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By More to learn - The Melanin Edition
The podcast currently has 6 episodes available.
Dans cet épisode 3.2 - Parlons Stéréotypes (Partie 2), nous continuons de décortiquer d’autres stéréotypes qui sont généralement vus de manière positive, tel que celui des Noir.e.s qui dansent bien (3:52). Nous parlons des aspects culturels, traditionnels et des coutumes avec lesquelles beaucoup d’entre nous grandissent, et qui contribuent à faire de la danse et du rythme musical des parties intégrantes de notre identité. Nous abordons également le stéréotype de ‘bien cuisiner’ quand on est Noir.e, les enjeux de santé reliés à certains types de mets traditionnels, dits ‘soul food’, et l’association populaire des Noir.e.s au poulet, au melon d’eau et autres aliments du genre (12:56). Ensuite, il est question des ‘activités de blancs’ et des raisons pour lesquelles beaucoup d’entre nous n’y adhèrent pas (17:48).
L’internalisation de ces stéréotypes est un important sujet que nous décidons de développer plus en profondeur par la suite (26:30), notamment en explorant le mythe de la ‘angry black woman’, le fait de se mettre de la pression pour bien représenter la communauté noire, et les critiques de cette dernière qui sont souvent bien plus dures envers ses propres membres (29:39). Puis, il est question du film culte “Naissance d'une nation”, qui a contribué à propager et solidifier dans l’imaginaire des gens plusieurs stéréotypes envers les personnes noires (40:56).
Finalement, nous discutons de manières de transcender ces stéréotypes, d’aller au-delà de ces limites imposées par les autres, certes, mais que nous nous mettons aussi parfois à nous-mêmes (55:50).
En bonus, nous donnons des exemples concrets de discriminations basées sur des stéréotypes (et du racisme) qui se sont produits dans les domaines des arts, des sports et dans l’industrie du showbiz (1:00:00), avant de conclure sur les opportunités inimaginables qui pourraient s’offrir à nous si on sortait des sentiers battus et l’importance d’être heureux.ses et épanoui.e.s dans ce que nous décidons de faire de notre vie (1:09:49).
In this episode 3.2 - Tackling Stereotypes (Part 2), we continue to dissect other stereotypes that are generally viewed positively, such as black people dancing well (3:52). We talk about the cultural, traditional and customary aspects that many of us grow up with, and which help to make dance and musical rhythm an integral part of our identity. We also discuss the stereotype of 'cooking well' when you are black, the health issues related to certain types of traditional dishes called 'soul food', and the popular association of black people with chicken, watermelon and other food as such (12:56). Then we discuss ‘white people activities’ and why many of us do not take part in them (17:48).
The internalization of these stereotypes is an important subject that we decide to develop more in depth later on (26:30), particularly by exploring the myth of the 'angry black woman', the fact that a lot of us put pressure on ourselves to represent the black community, and the very harsh critics we give to one another (29:39). Then we talk about the cult film “The Birth of a Nation”, which helped propagate and solidify in people's imaginations several stereotypes about black people (40:56).
Finally, we discuss ways to transcend these stereotypes, to go beyond those limits imposed by others, admittedly, but which we also sometimes put on ourselves (55:50).
As a bonus, we give concrete examples of discriminations based on stereotypes (and racism) that have occurred in the arts, sports and the showbiz industry (1:00:00), before concluding on the unimaginable opportunities that could be presented to us if we thought outside the box, and the importance of being happy and fulfilled in what we decide to do with our life (1:09:49).
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Dans l’épisode 3.1 - Parlons Stéréotypes, on expose certains clichés attribués aux membres de la communauté noire. On définit brièvement les notions de préjugés, stéréotypes et discrimination (2:22). Par la suite, on présente des stéréotypes dits ‘’positifs’’ et négatifs avec lesquels on étiquette les Noirs et leur répercussion dans nos vies (7:45). On parle d’hypersexualisation et de fétichisation des Noirs. On parle également du stéréotype de la résistance à la douleur à travers l’histoire (30:50). Par la suite, on parle du Black Excellence (37:50), de ses effets positifs, mais aussi de ses effets pervers. Pour conclure cette première partie, Audrey explique l’effet Pygmalion (53:26) et son opposé, l’effet de Golem, concepts psychologiques qui influencent les comportements d’un individu vis-à-vis un autre individu.
In Episode 3.1 - Tackling Stereotypes, we expose some stereotypes attributed to people in the black community. We briefly define the concepts of prejudice, stereotypes and discrimination (2:22). Then we present stereotypes, ‘’positive’’ and negative ones and talk about their repercussions in our lives (7:45). We then address the hypersexualization and fetishization of black people. We also talk about the stereotype of resistance to pain throughout history (30:50). Subsequently, we talk about Black Excellence (37:50), its positive effects, but also its perverse effects. To conclude this first part, Audrey explains the Pygmalion effect (53:26) and its opposite, the Golem effect, psychological concepts that influence an individual's behaviour towards another.
