Rencontre à l’occasion de la parution de Jeunesse de Pierre Nora, Gallimard, 2021.

Avec la participation de l’auteur. En conversation avec Henry Rousso, historien, président de la mission de préfiguration du MuséeMémorial du Terrorisme.

C’est un vent de liberté et d’éternelle jeunesse qui souffle sur les mémoires d’un historien majeur de la scène intellectuelle française, qui fut à la fois témoin et acteur du bouillonnant et tragique XXe siècle. Des souvenirs, rédigés à grande vitesse, faisant fi de la chronologie, qui se regardent comme autant de tableaux de la vie et de l’œuvre de l’auteur, né en 1931 dans une famille juive libérale et assimilée : son enfance durant la guerre, son rapport à la famille, à la judéité, ou encore sa passion et son engagement à l’égard de l’histoire et de l’édition.

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Conference à l’occasion de la parution de La Carte postale d’Anne Berest, Grasset, 2021.

Avec la participation de l’auteure. Animée par Caroline Eliacheff, pédopsychiatre et psychanalyste.

En 2003, une étrange carte postale, anonyme, sur laquelle figurent uniquement les prénoms des grands-parents, de la tante et de l’oncle de la mère d’Anne Berest, arrive au domicile familial. Ephraïm, Emma, Noémie et Jacques ont été déportés et assassinés à Auschwitz en 1942. Vingt ans après la découverte de ce document énigmatique, la romancière décide de savoir qui en est l’auteur. Cette (en)quête l’amène à retracer le destin des Rabinovitch, de leur fuite de Russie à leur arrivée à Paris, en passant par la Lettonie et la Palestine.

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Rencontre à l’occasion de la parution de Pleurons-les. Les Juifs de Paris et la commémoration de la Shoah (1944-1967), de Simon Perego, préface de Claire Andrieu, Champ Vallon, 2020.

Avec la participation de l’auteur, Laura Hobson Faure, professeur en histoire contemporaine, chaire de l’histoire des mondes juifs contemporains, université Paris 1, et Constance Pâris de Bollardière, historienne et responsable d’archives, The American University of Paris. 

Animée par Sébastien Ledoux, chercheur en histoire contemporaine à l’Université Paris 1/Centre d’histoire sociale des mondes contemporains.  

Le monde juif, dans sa relation avec la Shoah, ne s’est pas muré dans le silence jusqu’au procès Eichmann (1961) ou la guerre des Six Jours (1967). Si la transmission interfamiliale a été difficile, un large éventail d’initiatives a été mené dès l’automne 1944 par différents groupes sociopolitiques pour commémorer la mémoire des victimes du génocide. Malgré l’appel à l’unité, ces commémorations pionnières se définissent avant tout par leur fragmentation et leur conflictualité dans un contexte marqué par la guerre froide. 

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Conférénce à l’occasion de la publication de Le Tournesol de Paulette Angel-Rosenberg, [En]quête de famille d’Irena Milewska, et de Pérégrinations d’un enfant juif de 1939 à 1945 d’Albert Lamantowicz. Éd. Le Manuscrit / Fondation pour la Mémoire de la Shoah, collection Témoignages de la Shoah, 2021.

 Animés par Claude Bochurberg, militant de la mémoire. 

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Cartographier l’histoire de la Shoah

Conférence organisée à l’occasion de la parution de Convois. La déportation des Juifs de France, de Jean-Luc Pinol, préface de Serge Klarsfeld, éditions du Détour, 2019, et dans le cadre de la cérémonie de Yom Hashoah 2021.

Avec la participation de l’auteur, de Sarah Gensburger, sociologue, chargée de recherches au CNRS, auteure de la série de podcasts Les Parisiens racontent la Shoah, et de Ruth Zylberman, auteure et réalisatrice du documentaire Les Enfants du 209 rue Saint-Maur Paris Xe. Animée par Tal Bruttmann, historien.

En partant de la liste des Juifs déportés depuis la France, établie par Serge Klarsfeld, Jean-Luc Pinol, spécialiste d’histoire urbaine contemporaine, a géolocalisé les données afin d’étudier ce que nous apprend la mise en espace de ces parcours. Selon les lieux, Paris ou banlieue, Nord ou Sud, AlsaceLorraine, la chronologie et les ressorts de la déportation sont différents. Carte après carte, l’auteur montre également les interférences entre les autorités allemandes et l’État français.

