"C’est un mot qu’on associe j’imagine pour beaucoup à la guerre et moi je l’associe plutôt à une expérience forte. J’ai pu aller dans ce pays en 2003, puis en 2008 avec un groupe de jeunes : mon cœur est resté accroché en Syrie. J’y ai rencontré là-bas, à l’époque, des gens bienveillants, hospitaliers, des sites archéologiques magnifiques, des églises avec des personnes engagées. C’est un peu le pays de mon cœur au Proche-Orient, avec aussi la ville d’Alep, qu’on appelle « ville martyre » à cause de la guerre, mais dans laquelle j’ai des amis, un pasteur que je connais bien qui s’appelle Pchara, son épouse Ouri, qui ont choisi de rester durant tout le conflit, même quand la partie où ils étaient était en état de siège par les rebelles. Ils n’avaient pas d’eau, ils ont redécouvert un puit. C’est une maison aussi qui a été créée par l’action chrétienne en Orient, au début de notre histoire, dans les années 20, qui heureusement n’a pas été détruite durant la guerre et qui donne à des personnes pauvres des soins médicaux, de l’écoute, tout un aspect social, d’entraide, et un lieu d’église également, un lieu de témoignage, un lieu de partage biblique etc. Donc la Syrie, dès que je peux y aller j’y vais, et particulièrement à Alep." Une fenêtre ouverte sur la Syrie proposée par Mathieu Bush, directeur d'Action Chrétienne en Orient : https://action-chretienne-orient.fr/