Share L'Essentiel des Parents
Share to email
Share to Facebook
Share to X
Vous aussi vous rêvez d’un plat riche et complet qui contient toutes les bonnes choses (nutriments et vitamines) dont le corps à besoin ? D’un plat qui soit délicieux et simple à préparer ? Une idée de repas complet : un plaisir gustatif sans précédant Je vous invite aujourd’hui à préparer ensemble un plat qui s’appelle le miam-ô-fruits. Issu de La Méthode de France Guillain, ce repas est complet et exquis et constitue le repas de la journée en plus du miam-ô-5 (légumes). Le podcast à écouter : J’ai totalement adopté la méthode et en particulier cette recette du miam-ô-fruit quand j’étais étudiante. Depuis que ma fille peut manger sans mon assistance je le prépare plus souvent et (la joie de la transmission !) je partage la recette à ma fille ce qui en fait un petit-déjeuner ou un brunch d’enfer. Les bienfaits du miam-ô-fruits Ce repas est idéale pour les femmes enceintes et allaitantes et toute la famille pour une alimentation saine, variée et équilibrée. Ce plat répond à tous les critères : vous avez vos « 5 fruits » du jour dans ce plat de la très bonne huile des protéines avec les oléagineux (noix, amandes, graines de courge, de tournesol etc.) du citron Et ses bienfaits sont sans compter : un plaisir gustatif énorme un plaisir sensoriel et idéal pour les enfants de tout âge, de toucher les fruits, d’en avoir le jus qui coule sur les doigts, toutes ces couleurs et ces textures c’est LE plat qui donne l’eau à la bouche un moment présent une activité ludique et dans les bienfaits encore plus pratiques : ça vous remet le transit en ordre (pour ceux que le charme de discret de l’intestin intéresse et l’univers du microbiote) satiété atteinte (si vous mastiquer, c’est-à-dire si vous prenez le temps de mâcher et insaliver) de l’énergie pour 4 heures sans fringale (toujours si vous avez bien pris le temps de mastiquer) De plus, France Guillain répond de manière complète à toutes les questions que vous pourriez vous poser comme « je n’aime pas la banane » ou « peut-on changer d’huile » ou encore « c’est trop sucré, non ? ». Recette du repas miam-ô-fruit Dans le podcast, nous préparons ensemble le miam-ô-fruits. C’est comme un atelier. Vous préparez vos ingrédients et ustensiles, vous mettez vos écouteurs et c’est parti ! Voici la liste des ustensiles à préparer : une assiette un couteau pour les fruits une fourchette pour écraser la banane deux cuillers à soupe (une pour l’huile, l’autre pour les graines broyées) et la liste des ingrédients : un mélange équilibré de graines de sésame et graines de lin broyées (au moulin à café) – 2 c.s. une huile de colza bio de qualité, première pression à froid – 2 c.s. un demi citron jaune bio – 2 c.s (pas du jus en bouteille, bien un citron que vous pressez) une demie banane des oléagineux (noix, noix de pécan, noix de cajou, noisettes, amandes, graines de chia, de courge, de tournesol…) au moins 3 différents 3 fruits minimum de votre choix en plus de la banane qui sert de base. Attention sont exclus : le melon et la pastèque ainsi que tous les agrumes qui se mangent hors des repas car ils sont à digestion rapide ; les fruits secs, en sirop, en conserve, surgelés. Donc bien des fruits frais (=vivants). Le miam-ô-fruits prend une trentaine de minutes de préparation. En suivant les indications de France Guillain pour la dégustation, en appliquant correctement la mastication, madame Guillain dit que le miam-ô-fruits se mange sur une quarantaine de minutes. Pour le temps de dégustation, ce temps peut vous surprendre et je vous avoue n’avoir réussit qu’à l’atteindre la première fois que j’ai fait le miam-ô-fruits. Voyez cette dégustation comme une véritable expérience culinaire sensationnelle. Mangez-le comme si vous n’aviez pas manger depuis des jours, en fermant les yeux et en rendant chaque petite bouchée en bouillie avant de déglutir. Je vous jure que ça fait cet effet : Dites-nous comment vous avez expérimenté cet atelier dans les commentaires !