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Témoignage de Shelomo Selinger

En conversation avec Laurence Nobécourt, écrivaine. (4/10/2020)

Shelomo Selinger Natif de Szczakowa (Pologne), Shelomo voit le jour en 1928 et reçoit une éducation religieuse traditionnelle tout en allant à l’école publique. En 1942, il est déporté avec son père du ghetto de Chrzanow au camp de Faulbrück en Allemagne, où son père est assassiné. Shelomo est ensuite déporté dans neuf camps successifs, dont Gross-Rosen et Flossenbürg. Après deux marches de la mort, il est libéré en 1945 à Terezin par l’armée soviétique. Après la guerre, il devient sculpteur. Ses œuvres sont entre autres exposées à Drancy, La Courneuve, Yad Vashem. 

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Rwanda : paroles de rescapés 

Conférence organisée à l’occasion de la parution du livre Rwanda 1994. Paroles de rescapés. Témoignages du génocide perpétré contre les Tutsi, ouvrage collectif préfacé par Maurice Dorès, l’Harmattan, 2020.

Avec la participation de Marie Claire Barakagwira, d’Anita Cyabakanga et de Leiny Munyakazi, rescapées, et de Maurice Dorès, ethnologue et cinéaste. Animée par Esther Mujawayo, psychothérapeute et cofondatrice d ’Avega (Association des veuves du génocide d’avril 1994)

La prise de parole par les rescapés est une démarche précieuse et indispensable. C’est une veilleuse pour guider nos pas, et leurs mots sont des clés pour déjouer les pièges du vivre-ensemble dans un monde de plus en plus complexe. Un immense défi a été imposé au Rwanda post-génocide. Celui de retrouver des corps disparus dans le déshonneur le plus inhumain en vue de les enterrer avec dignité. Le témoignage peut avoir cette fonction aussi. Celle d’apaiser l’esprit et la conscience des survivants tout en faisant œuvre de transmission et d’éducation. 

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Témoignage d’Elie Buzyn

En conversation avec Adèle Van Reeth, productrice à France Culture. (27/09/2020)

Né à Lodz (Pologne) en 1929, Elie a 11 ans lorsque les nazis créent le ghetto dans lequel la population juive de la ville est rassemblée. Suite à la liquidation du ghetto à l’été 1944, il est déporté à Auschwitz-Birkenau. Lors de l’évacuation du camp, il est transféré à Buchenwald. Au printemps 1945, Elie fait partie des 426 « enfants de Buchenwald » accueillis en France par l’Œuvre de secours aux enfants (OSE). Elie Buzyn est l’auteur de J’avais 15 ans. Vivre, survivre, revivre (éd. Alisio, 2018) et, avec Barbara Astruc, de Ce que je voudrais transmettre. Lettres aux jeunes générations (éd. Alisio, 2019).

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 Il y a 80 ans, le "statut des Juifs"

Une table ronde Animée par Anaïs Kien, productrice et chroniqueuse à France Culture à l'occasion du 80e anniversaire des lois antisémites d'octobre 1940. Avec la participation de Tal Bruttmann, historien (EHESS), Serge Klarsfeld, historien et avocat, et Laurent Joly, historien, directeur de recherches au CNRS. 

Le 1er octobre 1940, le gouvernement français adopte en conseil des Ministres le « statut des Juifs », qui jette les bases de la politique antisémite de l’État français. Dès la naissance du régime de Vichy, la volonté de mettre en place des mesures contre les Juifs fait partie de la Révolution nationale. Entre le 10 juillet et le 1er octobre 1940, plusieurs directions et options sont envisagées, et certaines même initiées. Mais en septembre, l’annonce des projets antisémites allemands pour la zone occupée déclenche une compétition entre autorités françaises et occupantes. En quelques semaines, Vichy adopte une législation des plus dures privant de leurs droits Juifs français comme étrangers.

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Témoignage de Nicolas Roth

En conversation avec Jean-Louis Comolli, cinéaste. (1/03/2020)

Nicolas Roth est né en 1928 à Debrecen, ville hongroise envahie par les Allemands en mars 1944. Suite à la liquidation du ghetto dans lequel il est enfermé avec sa famille, Nicolas est déporté en juin 1944 à Auschwitz-Birkenau. Lors de l’évacuation du camp, il est transféré à Gross-Rosen puis à Dachau. Après un séjour en Israël, il s’installe en France en 1946. Nicolas Roth est l’auteur d’Avoir 16 ans à Auschwitz. Mémoire d’un Juif hongrois (éd. Le Manuscrit, 2011). 

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