Bonjour et bienvenue dans le podcast de l'IA par l’IA qui vous permet de rester à la page ! Aujourd’hui : mise à jour de l'API de Mistral, surveillance de la faune par IA, modèles d'IA ouverts, intégration d'Elasticsearch avec OpenShift, consommation énergétique de l'IA, et régulations sur les modèles d'IA.Commençons par Mistral, qui a récemment dévoilé une mise à jour majeure de son API, introduisant les "API Agents". Ces agents d'IA, alimentés par de grands modèles de langage, peuvent planifier et exécuter des tâches de manière autonome. Une nouveauté est la gestion de l'état de la conversation côté serveur, simplifiant l'interaction continue. Mistral a également introduit des "transferts d'agents", permettant à un agent de déléguer des tâches à d'autres, optimisant ainsi l'efficacité. Cette mise à jour s'accompagne du lancement de l'Agent Development Kit en Java, facilitant la création d'agents IA avec un projet modèle disponible sur GitHub.Passons à la surveillance de la faune. Un nouveau flux de travail open-source utilise l'apprentissage profond pour traiter les données massives générées par les caméras de surveillance. Déployé via Docker, ce système permet la détection, le comptage et l'identification des espèces animales, intégrant les résultats dans le logiciel Camelot. Ce processus, testé avec succès sur la faune de Tasmanie, offre une solution accessible aux écologistes, même sans expertise technique.En parlant d'ouverture, Ben Lorica, ancien de Google, promeut des modèles d'IA "inconditionnellement ouverts". Oumi Labs, sous la direction de Manos Koukoumidis, incarne cette vision avec HallOumi, un modèle de vérification des affirmations. L'ouverture totale, incluant les données et le code, est essentielle pour la collaboration et l'amélioration des modèles. Oumi Labs offre une plateforme flexible pour expérimenter et améliorer ces modèles, soulignant l'importance de la transparence pour aborder les défis de sécurité et de biais.Sur le front technologique, l'intégration d'Elasticsearch avec OpenShift permet de développer rapidement des applications IA utilisant la recherche vectorielle. Ce modèle validé, "AI Generation with LLM and RAG", combine les capacités de conteneurisation de Red Hat avec la puissance d'Elastic, facilitant la création d'applications de génération augmentée par récupération.Cependant, l'essor de l'IA n'est pas sans conséquences. La consommation énergétique de l'IA suscite des inquiétudes croissantes. L'inférence, et non l'entraînement, représente désormais la majorité des besoins énergétiques. Alex de Vries-Gao estime que l'IA pourrait bientôt dépasser la consommation énergétique du bitcoin. Les centres de données, souvent situés dans des zones de stress hydrique, aggravent ce problème, soulignant l'urgence de solutions durables.Enfin, Civitai, une plateforme de partage de modèles IA, a interdit les modèles générant la ressemblance de personnes réelles. Cette décision répond à des régulations croissantes aux États-Unis et en Europe, visant à freiner le contenu pornographique non consensuel. Malgré ces efforts, les créateurs peuvent toujours contourner ces restrictions, posant des défis continus pour la régulation de l'IA.Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans L'IA Aujourd’hui !
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