Un podcast explosif qui viendra vous aidez au quotidien.
L’article Gestion de crise avec mon enfant est apparu en premier sur L'Essentiel des Parents.
Ce podcast viendra vous parler des traumatismes et de leurs conséquences. Je parlerai également brièvement du concept de résilience et de ce qui vient la favoriser. Bonne lecture ou bonne écoute 🙂 Le trauma c’est le choc et le traumatisme c’est la conséquence de ce choc ! Il en existe 2 majeurs ! l’événement traumatisant provoquant un trouble de stress post traumatique (accidents en tout genre, catastrophes, pertes soudaines…) ou le traumatisme complexe : qui est souvent associé aux traumatismes prolongés et répétés. (Maltraitances, négligences, perturbation de l’attachement…). Pour expliquer simplement : C’est une réaction émotive qui persiste… qui nous colle à la peau dont on a beaucoup de mal à se séparer… Ça nous handicap fortement dans le sens ou cela vient compromettre notre sécurité intérieur, notre construction identitaire et la régulation de nos émotions. Ce qui irrémédiablement vient complexifier notre relation et notre rapport à l’autre. Le plus fréquent et ce qui nous pèse le plus ce sont toutes les peurs qui y sont associés avec parfois un sentiment de honte, d’impuissance et parfois de colère. Je ne vais parler ici que de ce que je connais pour éviter de m’éparpiller et d’expliquer des choses que je ne connais pas vraiment… Finalement ce qui nous intéresse ici, c’est comment s’en sortir ? Comment arrêter de souffrir ? Comment arrêter de lutter avec nous-même et avec la vie ? Je ne peux pas ne pas vous parler de résilience ! Le premier vulgarisateur de ce concept c’est Boris Cyrulnik ! La résilience il n’y a pas plus simple comme définition : c’est la reprise d’un nouveau développement après un traumatisme. Qu’est ce qui vient favoriser cette résilience ? La sécurisation, la relance, les relations et la culture. Il faut savoir que l’entourage joue un énorme rôle dans la résilience non seulement une fois qu’un traumatisme est survenu mais aussi dans le fait de lui avoir donné la possibilité de pouvoir « résister » à un malheur qui survient. En fonction de l’individu, il peut y avoir un traumatisme ou non. C’est aussi une question de sensibilité. Pour qu’un enfant soit résilient, le point essentiel c’est ‘la sécurisation’ mais pas seulement, il faut sécuriser sa mère. Car si la mère est sécurisée pendant la grossesse, elle le transmettra sans le vouloir à son enfant. Une fois que le bébé naît, il lui faut une niche sensorielle favorable, structuré par la mère principalement et part une autre personne (le papa, la grand-mère, les métiers de la petite enfance, le foyer familial…) Quand cet ensemble sécurise le bébé, une fois arrivé à l’école, il a déjà acquis le plaisir d’apprendre…. Il y aura des stress mais théoriquement il le vivra plutôt bien. Boris Cyrulnik Ce qui nous intéresse c’est si l’enfant a été vulnérabilisé, à causes de divers paramètres tels que la mère a subis des stresses, quand la niches sensorielle n’est pas favorable et que la sécurisation n’est pas présente. Ce qui est le plus récurrent ce sont les violences conjugales et la précarité sociale qui se fait de plus en plus souvent. Eh oui des parents psychiquement indisponibles pour jouer avec bébé, des disputes quotidiennes ça suffit pour venir insécuriser l’enfant. Quelles sont les conséquences à l’école ? Peur de l’école, difficulté à devenir de bons élèves, mauvaise gestion des émotions par exemple. Je l’ai déjà dit dans un précédent podcast mais le cerveau est incroyable et il a une plasticité qui rend la résilience plus simple. Surtout entre 0 et 5 ans mais même après… En tant que parents nous nous devons de nous résilier, de reprendre un nouveau développement, de lâcher ce qu’il faut lâcher, de se rendre compte de ce qu’il y a de vraiment important dans la vie… Il faut accepter de se faire aider, de communiquer, d’entretenir des relations sociales et de retrouver un équilibre nous permettant de reprendre notre vie en main. Nous pouvons tous reprendre un nouveau développement et sortir des divers impasses que nous nous sommes construi...
