Seul territoire d’Outre-mer habité sur un continent, la Guyane partage avec le Brésil et le Suriname une frontière et une partie de l’immense forêt amazonienne. Il est aussi le seul qui a une frontière avec l’Espace grâce à sa position géographique idéale pour tirer les fusées. Pourtant les Guyanais bénéficient peu de ces ressources et regardent avec un intérêt croissant les développements pétroliers ou commerciaux de leurs voisins. Sur le modèle d’autres territoires, l’horizon de l’autonomie se dessine comme la porte d’entrée vers le développement et l’intégration dans l’espace sud-américain. Comment les Guyanais perçoivent-ils ce paradoxe et quelles relations souhaitent-ils avec le continent américain ?
Journaliste : Alice Milot
Intervenants :
- Stéphane GRANGER, Docteur en géographie (IHEAL), professeur de chaire internationale au lycée Melkior Garré de Cayenne (section brésilienne), chargé de cours à l’Université de Guyane. - à Cayenne
- Philippe DEKON, entrepreneur à Maripasoula et fondateur du collectif APACHI pour le désenclavement routier
- Thierry BELTAN, Directeur et fondateur de GUYANE BRESIL TRANSPORT, entreprise à de tourisme en pirogues et taxis fluviaux à Saint-Georges, sur l’Oyapock
- Thierry VALLEE, directeur adjoint du Centre spatial guyanais (CSG) en charge de la protection, de la sauvegarde et de l’environnement
- Moustapha ALADJI, économiste et chercheur au laboratoire MINEA de l’Université de Guyane (Migrations, interculturalité et éducation en Amazonie) auteur de la thèse : « Migration, efficacité des structures et déséquilibre de développement en Guyane » en 2022
- Remy-Louis BUDOC, membre du directoire du Grand port de Cayenne, directeur de la prospective et du développement, chercheur associé au laboratoire MINEA de l’Université de Guyane