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Quel avenir pour le transport à horizon 2050, la multimodalité et l’intermodalité, seront-elles au\xa0cœur de nos déplacements ? À une heure où l’urgence climatique se fait de plus en plus pressante, et où la situation économique va probablement, volens nolens, nous amener à modifier nos comportements en matière de transports, arrivent de nouveaux\xa0concepts pour le transport de personnes comme l’intermodalité ou la multimodalité. Visionary Marketing a demandé à un expert, Jean-Marie Madoré, fondateur de\xa0la société Mobility Partner, nous a éclairé sur ce sujet lors d’un webinaire que nous avons organisé avec lui sur ce sujet le 15\xa0avril et qui est disponible en replay ci dessous.
\nL’intermodalité\xa0est-elle l’avenir du transport à horizon 2050 ?\n
La pression climatique monte de jour en jour nous avertit le GIEC. N’est-il pas le temps de passer à l’intermodalité, et celle-ci est-elle l’avenir du transport ? Réponse dans un webinaire qui aura lieu le 15\xa0avril 2022 à 8\xa0h ?
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\nIntermodalité et multimodalité, qu’est-ce que c’est ?\n
L’intermodalité désigne le fait d’utiliser au moins deux modes de transports distincts au cours d’un même trajet (vélo, bus, car, train, tramway, covoiturage, etc.). Elle est différente de la multimodalité qui signifie la présence de plusieurs choix de transport différents entre deux lieux.
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L’intermodalité désigne le fait d’utiliser au moins deux modes de transports distincts au cours d’un même trajet
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Plus précisément, on parle d’intermodalité lorsqu’un voyageur prend le bus puis le train pour atteindre sa destination, mais on parle de multimodalité lorsqu’il a le choix entre le train ou la voiture pour s’y rendre.
\nFavoriser la mobilité durable\n
Depuis plusieurs années, les collectivités délaissent le modèle du “tout-voiture” au profit des transports en commun, voire des modes de mobilité « doux » comme le vélo.
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Sortir du «\xa0tout-voiture\xa0» et passer à la multimodalité ou l’intermodalité : est-ce l’avenir du transport ?
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À Paris, les pistes cyclables ne cessent de se développer, et le nouveau plan vélo (2021-2026) prévoit la création de 130\xa0km de nouvelles pistes pour faire de Paris une ville 100\xa0% cyclable. (cf. Paris.fr).
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[NDLR Ces\xa0aménagements vont coûter 80 millions d’euros au total. Ce qui est «\xa0à la fois beaucoup et peu\xa0» explique David Belliard, élu EELV de Paris «\xa0car c’est ce que coûte un kilomètre d’autoroute\xa0» – source BFMTV]
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Les pistes cyclables se développent aussi en dehors des zones urbaines comme par exemple la Vélomaritime entre Dunkerque et Roscoff en Bretagne soit environ 1 500 kms continus de pistes.
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Bientôt 130\xa0km de pistes cyclables supplémentaires dans Paris pour en faire une ville 100\xa0% cyclable. Sur la bonne voie, même si la Hollande reste en tête du peloton.
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Mais ce n’est encore rien par rapport à l’utilisation du vélo aux Pays-Bas où il est considéré là-bas comme un moyen de transport à part entière (cf. « Pourquoi pas le vélo ?» de Stein van Oosteren).
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Le monde des transports a beaucoup souffert de la crise du covid, mais qu’est-ce en regard des autres crises, actuelles et à venir ? Il est temps de penser un avenir de la mobilité et peut-être de la multimodalité —\xa0dessin de Pascal 5-03-22 le devoir (Québec).
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Pourquoi pas le vélo ?
\nIntermodalité : un moyen pour optimiser l’offre de transport collectif\n
L’objectif des pouvoirs publics locaux est de préserver la qualité de vie des riverains, aussi bien du point de vue écologique que sonore.
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À ce sujet, sept collectivités volontaires comme Nice, Paris, Rueil-Malmaison et la haute vallée de Chevreuse ont été retenues pour les tests sur sites qui se sont déroulés entre novembre 2021 et janvier 2022. (cf.ecologie.gouv.fr)
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Dans ce contexte, l’intermodalité, si elle est bien pensée, permet aux collectivités d’optimiser leur offre de transport collectif et d’attirer les voyageurs en leur proposant des solutions de mobilité plus vertes, mais aussi potentiellement plus rapides et économiques.