Un récit authentique et sans tabous. L’amour, le pardon, l’acceptation et la gratitude transcendent les blessures et les traumatismes. Je n’ai aucune difficulté à partager avec vous quelques éléments de ma vie puisque ça fait déjà un bon bout de temps que je travaille intérieurement, ce qui a favorisé la résilience. 🙂 Mon histoire, ma résilience. Bonjour à toutes et à tous, c’est Fabien de l’essentiel des parents. Aujourd’hui, j’ai souhaité vous raconter mon histoire de vie, mon parcours afin que vous me connaissiez d’avantage. Car il y a un beau message de résilience et d’encourageant. Il est probable que certaines et certains d’entre vous, pourrons faire la parallèle avec leur propre histoire de vie. Je vais essayer de donner une structure chronologique à fin que tout cela soit le plus logique possible. J’ai synthétisé le plus possible pour éviter que le podcast fasse 8 heures. Après si vous voulez tous les détails de ma vie, ce n’est pas impossible mais je ne suis pas sûr que ce soit très utile à part pour dresser un portrait psychologique et déterminer si je suis une personne à suivre ou pas lol ! J’ai passé les 6 premières années en région parisienne avec mes parents et ma grande sœur. Cette période riche en évènements à selon moi été déterminante concernant l’individu que je suis aujourd’hui. La petite enfance joue un rôle majeur dans la construction d’un individu mais il n’y a pas que ça. Je vais vous racontez m’a toute première expérience. Je mesure quelques centimètres et voilà que mon aventure commence ! L’alchimie entre un spermatozoïde un ovule est venu créer la plus belle merveille du monde et encore très complexe à expliquer. Non pas MOI mais un être humain. Nous sommes dans une banlieue, à Balencour, dans un appartement. D’après la médecine, ma maman ne devait plus avoir d’enfant mais j’ai tout de même voulu pointer le bout de mon nez. D’après le peu d’informations que j’ai, ma maman aurait subis deux fausses couches qui l’ont beaucoup affectée, le contexte social était plutôt difficile, les conflits étaient fréquents, mon père n’était pas vraiment présent et ma maman a fini par faire une dépression. J’aimerai souligner que l’information de la dépression, je l’ai eu par ma kinésiologue, et suite à un questionnement un peu insistant, j’ai fini par avoir la confirmation avec ma mère. Elle m’a ajouté, qu’elle était extrêmement stressée et que ce n’a pas été période simple. Car mes parents ont eux aussi un lourd passé, avec leurs lots de blessures et traumatismes. D’ailleurs nous portons le fardeau de nombreuses générations. Ils ont été au mieux de ce qu’ils pouvaient et j’ai beaucoup d’affection et d’amour pour eux. Je grandi dans ce cadre familial, puis à l’âge de 3-4 ans je me suis mis à faire ce que l’on appel des spasmes du sanglot… suite à une frustration, je ne savais pas traiter correctement l’information au niveau de mon cerveau, je tombais dans les pommes de rage à presque ne plus pouvoir respirer. Je menais la vie dure à mes parents. On sait aujourd’hui avec l’imagerie cérébrale, que le stress, les peurs, les dépressions pendant la grossesse affecte le fœtus, ils peuvent engendrer des troubles cognitifs, des difficultés au niveau cérébrale. Je pense que ça a été mon cas. C’était tellement intense que j’ai dû voir quelques spécialistes… ils avaient peur que mon cerveau soit affecté. Finalement avec du temps et de la bienveillance, je m’en sors bien et la vie continue… Vers 4-5 ans, j’étais dans une petite cité dans le 92 à l’extérieur de Paris. J’étais dans une école, où il y a des jeunes en situation de précarités sociales avancés. Malgré les bonnes volontés des institutrices et surveillants, un garçon plus grand que moi me menait la vie dure. J’ai vécu des évènements traumatiques comme avoir été enfermé dans un caniveau sous un tat de feuille. « Anecdote provenant de ma grande sœur ». Bref, j’ai été mal mené. Je n’ai aucun souvenir, je me souviens juste,
