Le 16 avril dernier, après plus de trois ans de négociations intensives, les États membres de l'Organisation mondiale de la Santé, l’OMS, sont parvenus à un accord pour un traité sur la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies.

Quelques semaines plus tard, le 20 mai, l’Assemblée mondiale de la Santé, l’organe décisionnel de l’OMS, adopte officiellement par consensus l’Accord sur les pandémies. Le monde se dote alors d’un nouveau système pour mieux nous protéger, plus efficace, plus solidaire et plus résilient.

Nous avons eu l'occasion de décrypter cet accord historique, fruit de 13 cycles de négociations menés à Genève, avec Anne-Claire Amprou, Ambassadrice de la France pour la santé mondiale, et également co-présidente du processus de négociation.

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🎙 Ondes diplomatiques – Jérôme Bonnafont, 4 ans à Genève

Après près de quatre ans à la tête de la Mission permanente de la France auprès des Nations unies à Genève, l'Ambassadeur Jérôme Bonnafont quitte Genève pour devenir Représentant permanent de la France auprès des Nations unies à New York.

Dans cet épisode, il revient sur les moments marquants de son mandat à Genève, entre crises et défis du multilatéralisme. Quel regard porte-t-il sur la Genève internationale ? Comment cette expérience influencera-t-elle son action au Conseil de sécurité ?

Un entretien exclusif pour comprendre les enjeux de la diplomatie multilatérale dans un monde en pleine mutation.

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« La cause des femmes aura objectivement fait progresser celle de l'humanité en général » — Gisèle Halimi, lors la première Conférence des Nations Unies sur les femmes à Mexico, en 1975.

La voix de Gisèle Halimi résonne encore aujourd’hui, symbole d’un combat incessant pour faire des droits des femmes une priorité dans les discussions internationales. Ce combat prend un tournant majeur, en 1995, lors de la Quatrième Conférence mondiale sur les femmes à Pékin, organisée par les Nations Unies. À cette occasion, les dirigeants de 189 pays et plus de 30 000 activistes ont élaboré une feuille de route visionnaire afin de parvenir à l’égalité des droits pour les femmes et les filles. Cette feuille de route, connue sous le nom de Déclaration et Programme d’action de Pékin, est considérée aujourd'hui encore comme le cadre le plus ambitieux jamais adopté pour promouvoir les droits des femmes à l’échelle mondiale. Trente ans plus tard, quel héritage a laissé cette conférence de Pékin ? 

C’est à Genève que cette question prend une dimension toute particulière. Au cœur du multilatéralisme et de la gouvernance mondiale des droits de l’Homme, Genève abrite des organisations qui jouent un rôle déterminant dans la protection et la promotion des droits des femmes à l’échelle mondiale : le Conseil des droits de l'Homme, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, l’Organisation internationale du travail, ou encore l'Organisation Mondiale de la Santé. C’est ici que se façonnent des politiques et des normes internationales qui influencent concrètement la vie des femmes et des filles dans le monde entier. À Genève, le bureau local d’ONU Femmes - l’agence dédiée à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes - joue un rôle clé dans la coordination des efforts internationaux des différents acteurs de la Genève internationale. 

Mais alors, quel rôle joue la Genève internationale dans la défense des droits des femmes ? Quels défis reste-t-il encore à relever ?

Pour éclairer ces enjeux, nous avons eu le plaisir d’accueillir Sofia Calltorp, directrice du bureau d’ONU Femmes à Genève.

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Le 10 et le 11 février, la France accueillera le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle qu’elle copréside avec l’Inde , réunissant chefs d’État et de gouvernement, membres de la société civile et entreprises. L’Intelligence artificielle générative, au cœur de la révolution numérique que nous vivons actuellement, influence chaque aspect de nos vies. Sa croissance, exponentielle, suscite à la fois craintes et intérêts sur les changements qu’elle pourrait induire et complexifie l’élaboration de stratégies numériques durables.

Face à cette effervescence, à l’échelle mondiale, l’adoption du Pacte pour l’avenir à New York qui inclue le Pacte Numérique mondial ébauche une régulation de l’IA pour une utilisation éthique et équitable de la technologie dans un cadre multilatéral.

Comment prendre la mesure de l’IA, alors même que cette technologie est par définition en perpétuelle mutation et connait une croissance exponentielle face à des institutions travaillant sur le temps long ?

Pour éclairer ces enjeux, nous avons accueilli Anne Bouverot, envoyée spéciale du Président de la République pour le Sommet pour l’action sur l’IA. 