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L’analyse des comportements de mobilité met en évidence un effet de seuil très marqué autour de 100kms, entre les mobilités locales (dont celles du quotidien) et les autres mobilités (cf. autorité-transports.fr).
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Entre 2017 ET 2019, le marché des transports collectifs de plus de 100 kms a cru de 12\xa0% en termes de voyageurs et de 13,7\xa0% en voyageurs/km
\nLimiter l’usage de la voiture dans les agglomérations\n
L’étalement urbain est une réalité qui se renforce depuis maintenant 50 ans, avec la centralisation des activités économiques en ville et l’implantation des lieux de résidence en zone périurbaine.
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Dans ces zones périurbaines, 40\xa0% des résidents doivent aller en ville pour travailler, mais aussi pour accéder aux commerces ou lieux de loisirs. Souvent, ils s’y rendent en voiture.
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Résultat : les agglomérations doivent faire face à des problèmes majeurs d’engorgement, de stationnement et de pollution.
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Les voitures personnelles sont notamment l’un des principaux facteurs de pollution au niveau urbain, puisqu’elles représentent 60,7\xa0% des émissions totales de CO2 dues au transport routier en Europe.
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Pourquoi pas le vélo en effet ? Le Brompton de Visionary Marketing de retour du travail
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Face à cette situation qui contribue à dégrader le cadre de vie urbain, l’intermodalité peut représenter une solution intéressante pour les villes
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En rendant le transport doux et collectif plus attractif, elle leur permet de proposer une véritable alternative à la voiture personnelle d’ailleurs très souvent occupée par une seule personne, ce qui encombre les rues sans être efficace.
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En ville, la voiture n’est pas seulement une nuisance sonore et une source de pollution, c’est aussi un facteur d’inefficacité majeur. La photo iconique de 200 personnes transportées selon les modes de transports prise à Seattle – source this is what efficiency looks like
\nProposer une offre de transports collectifs performante\n
L’intermodalité doit pouvoir apporter une réponse rapide et satisfaisante aux besoins en mobilité de la population.
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Pour cela, il importe que l’environnement urbain et interurbain soit adapté, les infrastructures de qualité et l’offre en transports collectifs suffisamment diversifiée, complémentaire et performante.
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Ce n’est qu’à ces conditions que les autorités organisatrices de mobilité pourront garantir la compétitivité du transport public par rapport au temps de parcours de l’automobile et permettre une mobilité sans voiture, tout au long du trajet depuis les couronnes les plus éloignées jusqu’au centre-ville.
\nOptimiser les Pôles d’Échanges Multimodaux (PEM)\n
Qu’ils soient interurbains, suburbains ou urbains, les PEM doivent faciliter le transfert des voyageurs et non pas les ralentir.
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Leur rôle est crucial dans l’expérience utilisateur. Si celui-ci juge que la combinaison des modes ne se fait pas de manière fluide et rapide, il aura tendance à renoncer aux trajets multimodaux, car les temps d’attente sont perçus très négativement par les passagers.
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L’aménagement optimal de ces pôles d’échanges, qui structurent aussi l’espace urbain, est donc primordial. Ils doivent être centraux et facilement accessibles.
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Ils doivent aussi être optimisés de manière à réduire les distances à parcourir à pied et générer un sentiment de confort et de sécurité.
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Le grand pôle intermodal de Juvisy-sur-Orge – image danielclerc.fr
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Le pôle intermodal de Juvisy-sur-Orge dans l’Essonne, par exemple, propose d’offrir la possibilité d’emprunter le RER C, le RER D, le bus et prépare l’arrivée de la ligne de tramway T7 en provenance d’Athis-Mons. La promesse de ce pôle est d’offrir :
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plus de confort, plus d’accessibilité, plus de temps gagné et plus de respect de l’environnement
\nLes tendances qui se dessinent\n
Les plateformes de MaaS pour Mobility as a service vont se développer, il s’agit d’une interface sur téléphone portable par exemple permettant de retrouver toutes les offres de transport disponibles en temps réel et à toutes les étapes du déplacement. Le but est de limiter le recours à la voiture en proposant une ou plusieurs alternatives.
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La mobilité intégrée permet quant à elle la possibilité de débloquer une voiture partagée par exemple en cas de besoin grâce à une carte prépayée notamment.