Conseils, infos, témoignages et exercices. Vous trouverez dans ce podcast une multitudes de choses qui vous permettront de mieux comprendre la façon dont les émotions fonctionnent. Faut-il laisser pleurer bébé ? Que se passe t-il au niveau de son cerveau ? Comment faire pour améliorer les choses ? etc… L’émotion vient du latin « ex-movere » qui signifie mouvement vers l’extérieur. C’est une sensation interne qui donne des informations sur une situation et qui va vers l’extérieur. L’émotion est influencée par les pensées (interprétations et observations) et est filtré par les expériences. Les émotions chez l’enfant sont essentielles, car elles donnent des informations sur l’environnement qui l’entoure. IL y a deux groupes d’émotion : Les émotions primaires, qui elles sont automatiques, reflexes et étroitement liées aux états du corps. Paul Ekman en se basant sur les expressions du visage en dénombre 6 : la peur, la colère, la tristesse, le dégoût, la joie et la surprise. Seul la surprise est double (Bonne surprise ou mauvaises surprise). Ensuite les émotions secondaires, plus complexes et là le corps n’est pas toujours mobilisé. Lié à la maturation cérébrale et font appel à des processus cognitifs élaborés. Elles seraient liées à l’image de soi et à l’estime de soi. Le mécanisme d’une émotion chez l’enfant se déroule en 6 phases : J’observe une situation J’interprète cette situation Je ressens des sensations physiques Je ressens l’émotion Verbalisation ou non de l’émotion Passage à l’action ou pas. Il est parfois difficile de considérer à quel point les émotions de nos enfants sont primordiales et aussi celles qui sont désagréables, pour pouvoir y faire face. Il est important de prendre en considération que les émotions sont liées à des changements physique et physiologique comme l’activation et la modification des amygdales, des glandes endocrines, sécrétion plus ou moins importantes d’hormones. Tout n’est pas sous le contrôle de la volonté, chaque enfant n’a pas la même sensibilité sur les plans physiologique et hormonales. La gestion des émotions est aussi grandement liée à la maturation du système nerveux et cérébral. Au départ tout est ressenti, la réflexion ne vient qu’après un certain temps. Quand vous voyez un enfant crier et pleurer, ce n’est pas forcément le reflet d’une mauvaise gestion de ses émotions, mais elle est lié à l’immaturité du développement de certaines aires et connections cérébrales. Par moment nous nous sentons démuni face aux émotions de nos petits bouts. Qu’est-ce que vient favoriser le bon développement des émotions ? 1°) les émotions sont en lien avec le développement langagier. Les émotions doivent aller vers l’extérieur et donc plus l’enfant grandi plus il est en mesure de pouvoir identifier, exprimer et comprendre les choses. Ça lui permet de vivre correctement ses émotions. D’ailleurs apprendre le langage des signes à son bébé, lui permettrai de s’exprimer plus tôt et donc aura très certainement un impact sur la gestion de ses émotions. Je rappe qu’actuellement notre bébé à 9 mois et nous essayons de lui apprendre quelques signes qu’il reproduit sans forcément y mettre de sens mais ça va venir. 2°) La sécurité, le lien d’attachement que vous allez créer avec votre enfant dès la naissance va lui donner la possibilité d’expérimenter la vie avec un sentiment de confiance et de sécurité ce qui viendra favoriser son autonomie. Vous avez été quelque uns à me demander s’il était possible de traiter de l’autonomie dans mon prochain podcast, je m’y colle prochainement. Synthèse des éléments dont dépendent les émotions : LE facteur tempérament-hérédité, les changements physiologiques et hormonaux, la maturation cérébrale, développement cognitif et intellectuel, développement du langage et le sentiment de sécurité interne, et la science à découvert que certaines bactéries dans notre estomac auraient également une influence… ça fait beaucoup de paramètres à prendre en compte.
