans cet épisode, c’est pourquoi nous allons nous plonger dans l’univers de la scène et du théâtre.
Maria-Antonia Pingitore, metteuse en scène, autrice, traductrice et pédagogue, transmetteuse de théâtre, de mots, fine directrice d’acteurs, porteuse de bons conseils et fondatrice du collectif Femmes Nomades, se confie le temps d’un podcast sur son parcours, sa profession et les enjeux qui en découlent lorsqu’on est une femme. En écoutant Maria-Antonia, on comprend le bras de fer qui se dessine lorsqu’en tant que femme artiste, une équipe face à nous doit être dirigée, guidée. Accepter de ne pas être aimée, d’être celle qu’on déteste, celle vu comme trop exigeante, trop dure ou virulente est l’une des réalités rendues explicites à l’écoute du podcast de Maria-Antonia. Alors, maintenir ce bras de fer dans un gant de velours semble essentiel au cœur de ce métier de création. Avec ce regard posé sur Maria-Antonia, Milla Studio a le plaisir de donner le temps d’un Podcast la parole à une irréductible femme de théâtre. Rencontrez la nouvelle inspirante du mois pour bien commencer cette année 2022 !! En vous la souhaitant à vous aussi, emplie de créations et d’inspiration !!
Portraits vidéo, quelques mots de Maëlla Mickaëlle
https://youtu.be/EPdoC71pvUk
L’icebreaker de Maria-Antonia est une œuvre graphique de son amie et ancienne élève aujourd’hui graphiste et metteuse en scène, Carlotta Origoni. Après avoir intégré l’école de Milan en mise en scène où Antonia était son enseignante, Carlotta a intégré l’école des arts décoratifs à Paris. Durant ses temps de créations, elle demandait toujours des conseils et idées à Antonia pour ses nouveaux projets. Antonia aimait l’orienter autour de parcours de femmes uniques et de thématiques féministes. Pour l’un de ses projets autour du livre, Antonia a orienté Carlotta en direction du parcours de Valérie Solanas et son manifeste Scum Manifesto. Sur la couverture de l’œuvre graphique de Carlotta, les quatre trous représentent les quatre balles que Valérie Solanas a tirées sur Andy Warhol. À l’intérieur, la composition graphique est réfléchie et certaines phrases sont mises en évidence alors que d’autres sont interrompues par la présence des trous et donc, l’absence de papier.
L’aggressività femminile (L’agressivité féminine) de Marina Valcarenghi (Le livre n’a pas été traduit en anglais ou en français).
Le deuxième livre de Maria-Antonia est : all about love De Bell Hooks. (Le livre n’a pas été traduit en français).
All About Love: New Visions est un livre de Bell Hooks publié en 2000 qui traite des aspects de l’amour dans la société moderne. hooks combine des anecdotes personnelles ainsi que des idées psychologiques et philosophiques pour développer et renforcer son argumentation.
All About Love offers radical new ways to think about love by showing its interconnectedness in our private and public lives. In eleven concise chapters, hooks explains how our everyday notions of what it means to give and receive love often fail us, and how these ideals are established in early childhood. She offers a rethinking of self-love (without narcissism) that will bring peace and compassion to our personal and professional lives, and asserts the place of love to end struggles between individuals, in communities, and among societies. Moving from the cultural to the intimate, hooks notes the ties between love and loss and challenges the prevailing notion that romantic love is the most important love of all.
Visionary and original, hooks shows how love heals the wounds we bear as individuals and as a nation, for it is the cornerstone of compassion and forgiveness and holds the power to overcome shame. For readers who have found ongoing delight and wisdom in bell hooks’s life and work, and for those who are just now discovering her, All About Love is essential reading and a brilliant book that will change how we think about love, our culture-and one another.
Depuis le 3 novembre, à 9 h 22, les femmes travaillent gratuitement jusqu’à la fin de l’année. Les inégalités salariales persistent. Chez Milla Studio, pour marquer cette problématique, nous tenions à dédier notre podcast du mois à une inspirante, entrepreneuse. Nous rencontrons tout au long de ce nouvel épisode Julie Brasset, jeune cheffe d’entreprise de 29 ans, fondatrice et directrice de la start-up Marmelade, l’organisme de formation digital et mobile.
Julie Brasset, Co-Fondatrice et jeune directrice de 29 ans, de la start-up Marmelade, se confie le temps d’un podcast sur son parcours, sa profession et la fondation de sa start-up. Un portrait vivant d’une femme passionnée et dévouée qui propose une nouvelle manière de transmettre et d’apprendre par son application. Julie Brasset questionne au quotidien la manière de faire évoluer sa start-up. En l’écoutant, on comprend que, sans en avoir conscience, elle contribue à l’amélioration de l’entrepreneuriat au féminin. Dans sa façon de diriger sa start-up, elle établit la parité au sein de son équipe. Avec ce regard posé sur Julie Brasset, Milla Studio à la joie de vous partager ce nouveau portrait d’une femme inspirante dont l’étincelle à donner vie à sa vision. Julie Brasset propose une manière consciente et passionnée de vivre l’entrepreneuriat.