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Le service Moov’in Paris de Renault s’adresse aux 65\xa0% de Parisiens qui n’ont pas de voiture (plus encore si on exclut le 16e arrondissement)
\nProposer une tarification intégrée\n
Le dernier enjeu de l’intermodalité réside dans la tarification de ce type de trajets. En effet, l’utilisation de plusieurs modes de transport au cours d’un même trajet paraît plus attrayante si l’offre intègre un principe tarifaire adapté.
\nDes possibilités sont évoquées au sujet de la facturation :\n
\n- une facture mensuelle récapitulant l’ensemble des solutions de mobilité utilisées
\n- un système de forfait permettant d’utiliser autant de moyens de transport que souhaité (cf. le site internet canadien transportsviables.org)
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L’intermodalité est donc un enjeu majeur de la mobilité durable, un enjeu qui nécessite l’implication et la collaboration de tous les acteurs du secteur
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Pour les opérateurs de transport de voyageurs, être partie prenante à l’intermodalité nécessite notamment une évolution de leur mode de fonctionnement ainsi que l’automatisation du traitement de leurs données. (cf.pysae.com)
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Quelles sont les applications potentielles pour le fameux Métavers, dont\xa0tout le monde parle, dans le domaine du B2B à l’heure où Facebook a été rebaptisé Meta. J’hésite encore pour ma part entre deux graphies : Métavers ou Metaverse (voir la définition de Merriam Webster). Alors que les experts se demandent encore si un tel Métavers existe bel et bien pour le\xa0grand public et où Forrester répond à cela par la négative, je me suis tourné vers le célèbre groupe d’analystes indépendants pour faire la lumière sur ce qui pourrait ou non arriver dans le business to business\xa0pour ce qui est du\xa0Métavers. Mon invité du jour est donc JP Gownder de Forrester qui a partagé avec moi ses réflexions sur la façon dont le Metaverse pourrait évoluer dans divers secteurs et ce que l’avenir réserve au B2B dans ce domaine. J’ai trouvé cette discussion tout à fait éclairante, voici les pensées de JP sur le sujet.
\nQuelles pourraient être les applications potentielles du Métavers dans le domaine du B2B ?\n
La nouvelle page d’accueil de Meta, bienvenue dans le monde de la science-fiction. Nonobstant, quelles sont les applications potentielles pour le B2B ?
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Les technologies du Métavers semblent avoir des applications dans le domaine de la gestion des ressources humaines. La main-d’œuvre sera en effet plus distribuée qu’auparavant, prédit l’analyste de Forrester.
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De plus, les technologies que nous utilisons déjà, comme Slack, sont comparables à des salles de chat persistantes. Ce type d’outils a les caractéristiques d’un monde virtuel où les gens passent du temps de manière synchrone ou asynchrone.
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Mais cela ne nous donne toujours pas une version riche ni immersive du monde virtuel. Il existe des outils tels que Microsoft Teams et Zoom, qui sont plus visuels et offrent une représentation vidéo des participants.
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L’opportunité ici est de s’éloigner de ces paradigmes existants et de passer à quelque chose qui est un peu plus proche de la vie réelle
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On imaginera par exemple un groupe de personnes qui peuvent se réunir de différentes manières. Les individus pourraient notamment se promener dans une pièce de manière naturelle et interagir. Ils pourraient également se diviser en sous-groupes et s’immerger dans une expérience qui reflète le vivre ensemble du monde réel.
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JP Gownder de Forrester a répondu à toutes nos questions concernant les applications B2B potentielles des technologies du Métavers
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Il existe certains besoins non satisfaits des employés qui tentent de collaborer à distance. Permettez-moi d’ajouter une raison supplémentaire pour laquelle le Métavers pourrait être intéressant en B2B.
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La collaboration est un scénario important, mais un autre domaine potentiel est pertinent : celui de l’opérationnel avec la visualisation de jumeaux numériques (digital twins), d’un process de production ou de lieux distants
\nMétavers B2B : l’exemple du jumeau numérique (digital twin) de l’usine du futur de BMW\n
Essayons de mieux comprendre les enjeux du Métavers B2B à travers un exemple. Au travers du\xa0jumeau numérique de l’usine du futur de BMW, vous avez une compréhension incroyablement bien outillée de l’intégralité de l’usine. Les personnes impliquées dans ce projet peuvent ainsi passer du temps à étudier ce jumeau numérique de cette manière très visuelle.