Cela fait déjà un petit moment que nous nous inquiétons de l'impact des écrans sur les enfants. Informations scientifiques, conseils, témoignages et astuces sont au programme dans ce podcast.
L’article Les écrans et nos enfants – Pourquoi faut-il les en préserver ? est apparu en premier sur L'Essentiel des Parents.
Le tire-allaitement au travail Sachez qu’il est tout à fait possible de continuer l’allaitement maternel même en reprenant le travail. C’est un choix et une motivation à prendre et à entretenir mais c’est possible ! Quelles motivations pour continuer l’allaitement quand on reprend le travail ? Garder un lien avec son enfant au travail, autrement dit ne pas se couper de son rôle de mère pendant son emploi extérieur. Rien que de le noter, on peut voir l’investissement que cela demande : deux jobs en même temps. Donner le meilleur aliment qui soit pour son bébé : notre lait maternel. Allaiter le plus longtemps possible. Ma motivation personnelle c’est trouvé précisément ici. Je me disais “si je ne nourris pas mon bébé, mon bébé va mourrir”. Ça peut sembler exagéré mais c’était viscéral. Sur la durée, je dirai aussi que je l’ai pris comme une sorte de challenge : allaiter le plus longtemps possible, tenir a minima la recommandation de l’OMS des 6 premiers mois de vie, dans l’idéal aller jusqu’aux 3 ans. Maintenir une lactation, une production de lait suffisante pour un allaitement exclusif. Comment entretenir son allaitement au travail ? Tirer son lait régulièrement, dans l’idéal sur le même rythme que les tétées. Boire énormément d’eau. Stimuler la lactation : musique relaxante, sons de votre bébé qui tète, photos et vidéos de votre petit, boire de la tisane d’allaitement à base de fenouil et fenugrec. Pour ma part, j’ai allaité ma fille pendant 7 mois exclusivement et 15 mois au total. J’ai repris le travail quand elle avait 2 mois et demi. Cela fait quasiment 1 an à tirer mon lait au travail. Je tirais mon lait 3 à 4 fois dans la journée au début. A 10H, midi, 15h, et si besoin, avant de quitter le bureau. En fait j’ai gardé mon rythme des tétées mais au tire-lait au bureau. J’allaitais ma fille avant de partir le matin et en revenant le soir, ainsi que toute la nuit. Oui, oui, c’est dur ! 😭 Il est tout à fait possible de tirer son lait à son travail ! Cela demande une certaine organisation et logistique (soyez motivée). Cela demande aussi de “se battre”, en tout cas de ne pas lâcher le morceau (persévérance te revoilà). Un dégagement d’une dizaine de minute et d’une petite pièce fermée sont une opportunité à saisir ! Une petite pièce fermée pour un peu d’intimité Au bureau, on m’a laissé accès à une salle que je réservais pour les 15 minutes que nécessitait mon tire-allaitement. Il se trouve que je travaillais aussi un jour par semaine directement chez un client. A mon retour de congé maternité, j’ai expliqué à mon client que j’allaitais mon enfant et que je souhaiterai avoir accès à une pièce fermée pendant 15 minutes deux fois dans la journée. Cela a été compliqué de trouver une salle qui ne soit pas vitrée ! Une seule salle a répondu au critère d’intimité dans un immense immeuble, siège de l’entreprise qui doit se composer de 3/4 de femmes. De quoi se poser des questions… Concrètement, j’ai quand même souvent été menée à devoir tirer mon lait dans une cabine de toilettes. Quel tire-lait utiliser ? Je louais un tire-lait électrique transportable qui se branche sur secteur. Le tire-lait électrique Spectra S1 (en photo à la Une) que je louais chez Suckle. La location du tire-lait est remboursé par la Sécu. Ensuite je me suis acheté un tire-lait manuel Medela, qui se transporte beaucoup plus discrètement et qui est plus léger. Pratique à glisser dans son sac à main quand on sort sans bébé. Tire-allaitement au travail : convenances perturbées Fraîchement revenue de mon congé maternité, toujours baignée dans ma bulle familiale et magique de la naissance et de la Vie, j’étais très naturelle au travail. L’expérience de la maternité m’a énormément assouplie sur un ensemble de croyances, de principes et de stress. Au début je parlais ouvertement de l’allaitement et j’ai facilement dit que j’avais besoin d’un espace et de temps pour le tire-allaitement. Pour rappel, cela est inscrit dans le Code du Travail et éventuellement comp...
