Share Mythes et légendes du monde
Share to email
Share to Facebook
Share to X
By Mythes et légendes
The podcast currently has 7 episodes available.
Dans des temps anciens, l'art chamanique fut introduit en Mongolie. Il consiste à entrer en transe afin de se rendre dans des mondes invisibles pour résoudre les dilemmes de la vie.
On raconte que cet "art" aurait été introduit par un adolescent nommé Tarvaa. Voici son histoire : Tarvaa tomba un jour malade et perdit connaissance. Ses parents, convaincus de son décès, se hâtèrent de sortir son corps de la maison. En voyant cela, l'âme de Tarvaa s'envola vers le royaume des esprits où le juge des morts lui demanda pourquoi il était venu si rapidement. Trouvant le garçon très courageux il lui demanda quel cadeau il voulait remporter avec lui dans le royaume des vivants. Tarvaa ne voulait ni richesse, ni célébrité. Il voulait obtenir les connaissances de ce royaume des morts. Lorsque son âme rejoignit son corps, les corbeaux lui avaient déjà mangé les yeux. Mais même aveugle, Tarvaa pouvait voir l'avenir. Il vécut bien et longtemps, contant les récits de magie et de sagesse, rapportés des lointains rivages de l'au-delà.
Le cosmos du chaman mongol est constitué d'un ciel éternel bleu (tengri, également considéré comme Ciel-Père, principale divinité du tengrisme) au-dessus de la Terre-Mère, en une structure verticale. Le Père des cieux domine 99 royaumes dont 55 à l'ouest et 44 à l'est. La Terre-Mère, elle, en possède 77. La totalité forme un arbre cosmique dont les branches s'étendent à tous les niveaux. Il y a des trous entre chaque niveau, qui permettent au chaman de passer d'un niveau à l'autre. Celui-ci connaît les esprits de la chasse et le dieu des héros ainsi que les protecteurs des chevaux et des vaches.
Le chaman met toutes ses connaissances au service de l'homme au prix d'une transe intense.
Tipeee: https://fr.tipeee.com/les-capsules-dolen
L'épisode du sacrifice de la main du dieu Týr dans la mâchoire de Fenrir est raconté en détail dans le chapitre 34 du Gylfaginning. Il est également évoqué au chapitre 25 en guise d'« exemple de sa hardiesse ».
La Gylfaginning est la première des trois parties de l’Edda de Snorri Sturluson. Elle prend la forme d’un dialogue entre le roi Gylfi et trois personnages régnant sur Ásgard. Leur entretien sert de cadre à une présentation cohérente de la mythologie nordique.
Les Contes de Jataka sont des histoires d'Inde racontant les vies antérieures du Bouddha.
Certaines histoires racontent les vies antérieures du Bouddha sous forme humaine, mais beaucoup sont des fables animales, semblables aux fables d'Ésope.
Parce que le Bouddha n'était pas encore un Bouddha dans ses vies précédentes, il est souvent appelé dans les récits un "Bodhisattva".
Cette histoire du lièvre altruiste apparaît, avec quelques variantes, à la fois dans le Canon pali (comme le Sasa Jataka ou Jataka 308) et dans le Jatakamala de la sourate Arya.
Dans certaines cultures, les cratères de la Lune forment l'image d'un visage - l'homme familier sur la Lune -, mais en Asie, il est plus courant d'imaginer l'image d'un lapin ou d'un lièvre. C'est l'histoire de "pourquoi il y a un lièvre dans la lune".
Paré de plumes rougeoyantes et venu d'une terre lointaine, il représente en même temps une bénédiction et une malédiction pour celui qui le capture.
L'oiseau de feu est invariablement décrit comme un grand oiseau dont le plumage majestueux irradie une lumière rouge, orange et jaune — telle la flamme turbulente d'un feu. Ses plumes ne cessent pas de rougeoyer, même détachées du corps ; une simple plume peut ainsi éclairer une grande salle, si elle n'est pas dissimulée. Dans l'iconographie la plus récente, l'aspect de l'oiseau de feu est habituellement celui d'un paon aux couleurs de feu, complété d'une crête sur la tête, et à l'extrémité des plumes de sa queue, des « yeux » rougeoyants.
Dans les contes de fées, l'oiseau de feu est typiquement l'objet difficile à trouver dans une quête. La quête débute habituellement par la découverte par le héros d'une plume perdue (de la queue de l'oiseau), à partir de laquelle le héros se met en route pour trouver et capturer l'oiseau vivant.
Le mot russe птица (ptitsa) étant féminin, l'Oiseau de feu est envisagé par les Russes comme un être féminin, raison pour laquelle on traduit parfois par « l'Oiselle de feu »
Amaterasu est vénérée dans le plus ancien temple du shinto: le Naikû à Ise dans l'île d'Honshu.
Selon la tradition, le sanctuaire intérieur (naiku, où est conservé le miroir sacré) et le sanctuaire extérieur (geku) étaient totalement démontés tous les vingt ans, puis reconstruits dans leur forme originale.
La princesse Yamato-hime, fille du onzième « empereur humain », fut la première prêtresse et jusqu'au XIVe siècle, les princesses royales se succédèrent dans cette fonction de saigu. Ce sanctuaire était peu fréquenté par les gens du peuple, mais à partir de la fin de XVIe siècle, les confréries d'Ise organisèrent des pèlerinages qui amenèrent un grand nombre de personnes.