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Ils peuvent s’y rendre et inspecter différentes parties des processus industriels et les améliorer au fil du temps. Ce genre d’utilisation privée des technologies Métavers se concentre sur l’acquisition et la modélisation des données.
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La simulation est également une application possible du Métavers en B2B. Par exemple pour ces constructeurs automobiles qui développent des véhicules à moteurs autonomes et qui désirent tester leurs créations dans un environnement 3D.
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Donc,\xa0je dirais que la collaboration, les jumeaux numériques et la simulation sont trois modes représentatifs de\xa0l’utilisation des technologies du Métavers en B2B
\nLes secteurs du B2B où le Métavers va jouer un rôle plus important que les autres\n
Dans le cas de la collaboration, il s’agira de secteurs tels que les services financiers, qui emploient un nombre considérable de travailleurs intellectuels. Des fonctions comme le marketing, dont les acteurs n’ont pas besoin d’être présents en personne, pourraient également rejoindre ce club.
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Cela dit, les réunions hybrides devraient être possibles sous ce mode également, même si cela demande un peu plus de temps pour comprendre comment cela fonctionnera exactement. Par exemple, vous pouvez disposer d’une salle de conférence bien équipée de caméras qui vous permettent de vivre des expériences communes entre ce Métavers et la réalité.
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Le deuxième groupe sera constitué de secteurs tels que l’industrie manufacturière, l’ingénierie et ceux dont la production s’appuie sur des usines, et qui se prêtent donc aisément au jumeau numérique.
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Enfin, les entreprises qui fabriquent des produits traditionnels finiront elles aussi par se tourner vers ces méthodes prédit l’analyste de Forrester.
\nPourquoi parle-t-on de Métaverse maintenant, est-ce à cause de Zuckerberg ?\n
Je pense que Mark Zuckerberg a lancé ce sujet et de manière très regrettable. En effet, les gens ne sont pas très friands de Facebook en raison de leurs ennuis liés à la confidentialité des données privées. De fait, ce Métavers est un peu trop associé à Meta à l’heure qu’il est.
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Cependant, Microsoft en parle depuis encore plus longtemps et le travail que la firme de Redmond a réalisé avec HoloLens et Microsoft Mesh\xa0le démontre parfaitement.
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Métavers B2B ou conférence web holographique ? À vous de décider – image\xa0Microsoft Mesh for Teams
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En fait, Satya Nadella a évoqué le Métavers comme un secteur propre à générer de la croissance pour Microsoft. De même, les entreprises qui se dédient aux Métavers de type industriel en parlent également.
\nApplications du Métavers en B2B\n
Il existe déjà des petits bouts de Métavers en B2B ici et là. Examinons les trois différentes catégories de technologies de communication qu’il concerne en gardant à l’esprit que nous n’en sommes qu’au tout début.
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L’espace de travail Meta horizon n’est pas encore utilisé et est assez nouveau. Mais ce que vous allez découvrir d’ici la fin de 2022, ce sont les promesses de Microsoft qui veulent croiser ces initiatives de Métavers et les intégrer dans Teams.
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Cela signifie que des centaines de millions de personnes y auront accès par tranches. Avec leurs avatars, ils auront la possibilité de créer une salle virtuelle et d’utiliser des tableaux blancs numériques.
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Cela se déroulera principalement dans un environnement 2D. Mais c’est ainsi que les jeux fonctionnent aujourd’hui. Les jeux auxquels nous jouons reproduisent du 3D sur écran plat, et c’est quand même une expérience immersive. Vous allez donc bientôt vivre une expérience de Métavers similaire à celle des jeux dans un environnement B2B.
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Microsoft Teams est sur le point d’être un cheval de Troie pour certaines de ces innovations. Les projets plus spécifiques comme les jumeaux numériques et la simulation nécessitent beaucoup d’investissements dans des environnements personnalisés. Ce sont de gros projets qui requièrent énormément de données
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Quand BMW s’est lancé dans ce type de projet, ils ne l’ont fait que dans une seule usine. Il leur reste désormais à généraliser cette démarche à d’autres périmètres. Les autres constructeurs automobiles qui conçoivent de grandes usines auront besoin de temps, d’investissements et de puissance de calcul.
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Mais cela va commencer à arriver au cours des prochaines années. En effet, dans de nombreux cas, il est clair que des jumeaux numériques (digital twins) de ce type peuvent représenter une certaine valeur pour la production.