Comment gérer le retour à la « vie normale » une fois bébé arrivé ? Eh bien, la vie est différente. Il est avant tout question d’organisation, d’organisation du temps. C’est l’aspect logistique que nous allons voir dans cet article pour anticiper le retour au travail notamment. Nouvelle maman née, jeunes parents jetés dans la nature… « Pourquoi on ne m’a pas prévenu ? » telle était la question que nous abordions dans notre précédent article sur tout ce qu’on ne vous dit pas quand vous devenez maman et papa. Aujourd’hui, nous sortons du cocon familial après les quelques semaines post-accouchement. Le retour congé maternité : quand ? comment ? Une logistique à anticiper : le congé parental Pour un premier enfant, un conseil que je souhaite transmettre, et que je me serais envoyé en prévention, est de réfléchir justement à « l’après congé maternité« . Le congé maternité passe très vite et le retour au travail approche rapidement après l’arrivée de bébé. À adapter bien évidemment selon qui vous êtes, votre approche et votre situation pendant la grossesse et les premiers mois de bébé. Combien de temps dure le congé maternité ? Le congé maternité dure en France 16 semaines dans le cas d’une première et seconde grossesse simple. Combien de temps dure le congé maternité après l’accouchement ? Le congé maternité post-natal compte 10 semaines pour 6 semaines pré-natales. Il est judicieux de prolonger la durée du temps à la maison avant la reprise du travail. Si vous en avez la possibilité (et des solutions peuvent se trouver : toute aide est bienvenue, osez demander !), posez vos jours de congés cumulés à la suite du congé maternité, puis enchaîner sur un congé parental, pourquoi pas à temps partiel ou mi-temps. Je trouve en effet la reprise du travail rude aux à peine 2 mois et demi de bébé. Rude pour cette séparation brutale et du jour au lendemain d’un équilibre et d’une relation qui viennent à peine de se créer, y compris la mise en place de l’allaitement. Rude pour le corps pas encore tout à fait remis de l’expérience de la grossesse et de l’accouchement et encore en pleine métamorphoses, je pense notamment à la rééducation périnéale et abdominale. Une logistique à anticiper : le mode de garde Garder bébé pendant que les parents travaillent Ensuite, la question du mode de garde de bébé se pose. L’un des deux parents peut-il rester à la maison ? Un membre de la famille peut-il aider un jour ou deux par semaine ? Si vous travaillez tous deux, vous pensez probablement à une garde externe : assistante maternelle, auxiliaire parentale, crèche ? Garder bébé pendant que les parents se retrouvent Une autre question intéressante à se poser est : comment pensez-vous et souhaitez-vous aménager des moments solitaires et des moments en amoureux sans bébé ou en sortie, les soirs, le week-end ? C’est en particulier sur cet aspect de la vie que la famille proche peut être de bon recours, car plus disposée à répondre pour un soir, une nuit ou un même un week-end. Les baby-sitters (et encore plus les baby-sitters spécialisés nourrissons) sont rares et c’est une démarche longue de recrutement. D’ailleurs si vous avez des suggestions sur comment trouver une bonne baby-sitter je suis preneuse 🙂 Se sentir en confiance avec la personne en charge de garder bébé La question que je trouve fondamentale derrière est celle de la confiance en une personne tierce pour garder, veiller, prendre soin de votre bébé pendant votre absence. Si le sujet vous intéresse, découvrez comment faire garder son bébé par les grands-parents peut être rassurant. Il y a aussi les choix, les positions que vous souhaitez prendre pour l’éducation de votre enfant, son confort et son bien-être : pas d’écran, régime alimentaire particulier, punitions etc. Retour au travail après congé maternité ou parental « Retourner comme avant alors que nous ne sommes plus pareilles » c’est la phrase qui m’est venue en tête quand j’ai préparé cet article.
