Témoignage de Ginette Kolinka

En conversation avec Boris Charmatz, danseur et chorégraphe. (10/09/2020)

Née Cherkasky en 1925 à Paris, Ginette et sa famille franchissent clandestinement la ligne de démarcation au cours de l’été 1942 pour s’installer à Avignon. Elle est arrêtée en mars 1944 et déportée par le convoi 71. Fin octobre 1944, Ginette est transférée à Bergen-Belsen, puis à Terezin. Ginette Kolinka est l’auteure, avec Philippe Dana, de Ginette Kolinka, une famille française dans l’histoire (éd. Kero, 2016) et, avec Marion Ruggieri, de Retour à Birkenau (éd. Grasset, 2019).

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Une soirée en compagnie de Tobie Nathan   
Rencontre avec l’écrivain à l’occasion de la parution de son livre La Société des Belles Personnes, , Stock, 2020. Animée par Émilie Hermant, écrivaine.   

Né pauvre dans le quartier juif du vieux Caire, Zohar fuit en 1952 un pays à feu et à sang, gangréné par l’essor des Frères musulmans, l’infiltration d’anciens nazis dans l’armée égyptienne, les pogroms contre les Juifs et la rébellion menée par le puissant Gamal Abd el-Nassar. À son arrivée en France, hanté par le fantôme de son bourreau nazi, il se lie d’amitié avec Aaron, Lucien et Paulette, trio soudé par l’envie d’en découdre avec le passé qui les hante.

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Témoignage de Robert Wajcman

En conversation avec Arnaud Desplechin. (5/03/2020)

Né en 1930 à Paris, Robert et sa famille s’installent à Lyon en 1944. Il est arrêté avec son père en mai de la même année et déporté le mois suivant par le convoi 76. Lors de l’évacuation du camp, il est transféré à Buchenwald, puis au camp-ghetto de Terezin. Il est libéré le 8 mai 1945, le jour de ses 15 ans. 

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Au-delà des idéologies : plongée dans le quotidien des génocidaires   

Conférence à l’occasion de la parution du livre La Vie ordinaire des génocidaires, de Richard Rechtman, en compagnie de l’auteur. Animée par Bertrand Richard, auteur et éditeur. (16/06/2020)

Comment des hommes s’accommodent-ils de tuer des dizaines, des centaines, voire des milliers d’individus ? Telle est la question qui revient en leitmotiv face aux crimes de masse de l’histoire contemporaine. Pour l’auteur, ce ne sont pas les idéologies qui tuent mais des hommes. Ce ne sont pas les plus endoctrinés ou les plus motivés qui offrent la main-d’œuvre quotidienne des massacres, mais ceux qui sont le plus disponibles. Dès lors, il s’agit d’analyser les processus d’extermination de masse du point de vue des hommes en sondant l’ordinaire de la vie de ces petits exécutants. 

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 Les Rendez-vous de l’auditorium du Mémorial de la Shoah : une série de conférences, témoignages, rencontres dédiées à la Shoah et aux autres génocides du 20e siècle

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