Amaterasu était considérée comme l'ancêtre de la dynastie impériale jusqu'en 1945: ses propres descendants auraient à l'avenir la souveraineté sur le Japon.
Plus tard elle envoya son petit-fils, Ninigi No Mikoto, pacifier les îles japonaises, et elle lui donna le miroir sacré, l'épée et les bijoux qui devinrent les Bijoux Impériaux. Son arrière-petit-fils, Jimmu, devint le premier empereur du Japon. .
Il existe de nombreux mythes expliquant la génèse du monde.
On retrouve l'idée que, avant les débuts des temps, tout n'était qu'obscurité, jusqu'à ce qu'un magicien crée le monde.
Les Eskimo inupiat se transmettaient des histoires expliquant la création de l'homme-corbeau par le premier chaman.
Corbeau harponne une baleine dont le corps devient terre, puis révèle la lumière et crée le premier peuple.
On retrouve l'être suprême dans plusieurs variantes d'un mythe expliquant comment, ayant dérivé sur les glaces, Corbeau atteint un village et prend une épouse dans la population.
Corbeau et sa femme ont des enfants, qui se transforment en corbeaux quand ils retournent sur la terre de leur père, mais ils conservent la possibilité de reprendre forme humaine quand ils le souhaitent.
Au fil du temps, leurs descendants oublient et perdent cette faculté, restant corbeaux à jamais.
D'autres mythes, liés à ceux décrivant l'équilibre entre le jour et la nuit , le temps et l'espace ou les différentes chasses de l'année, décrivent les éléments, du soleil, de la lune, et des autres corps célestes.
Sources: Encyclopédie de la mythologie
Musiques:
- Ingutalungotalunguta (Grandchild) - Léo Osoak
- Throat Music "Mary Sivuarapi/Nelly Nunga"
- Jews Harp - Mary Qumaluk
"Le cycle d'Ulster" est un ensemble de textes épiques irlandais en prose, dont l'essentiel est formé par un ensemble de récits: la Tain Bo Cualnge.
Le manuscrit le plus ancien s'appelle "Le Livre de la Vache Grise", et date du XIIème siècle, mais l'histoire elle-même trouve ses origines au VIIème ou VIIIème siècle.
Ecrit à l'origine dans un environnement chrétien, le récit a sans doute subi des altérations mais il conserve un grand intérêt mythologique: le héros guerrier Cuchulainn défend la cause ulstérienne tandis que la déesse-reine Medb gouverne le Connach. La destinée des deux royaumes se trouve entre les mains de Morrigane, déesse de la mort et de la destruction.
On remarque d’abord la représentation particulière de la reine Medb: c’est une femme jalouse des possessions de son mari, au point de soulever une large armée et partir en guerre pour satisfaire ses désirs. Elle use ensuite de magie, de manipulations et autres fourberies pour tenter de séduire son opposant. Elle est décrite comme une très mauvaise stratège militaire, et c’est son mari Ailill qui parvient à lui faire entendre raison.
Plus globalement, ce récit met en scène deux animaux aux pouvoirs surnaturels. Le combat entre le taureau brun Donn, et le taureau à cornes blanches Finnbennacht, symbolise la lutte longue, et stérile, entre Ulster et Connacht, les deux provinces les plus au nord de l'ancienne Irlande.
La longue rivalité entre les deux provinces est suggérée par le fait que les deux taureaux ont déjà tenté de régler leur différend sous diverses apparences.
Ce récit passionnant intrigue encore, et surprend par la multiplicité des interprétations; et ce, grâce notamment aux différents noms sous lequel apparaît notre bovidé : Tarb comme Dieu Taureau ou Donn comme « brun », mais également comme nom commun qui signifie roi, noble ou encore seigneur.
C’est en cela que l’interprétation qu’en fait le docteur en Etudes celtiques Dimitri Boekhoorn dans sa thèse sur « Le bestiaire mythique et légendaire dans la tradition celte » nous permet de remarquer encore une fois l’importance de la figure taurine dans cette civilisation. En effet même s’il paraît évident que les deux taureaux incarnent la richesse et des objets de prestige on peut également y voir un symbolisme territorial. C’est-à-dire que le Brun de Cuailnge serait en fait le « seigneur » du royaume d’Ulster.
Et en s’emparant de ce taureau fantastique la Reine ne ferait que s’assurer d’une surpuissante souveraineté, élargissant son autorité.
Emblème royal par excellence qui représente un idéal de sacrifice et de virilité, le taureau celte incarne sans nul doute les valeurs premières d’une civilisation qui n’eut de cesse que de cultiver son brillant esprit belligérant à travers contes et légendes fantastiques...
La déification du Brun de Cuailnge au fil des pages de cette épopée celte irlandaise nous prouve une fois de plus la fascination des hommes pour le taureau. En le faisant Dieu il atteint un panthéon imaginaire que nous n’avons jamais cessé d’honorer siècle après siècle.
Sources:
Dimitri Boekhoorn, « Le bestiaire mythique et légendaire dans la tradition celte »
La Razzia des Vaches de Cooley, Traduit par Joseph Loth
Encyclopédie de la mythologie
The podcast currently has 7 episodes available.