Cet article a pour objectif de venir favoriser l’autonomie des enfants (à partir de 3 ans environ). Le bon Positionnement Effectivement, selon Jean Jacques Crèvecoeur dans le livre « les enfants de l’autonomie », il y a deux façons de concevoir l’enfant: soit un vide à remplir soit un potentiel à révéler. Autant vous dire que j’ai choisi mon camp. Mon positionnement intérieur consiste à prendre conscience, que l’enfant que j’ai en face de moi est « un potentiel à révéler ». Cela parait simple et pourtant… Notre système d’enseignement actuel n’est absolument pas basé sur ce principe. Il faut remplir l’enfant de connaissances, de calculs, de formules etc… Néanmoins nous félicitons tous les éducateurs, professeurs, instituteurs etc… qui réalisent des travaux formidables en adéquation avec ce principe. Merci, merci et encore merci. Je vous partage cette belle citation de Célestin Freinet, à méditer 🙂 « L’enfant naît et grandit comme le grain de blé. Si le milieu où il se trouve assure les principes essentiels à son alimentation, ni trop dilués, ni trop concentrés, dans une atmosphère agréable, ensoleillée de vive lumière et d’affection attentive, le jeune être monte lui aussi avec le maximum de puissance dont il est capable. Il remplit alors sa destinée du moment qui est d’accroître ses cellules dans l’harmonie organique et de s’ouvrir à la vie. Mais si ses besoins organiques ne sont pas satisfaits comme l’exige sa nature, l’individu, inquiet et troublé cherche obstinément le moyen de parer à ces déficiences qui lui sont une obscure souffrance. Son corps s’étiole, son intelligence se ferme, mais jusqu’au dernier souffle de vie persistera cet incessant effort qui le poussera à réaliser l’ordre informulé mais impétueux de sa destinée. » Celestin Freinet Apportons aux enfants un environnement stable, bienveillant et riche sensoriellement parlant. Avez vous déjà entendu parlé de la maïeutique de Socrate ? Mon petit côté philosophe ne me quittera sans doute jamais. Cette méthode est extrêmement ancienne et pourtant, elle n’a pas pris une ride. Je l’ai constamment utilisée dans le milieu professionnel et personnel. (Sincèrement les résultats sont fabuleux). Pour faire simple… L’objectif est de parvenir à faire « accoucher » l’interlocuteur de la réponse qui lui est adapté. Finalement c’est partir du principe que chaque individu est porteur de bonnes réponses. Amenez votre enfant à s’interroger, à réfléchir et aidez-le à révéler ses potentiels. L’écoute Pour que l’alchimie soit parfaite, ajoutez-y de l’écoute active, bienveillante et empathique. Arrêtons de nous auto-centrer sur nos propres réflexions et réponses. Acceptons de faire un pas de côté en focalisant notre attention sur l’autre. Apportez à votre enfant ce sentiment de « sécurité intérieure ». Il faut lui permettre de se reconnaître comme une personne digne d’estime et capable d’influencer le cours de sa vie. Avec ça, vous remarquerez quotidiennement, l’incroyable évolution de l’autonomie chez votre enfant. Si vous êtes arrivé à cette partie de l’article, vous venez d’obtenir le titre de parent accoucheur, félicitations et bienvenue. Comment faisons-nous pour rendre notre enfant autonome ? Le processus d’autonomisation ou d’accouchement de votre enfant en 7 étapes. Tiré du livre « Les enfants de l’autonomie » de Jean-Jacques Crèvecoeur. Utiliser les situations banales du quotidien pour vous exercer. Prenons un exemple : Votre fils âgé de 5 ans, refuse de se couvrir davantage pour aller dehors alors que le temps est humide et froid. Malgré des explications adaptées, bienveillantes et aimantes. Il vous tient tête, il est fortement en colère et ne désire plus vous écouter. Que faites vous ? 1 : vous l’attrapez par la peau des fesses et lui dites « privé de sortie », va dans ta chambre ! 2 : Vous continuez avec vos explications, pour savoir qui est le plus têtu ! Je pense que nous sommes malheureusement des champions dans cette catégorie.
