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Les Forces est le titre du nouveau livre, publié aux éditions du Sous-Sol, de Laura Vazquez, couronnée du Goncourt de la poésie en 2023, l’année où elle publia une « épopée versifiée » intitulée Le Livre du large et du long.
Les Forces constitue le deuxième roman de Laura Vazquez, après La Semaine perpétuelle, mais il s’agit autant d’une narration à la première personne que d’une réflexion philosophique et polyphonique, composée de nombreuses citations.
Les Forces est composé comme un roman de formation, débutant avec le départ de la narratrice d’une cellule familiale, froide, blanche et propre, et commence par cette phrase : « Les heures étaient longues dans mon enfance, mais je ne me suis pas tuée ? » Mais il est peut-être moins question pour son personnage principal d’un récit d’apprentissage que de désapprentissage, puisqu’il s’agit de se libérer de tout ce que le monde a de normal, d’habituel et de déjà mort, en se livrant, pour ce faire, aux forces de la poésie et du langage, mais aussi du rire.
Pénétrant plus avant dans des univers contaminés par des logiques oniriques permettant de rompre avec un certain réel, la narratrice rencontre au fond d’un bar Claudie, « une vieille lesbienne des temps jadis » qui lui sert de pythie et de conseillère pour l’écriture de poèmes, en lui citant Simone Weil, Plotin ou le mathématicien Alexandre Grothendieck, puis se rend dans une « maison des morts » où toutes les personnes qu’elle croise sont « en train d’essayer de mourir » mais « en utilisant des formes parfaites », ou encore dans un immeuble des « diverses sectes réunies ».
Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
By MediapartLes Forces est le titre du nouveau livre, publié aux éditions du Sous-Sol, de Laura Vazquez, couronnée du Goncourt de la poésie en 2023, l’année où elle publia une « épopée versifiée » intitulée Le Livre du large et du long.
Les Forces constitue le deuxième roman de Laura Vazquez, après La Semaine perpétuelle, mais il s’agit autant d’une narration à la première personne que d’une réflexion philosophique et polyphonique, composée de nombreuses citations.
Les Forces est composé comme un roman de formation, débutant avec le départ de la narratrice d’une cellule familiale, froide, blanche et propre, et commence par cette phrase : « Les heures étaient longues dans mon enfance, mais je ne me suis pas tuée ? » Mais il est peut-être moins question pour son personnage principal d’un récit d’apprentissage que de désapprentissage, puisqu’il s’agit de se libérer de tout ce que le monde a de normal, d’habituel et de déjà mort, en se livrant, pour ce faire, aux forces de la poésie et du langage, mais aussi du rire.
Pénétrant plus avant dans des univers contaminés par des logiques oniriques permettant de rompre avec un certain réel, la narratrice rencontre au fond d’un bar Claudie, « une vieille lesbienne des temps jadis » qui lui sert de pythie et de conseillère pour l’écriture de poèmes, en lui citant Simone Weil, Plotin ou le mathématicien Alexandre Grothendieck, puis se rend dans une « maison des morts » où toutes les personnes qu’elle croise sont « en train d’essayer de mourir » mais « en utilisant des formes parfaites », ou encore dans un immeuble des « diverses sectes réunies ».
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