Share Ma dernière séance de psychanalyse
Share to email
Share to Facebook
Share to X
By Guillaume Bonnet
The podcast currently has 13 episodes available.
Comment faire pour apprendre à s’aimer et à aimer l’autre ?
C’est cette quête fondamentale que Serge a explorée sur le divan : apprivoiser son hypersensibilité - il est « zèbre » avec des troubles de l’attention. Faire avec l’abandon - ses deux pères sont partis brusquement et se créer sa propre définition d’un ‘vrai’ homme :
Un homme qui a le droit de pleurer devant le Roi Lion.
Un homme qui apprend à dire ses émotions, sa colère, sa tristesse. Parce que - et il cite Françoise Dolto : « Tout ce qui n’est pas exprimé s’imprime »
Un homme qui n’a plus besoin de l’alcool pour se sauver.
Et surtout, un homme qui n’abandonne pas ses enfants à son tour.
Serge a été barman, chanteur guitariste, père au foyer (le plus beau métier selon lui) et il est maintenant psychanalyste. Il nous offre un double témoignage : dans cet épisode il nous raconte son chemin d’analysant et dans le prochain, vous pourrez l’entendre sur son chemin d’analyste.
Visitez le site internet de Serge : https://www.sergesommer.com
✅ Recevez les nouveaux épisodes directement par email : https://eepurl.com/hyKnQ5
Imaginez, vous êtes en analyse depuis plus de 3 ans et un jour vous recevez un texto pour dire que c’est terminé. Sans explication.
C’est ce qui est arrivé à Hélène. Son analyste aurait même inventé un secrétariat médical fictif pour lui annoncer la nouvelle. Elle nous raconte cette fin violente et traumatique.
Mais le témoignage d’Hélène n’est pas une logorrhée haineuse anti-psychanalyse : elle raconte comment la psychanalyse l’a aidée. Comme une médecine de guerre, l’empêchant de sombrer à son retour de Syrie où elle est humanitaire. Le divan c’est son cocon, un espace pour enfin prendre soin d’elle, se libérer de sa culpabilité, se dénouer et même devenir maman.
Très bonne écoute et à bientôt :-)
Cédric nous raconte ses 14 années sur le divan. La conquête de sa timidité, l’arrêt de son analyse parce qu’il tombe amoureux, les derniers mots de son analyste, l’indicible et sa censure sur le divan, et ce vertige quand on ose (enfin) dire.
Vous allez l’entendre, Violaine dit beaucoup non. Elle refuse mes questions pour y répondre à sa manière, juste après.
Dire non. Taire. Dire ce qu’elle veut, c’est un des apprentissages clé de son analyse. Avec Violaine, on questionne le bienfait de la parole. Cette ancienne professeur de grec m’apprend qu’en grec on emploie le même mot pour remède et poison. Pharmakon. Pour elle, la parole c’est le pharmakon de la psychanalyse, un remède autant qu’un poison.
On parle de sa posture d’analyste, de la fin de l’analyse et d’une de ses dernières séances les plus marquantes : celle de cette patiente dont le mari fait irruption en salle en attente et exige de venir dans le cabinet avec elles…
En mettant fin à son analyse, Sylvie a découvert son analyste "sans ses masques" comme elle dit. Voilà l’histoire : quelques mois après sa dernière séance de psychanalyse, Sylvie reçoit un appel : c’est son analyste. Il a besoin d’elle. Il est accusé d’abus et de passage à l’acte sur plusieurs patientes. Il veut que Sylvie témoigne pour le défendre.
Et pourtant il sait que Sylvie a été victime d’inceste. C’est ce qu’elle a travaillé avec lui pendant 10 ans. Malgré ça, il va la manipuler pour obtenir son témoignage.
Mais Sylvie ne résume pas sa psychanalyse à cette épreuve finale. Elle me raconte comment ses 10 ans sur le divan l’ont aidé à dire l’indicible, à être entendue pour la première fois et à se reconnecter à elle, à son corps, à son désir pour définir et conquérir sa place de femme, d’autrice et de thérapeute.
Dans ce témoignage, Sylvie me raconte aussi les limites du silence "très lacanien" de son analyste. Comment elle serait restée "en cours de construction" comme elle dit si elle n’était pas allé chercher une aide et des outils plus concrets pour sortir de ses mécanismes auto-destructeurs.
*SOS Inceste : https://www.sos-inceste-violences-sexuelles.fr
Angélica est fille de psychanalyste : elle s’est allongée la première fois sur un divan au Brésil à 14 ans.
Elle raconte comment la psychanalyse lui a permis un double déclic pour s’émanciper d’une légende familiale : elle a mis à jour un malentendu à propos de son père et révélé la part toxique de son rapport avec sa mère. Sur le divan, elle a pu penser et panser son lien à la maternité et à la famille.
Angelica nous raconte aussi les limites de la psychanalyse, du silence de ses analystes et pourquoi elle a mis fin à son analyse pour aller "plus dans le concret" avec une psychothérapie.
*PS - Si vous aimez ce podcast, dites-le moi ! Prenez quelques secondes pour aller sur votre application Apple Podcasts et mettez 5 étoiles ou un petit mot d’encouragement. Je développe et monte chaque épisode seul avec les moyens du bord - et votre soutien me donne de l’énergie
Freud disait qu’une psychanalyse est réussie quand on a réappris à aimer et à travailler. Or comme le dit Laétitia, le "mari-enfants-monospace" ce n’est pas pour elle. Alors quelle vie veut-elle ?
Laetitia nous raconte ses 17 ans en analyse à la découverte de sa singularité, de ses failles et de ses désirs. Elle raconte le vertige qui l’a saisie sur le divan, la profonde dépression qu’elle a traversée, la reconnexion à sa part d’artiste peintre et poète, et le long chemin jusqu’à l’évidence de cette dernière séance.
Sa psychanalyse en un mot ? Ambivalence. Et elle va nous raconter pourquoi.
Vous imaginez, vous, trinquer au champagne avec votre psy à la fin de votre dernière séance ? C’est comme ça que Magali, 45 ans, a terminé ses 6 ans d’analyse. Elle nous raconte cette dernière séance "hors-norme" et comment en se lâchant sur le divan elle a pu lever des voiles, changer son rapport à ses parents, sortir de la honte et des normes pour devenir la femme, l’artiste et la mère qu’elle voulait.
Sandrine, 55 ans, a terminé son analyse et elle est devenue psychanalyste : elle raconte comment la psychanalyse l’a aidée à faire la paix avec son passé, à faire le deuil de sa maman et à se libérer de fausses croyances qui la bloquaient.
Sandrine est loin du cliché de l’analyste mutique aux propos abscons : elle se raconte avec des anecdotes parlantes qui aident bien à comprendre ce qui se passe sur le divan et comment ça débloque concrètement.
The podcast currently has 13 episodes available.