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C’est juste que ce n’est pas quelque chose qui arrivera du jour au lendemain
\nDans le Métavers, les avatars sont culs-de-jatte\n
Il y a une bonne raison à cela, à savoir que le rendu de ces avatars nécessite de la bande passante, de la puissance de calcul et de l’électricité. Si un élément n’est pas intrinsèquement important pour l’expérience, il devient donc facultatif.
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Les avatars du Métavers n’ont pas de jambes. Découvrez pourquoi avec the next Web (Illustration par TNW).
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Ainsi, le progrès se fera par expérimentations successives. Si les développeurs décident que les jambes des avatars sont\xa0vraiment essentielles, vous les verrez peut-être apparaître.
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Pour ce qui est des avatars, ce qui est le plus important est a. de pouvoir les déplacer dans l’espace d’une manière plus naturelle, et b. de contourner le problème que vous n’êtes pas toujours devant la caméra, ce qui peut être très difficile à vivre pour les autres participants.\xa0
\nL’armée est-elle en avance sur le Métavers ?\n
C’est un peu difficile à dire. Les différentes armées du monde ne sont pas toujours transparentes sur leurs projets.
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Les militaires sont-ils des utilisateurs potentiels du Metaverse ? Plus d’informations à ce sujet sur War on the Rocks
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L’armée américaine, par exemple, a travaillé à l’achat de dispositifs HoloLens de Microsoft. Elle a exprimé publiquement l’intérêt d’investir dans HoloLens comme un mécanisme à utiliser, je suppose, en situation de combat, ainsi que pour la formation.
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Nous savons que la formation par réalité virtuelle est très courante dans l’armée, pour différents types de simulations pour le vol aérien, la logistique ainsi que pour le traitement du stress post-traumatique
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Les entreprises commencent à utiliser la réalité augmentée et mixte sur le terrain. L’entreprise allemande de maintenance et de fabrication d’ascenseurs Thyssenkrupp Elevator, par exemple, utilise très largement HoloLens pour visualiser des milliers d’ascenseurs différents qui pourraient nécessiter une intervention.
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L’objectif est de visualiser l’ascenseur avant de se rendre sur le terrain et d’apporter tout le matériel nécessaire.
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Ainsi, lorsqu’ils arrivent sur site, ils peuvent superposer le schéma au monde réel. En définitive, cela réduit le temps de réparation de l’ascenseur sur site de deux heures à 20 minutes, sans compter le temps de préparation.
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Il ne s’agit pas de se déplacer dans un monde entièrement virtuel, mais de transporter une expérience d’un endroit à un autre.
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Pour les techniciens de terrain B2B, cela peut vraiment être un élément de transformation. Vous pouvez aussi faire du support à distance. Vous appelez la personne au siège et elle voit ce que vous voyez, elle peut partir de votre réalité et résoudre les problèmes plus rapidement.
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Ces scénarios signifient que vous faites moins d’erreurs dans votre travail, que le délai d’exécution est plus rapide, que vous offrez une meilleure expérience client et que le temps de fonctionnement de l’équipement est maximisé, car il est réparé plus rapidement
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Souvent, dans le domaine du service sur site, il faut envoyer plus d’une personne sur le terrain pour résoudre un problème. Le taux de résolution des problèmes dès la première intervention est donc très important, et si vous pouvez l’augmenter, vous pouvez justifier l’utilisation de cette technologie.
\nLe Métavers B2B est-il une mode ou est-il là pour durer ?\n
Il y a un fort risque que cela soit une mode. Dès aujourd’hui, nous pouvons assister à de nombreux retours de bâton contre le terme Métavers. Il suscite peu d’enthousiasme. Les bulles spéculatives existent et se répètent. L’Internet lui-même a été considéré comme une bulle par certains, mais après la crise financière de 2001, il est devenu incontournable.
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Je ne dis pas que le Métavers va lui aussi devenir incontournable, il n’est pas\xa0impossible qu’il s’agisse d’un emballement. Ce à quoi nous devons nous atteler, c’est de savoir qui sont les vrais acteurs du marché qui font un vrai travail en créant une vraie valeur. Une partie de ces innovations se produiront sans qu’on ait besoin de les appeler Métavers. Vous allez en faire l’expérience si vous utilisez Microsoft Teams dans le courant de 2022.
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Dans le B2B, il est essentiel de tenter de résoudre les problèmes de manière économique en rendant les innovations utilisables et en se focalisant sur leur adoption par les employés
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