Portraits vidéo, quelques mots de Maëlla Mickaëlle
https://youtu.be/x4aI_LgT9-s
L’icebreaker de Julie Brasset est un petit pot de confiture bonne Maman portant l’insigne de sa start-up Marmelade. Pour Julie, il s’agit d’un objet emblématique, car au début de la conception de cette start-up, l’équipe de Marmelade ne donnait pas des cartes de visite, mais ces petits pots étiquetés au nom de leur start-up. Cette proposition originale a beaucoup plu et marqué les esprits. Pour Julie, il représente aussi l’humour glissé dans cette start-up et son univers, également la gourmandise avec laquelle cette équipe a commencé ce projet.
Les dieux voyagent toujours incognito de Laurent Gounelle
Quatrième de couverture
Imaginez : Un homme vous sauve la vie, en échange de votre engagement de faire tout ce qu’il vous demande… pour votre bien. Le dos au mur, vous acceptez et vous vous retrouvez embarqué dans une incroyable situation où tout semble vous échapper. Vous n’êtes plus le maître de votre vie et pourtant… à bien des égards, elle est plus excitante qu’auparavant !
En ce mois d’Octobre Rose, Béatrice se confie le temps d’un podcast, sur son histoire, son combat face à un cancer du sein persistant depuis six ans. Un portrait sensible d’une femme d’une force immense dont le sourire ne quitte jamais les lèvres. Ces paroles récoltées en ce mois d’Octobre Rose, permettent de prévenir, parler, évoquer, écouter et comprendre les maux qui se tissent autour de cette maladie, pour toutes les femmes touchées par le cancer du sein.
Luttant depuis six ans face à une maladie incurable, Béatrice, un sourire aux lèvres, nous parle de ce combat. Elle nous en donne les détails pour comprendre, pour que chimiothérapie et cancer du sein ne soient plus des mots qui effraient, mais un traitement pour mener à la guérison, pour que lorsqu’un diagnostic si lourd tombe, nous ne soyons plus effondrées, mais prêtes à mener ce combat la tête haute.
Le cancer du sein est aujourd’hui une maladie ravageuse, mais qui se soigne. Plus nous sommes diagnostiqués tôt, plus la maladie peut être éradiquée et demeurer un mauvais souvenir. Milla Studio vous partage ce portrait d’une femme inspirante dont l’étincelle, la force et la joie de vivre donnent le sourire.
Portraits vidéo, quelques mots de Maëlla Mickaëlle
L’icebreaker de Béatrice est une lettre écrite par sa tante. Elle aime la lire et la relire dans les moments plus sombre. Elle nous partage cette lettre.
L’art de la simplicité : Simplifier sa vie, c’est l’enrichir de Dominique Loreau
Quatrième de couverture
Simplifier sa vie, c’est l’enrichir, contrairement à ce que prône notre société de consommation. Découvrez un mode de vie zen, directement issu de l’art de vivre japonais, reposant sur le principe du “moins pour plus”, appliqué à tous les domaines. Essayer : épurez votre intérieur, videz vos armoires, abandonnez vos achats compulsifs, apprenez à manger plus frugal, prenez soin de votre corps et donc de votre esprit…L’élégance, le bien-être et le mieux-vivre à l’usage des femmes occidentales, telles sont les promesses de cet ouvrage inspiré des philosophies orientales. L’Art de la simplicité appréhende toutes les approches pour se sentir en harmonie avec soi-même et, par conséquent, avec les autres : vivre zen, voici la clé de l’équilibre et du bonheur.
L’architecte Fiona Meadows se confie le temps d’un podcast, sur son histoire, sa profession et sa manière de voir le monde. Un portrait vivant d’une femme qui s’engage et bâtit au quotidien tant dans sa profession que dans sa vie personnelle. Toutes ses actions donnent un souffle à notre monde en cours de métamorphose. Prenant en compte les inégalités sociales et culturelles, les communautés isolées, l’écologie, Fiona mène au quotidien plusieurs combats. Après ce regard posé sur Fiona Meadows, Milla Studio à la joie de vous partager ce premier portrait d’une femme inspirante dont l’étincelle et l’engagement changent notre monde au quotidien.
Portraits vidéo, quelques mots de Maëlla Mickaëlle
Fiona Meadows, architecte diplômée d’État, enseignante à l’ENSA Paris La Villette, responsable de programmes et commissaire d’exposition à la Cité de l’architecture et du patrimoine.
Vous pouvez retrouver toutes les expositions et actions présentées par Fiona Meadows sur son site internet : fiona-meadows.com
L’icebreaker de Fiona Meadows est un badge du ministère des bonnets d’ânes. Pour Fiona cet objet représente un combat de vie. Au côté du collectif homonyme, Fiona s’est battue et se battra encore si besoin pour créer une école plus juste, en espérant voir disparaître les trop grandes inégalités. Ce badge illustre un combat concernant les écoles de Saint Denis, pour qu’on leur octroie enfin de véritables professeurs permanents, pour lutter contre le retard des élèves oubliés perdus dans des écoles délaissées.
La supplication : Tchernobyl, chronique du monde après l’apocalypse de Svetlana Alexievitch.
Quatrième de couverture
The podcast currently has 6 episodes available.