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Pour commencer, on fait un retour sur la première partie de l’épisode intitulé “From self hate to self love : The Black journey” avant de continuer d’explorer le racisme internalisé et ses effets sur l’estime de soi. On aborde la représentation dans les médias, surtout au niveau du type de rôles, des histoires et des symboles pour nous (5:58). On parle également de l’impact sur les enfants noirs et le trauma intergénérationnel (12:51), la réalité des enfants métisses et des enfants adoptés par rapport à l’entretien des cheveux et de la peau (16:50), et du fait de sentir qu’il faut se fondre dans la masse (22:33). On revient aussi sur la guérison et l’amour de soi, ainsi que les réflexions que ça amène simplement de réaliser qu’il y a une haine soi (39:53). Enfin, il est question de spiritualité africaine, du retour aux sources, d’apprentissage sur notre histoire et de la célébration de l’identité noire par des événements et dans les médias sociaux (48:12).
To start, we go back to the first part of the episode titled “From self hate to self love: The Black journey” before continuing to explore internalized racism and its effects on self-esteem. We discuss representation in the media, especially in terms of the type of roles, stories and symbols for us (5:58). We also talk about the impact on black children and intergenerational trauma (12:51), the reality of mixed-race children and adopted children when it comes to the maintenance of our hair and skin (16:50), and feeling like you have to blend in (22:33). We also come back to healing and self-love as well as the reflections that come with simply realizing that there is self-hate (39:53). Finally, we talk about African spirituality, returning to our roots, learning about our history and celebrating our blackness through events and social media(48:12).
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Dans cet épisode intitulé From self hate to self love : The Black journey (Partie 1), nous exposons comment, dans une société où le racisme systémique est omniprésent, l’internalisation du racisme peut affecter les membres de notre communauté à plusieurs niveaux. L’épisode débute avec un retour sur le dernier épisode (2:20), par la suite, Ulrika (6:26) et Audrey (26:38) présentent chacune leur cheminement dans l’acceptation de soi. Audrey présente le Doll experiment (45:00), célèbre étude faite par un couple de scientifiques Américains, Mamie & Kenneth Clark qui présentent comment le racisme et certaines préconceptions sont internalisées dès un très bas âge. Nous décrivons comment l’internalisation du racisme peut affecter les membres de notre communauté et comment ca se manifeste dans nos vies (50:30).
In this episode, From self hate to self love: The Black journey (Part 1), we expose how, in a society where systemic racism is pervasive, the internalization of racism can affect members of our community on many levels. The episode begins with at the last episode (2:20), then Ulrika (6:26) and Audrey (26:38) present their own of self-acceptance journey. Audrey presents the Doll experiment (45:00), a famous study made by a couple of American scientists, Mamie & Kenneth Clark who present how racism and certain preconceptions are internalized from a very early age. We describe how the internalization of racism can affect members of our community and how it ismanifested in our lives (50:30).
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La discussion sur l’identité noire se poursuit dans cette deuxième partie en relatant des expériences vécues et les impacts qu’elles peuvent avoir sur les individus. Comment le contexte peut influencer la construction de son identité en tant que personne noire et mener à différents questionnements (3:36)? Ensuite, on parle des situations qui peuvent créer des blessures profondes (13:50), des crises identitaires au fil de temps (21:58) et nous faire tomber dans certains stéréotypes associés aux personnes noires (27:47). Audrey partage une expérience d’inconfort dans un cours de théâtre aux États-Unis (35:50). On discute aussi de la psychologie derrière certaines divisions entre nous, entre autres en rapport au colorisme (46:41) et au classisme (54:20). En terminant, on aborde sommairement différents moyens qu’on peut prendre vers la guérison ces blessures liées à l’identité noire (59:35).
The conversation on blackness continues in this second part in terms of lived experiences and the impact they can have on individuals. How does the context play a role in shaping how we feel about our blackness and questioning it (3:36)? We then talk about situations that can lead to deep wounds (13:50), identity crises over time (21:58) and make us play into stereotypes about Black people (27:47). Audrey shares a confronting experience in an acting class in the U.S. (35:50). We also discuss the psychology behind some of the divisions we have in the community including colorism (46:41) and classism (54:20). In closing, we touch on different ways to heal these wounds tied to blackness (59:35).
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Dans cet épisode, après avoir introduit le but de notre podcast (6:08), on met la lumière sur un sentiment d’imposteur que beaucoup de personnes noires ressentent ou ont déjà ressenti en lien avec leur blackness, et de la blessure profonde de ne pas être accepté.e par tes pairs (10:52). On se pose la question : comment mesure-t-on le blackness de quelqu’un? On parle de la couleur de la peau avec des faits historiques (17:29), de références culturelles (38:00), d’expériences vécues et de l’impact que tout ça peut avoir sur nous (45:05). Puis on finit en parlant des raisons pour lesquelles les gens vont remettre en question le blackness de d’autres personnes noires et se méfier d’elles (55:48).
In this episode, after introducing the goal of our podcast (6:08), we talk about this imposter feeling a lot of black people feel or might have felt in regards to their blackness, and the pain of not being accepted by your peers (10:52). We ask ourselves: how do you measure someone’s blackness? We use historical events to talk about the measurement of blackness through skin colour (17:29), then we discuss cultural references (38:00), lived experiences and the impact they have on us (45:05). We end the episode by naming some of the reasons why we might question someone’s blackness and not trust them (55:48).
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