Le voici enfin ! J’ai mis très longtemps à rédiger cet article qui est d’ailleurs assez long (coupez la musique, prenez une tisane). Je l’ai découpé en deux parties : ce premier article traite vraiment du sujet des premiers moments et premières expériences avec bébé. J’y aborde tous les aspects qui me semblent important de connaître à partir du moment où bébé a pointé le bout de son nez. Temps de lecture : 10 min Accompagner maman et le couple de jeunes parents Dans cet article, vous découvrirez dans un ordre quasi chronologique les différentes phases qui suivent l’accouchement et les débuts de la parentalité. J’espère que vous y trouverez des clés sur ce que vous traversez et l’essentiel pour vous en sortir sans trop de souffrance. Faire face à l’arrivée de bébé Le rétablissement du corps Une nouvelle organisation à trois : du couple à la famille Devenir parents Dépression post-partum Penser à soi Entretenir son couple Le soutien de la famille Les 12 semaines cocon : maman s’occupe de bébé et d’elle-même, papa s’occupe de la maison et des tâches domestiques. Les visiteurs apportent à manger et soutiennent la jeune famille. Une attention collective : que les gens aient du bon sens dans les transports en commun et les lieux publiques et aident les jeunes parents. Faire face à l’arrivée de bébé Pendant la grossesse, nous sommes focalisés sur cette expérience, sur le moment présent, sur ce qui nous arrive. Nous sommes principalement focalisés sur la maman qui porte l’enfant et préparons du mieux qu’on peut l’arrivée de bébé : préparation à l’accouchement, à l’expérience du corps, préparation psychologique à ce qui va arriver pour le couple, préparation de la chambre de bébé et du premier matériel nécessaire. Je vous invite à partager ce qu’il en a été pour vous, mais pour ma part, je n’étais pas du tout préparée à ce qui allait se passer après l’accouchement. Les premiers jours, les premières semaines avec bébé. L’impact que ce bouleversement allait avoir sur notre couple. N’ayant pas eu dans mon entourage de jeunes parents, mamans ou bébés, mon éducation sur le sujet s’est limité aux quelques cours auxquels je suis allée de préparation à la naissance (la prochaine fois j’irai à tous les cours assidûment !). Dans tous les cas, l’arrivée d’un bébé chamboule tout et c’est pourquoi il est primordial d’être accompagné. Toute aide est bienvenue. C’est une phrase clé à retenir ! La naissance d’un enfant est une expérience qui se vit pleinement et c’est aussi l’occasion de bousculer tous nos préjugés et toutes nos barrières. C’est un moment privilégié au cours duquel il faut saisir l’occasion de demander. Lors des premiers rendez-vous avec les sages-femmes, la question qui nous a été posée a été : « Avez-vous de la famille ou des amis proches de chez vous ? ».Je me demandais pourquoi on nous posait cette question. Un sentiment sautait en moi et disait « Nous sommes bien assez grands pour gérer cela seuls ! ». Je comprends aujourd’hui que ce sentiment est né d’un phénomène de société où chacun tend à prouver qu’il peut (ou doit ? au vu de la société) être indépendant, et en particulier la femme qui, elle, tend à jongler avec plusieurs plans (carrière, famille, féminité, libertés). Nous répondions « Non » à la question et le sujet n’était pas plus creusé. En vérité, c’est en particulier à l’arrivée de bébé que nous sommes très soulagés d’être entourés par nos familles et nos amis. Ils apportent un soutien matériel et psychologique indispensables pour traverser le chamboulement que nous allons connaître. Le rétablissement du corps La mère vit une longue transformation de son corps pendant la grossesse et elle est loin de retrouver son corps de jeune fille dès bébé sorti ! Au contraire, je dirais même que le corps est marqué à vie (c’est encore plus parlant lorsque, comme moi, la mère a eu une césarienne). Le rétablissement du corps prend un certain temps après l’accouchement. La femme doit prendre soin de son plancher pelvien,
The podcast currently has 10 episodes available.