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Depuis 1980, le Groupe de Travail sur les disparitions forcées a signalé plus de 61 000 cas à l'attention de 115 Etats, remettant alors en cause que l’idée que les disparitions forcées sont un phénomène du passé ou cantonnées à certaines géographies. 

Face aux effets dévastateurs de ces crimes, qui affectent les victimes, leurs proches et la société dans son ensemble, la communauté internationale s’est dotée d’une Convention pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées. Depuis, plusieurs mécanismes ont été créés, comme le Comité des disparitions forcées : ils permettent de mobiliser les acteurs concernés, de renforcer les cadres juridiques et d’encourager la coopération entre États pour éradiquer ce crime odieux et lutter contre l’impunité.

Quels sont les défis auxquels font face ces initiatives ? Comment garantir que les victimes obtiennent justice et que les familles puissent enfin connaître la vérité ? Quel est le rôle des États, et en particulier de la France, dans cette dynamique ?

Pour éclairer ces enjeux, nous vous accueillons depuis le Congrès mondial sur les disparitions forcées, où nous avons eu le privilège de rencontrer deux experts au cœur de ces efforts : Claire Callejon et Olivier de Frouville. 

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Pour la 1ère fois depuis plus de 30 ans, la France accueille le 19ème sommet de la Francophonie. Les 4 et 5 octobre 2024, 88 États et gouvernements se sont réunis à Paris et au château de Villers-Cotterêt, lieu chargé d’histoire où, en 1539, François Ier fit du français la langue de tous les actes de l’État. Cette rencontre au sommet autour du thème « Créer, Innover et entreprendre en français » est l’occasion de réfléchir à la place de la langue française dans un monde où le numérique est omniprésent. Alors que l’usage des technologies, en particulier de l’intelligence artificielle, se développe rapidement et constitue un potentiel atout pour le français comme pour les autres langues, l’anglais reste souvent la langue dominante dans ces nouveaux espaces. Pour mieux comprendre les dynamiques en jeu, nous rencontrons Monsieur Henri Monceau, Ambassadeur de l’Organisation internationale de la Francophonie auprès des Nations unies à Genève et Vienne.

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Il y a 75 ans, la Communauté internationale adoptait les Conventions de Genève, textes fondamentaux du droit international humanitaire pour protéger les blessés, les civils, les prisonniers de guerre, et le personnel humanitaire dans les conflits armés. À l'occasion de cet anniversaire, notre dernier épisode d'Ondes diplomatiques s'interroge sur l'avenir de ces textes fondamentaux face aux défis contemporains.

🎙️ Pour cet épisode, nous avons l'honneur de recevoir Olivier Ray, directeur du Département de la mobilisation, du Mouvement et des partenariats au Comité international de la Croix-Rouge (@ICRC), pour parler des Conventions de Genève, leur rôle, leur universalité et les défis contemporains auxquels elles font face.

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Il y a bientôt 30 ans se tenait à Pékin une grande conférence mondiale sur le droit des femmes. 189 États membres s’étaient alors engagés dans une déclaration commune à œuvrer pour l’autonomisation des femmes et l’égalité des sexes. Ce document reste aujourd’hui notre boussole commune.

C’est dans ce contexte que la convention CEDAW sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes propose une nouvelle initiative politique, la Recommandation Générale 40, pour encourager une meilleure représentativité des femmes dans les processus de prise de décisions.

Pour en parler, nous recevons Mme Nicole Ameline, membre du comité CEDAW depuis 2008 et ancienne Ministre de la Parité et de l'Égalité professionnelle.

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Échange avec Ghassan Salamé à l'occasion de la parution de son dernier livre : "La tentation de Mars. Guerre et paix au XXIe siècle". Il analyse le monde et l'histoire en train de s'écrire à l'aune d'une période qui va de la chute du mur de Berlin à aujourd'hui. Sa grille d'analyse repose sur 6 indicateurs : l'état de la démocratie, la mondialisation, la révolution technologique, les dérives culturalistes, la dérégulation par la force et la fin du tabou nucléaire. Ces thèmes sont capitaux pour l'action de la Genève internationale.

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Nous sommes le 24 février 2024, cela fait deux ans que la guerre d’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie a débuté. Deux années qui ont fait voler en éclats l'idée que la guerre en Europe appartenait au passé et fait vaciller notre architecture de sécurité collective. Comment faire pour que l’Ukraine reste important dans l’agenda politique international ? Pour en parler nous recevons la représentante de l’Ukraine à l’ONU de Genève, Mme l’Ambassadrice Yehvenia Filipenko dans un dialogue avec le représentant français, M. l’Ambassadeur Jérôme Bonnafont.

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