Hervé Kempf. Fin de l'Occident, naissance du monde. Éd. Seuil.

Se servant au départ des tribulations de l'humanité à travers l'Histoire, l'auteur nous donne l'espoir qu'un autre monde est possible. Réduire la consommation matérielle pour l'Occident signifie l'égalité et le partage des responsabilités. Nous n'aurons pas le choix mais comment le ferons-nous : avec la mentalité du néolithique (conquérante et brutale), ou inventerons-nous le biolithique (avec les rythmes du vivant et les ressources de laTerre).

Marina Castañeda. Écouter : Vers la compréhension des autres et de soi-même. Éd. Robert Laffont, coll. Réponses.

L'auteure est psychothérapeute. Elle abhorre le Nouvel âge et ses références sont plutôt freudiennes. Communication instantanée et régression collective, culture du narcissisme et influence du consumérisme, elle n'est pas tendre avec notre époque. Mais elle va plus loin que la critique : elle nous parle du droit à être écouté et nous donne quelques suggestions pour cultiver notre écoute, pour distinguer non seulement ce qu'on entend mais surtout ce qu'on entend pas.

Serge Latouche. Bon pour la casse. Éd. LLL, Les Liens qui Libèrent.

Tout est prévu pour que tout ce que nous consommons ne dure que quelques temps. Ce qu'on appelle aujourd'hui l'obsolescence programmée passe parfois par la mode, mais toujours on a prévu qu'une pièce d'équipement sera défectueuse après quelques mois, quelques années au plus. Du grille-pain, à l'ordinateur, à la voiture, tout doit être remplacé rapidement pour que le système tourne. Et nous oublions que c'est la planète que nous consommons ainsi.

David Servan-Schreiber. Notre corps aime la vérité. Éd. Robert Laffont.

David Servan-Schreiber a été un observateur, pendant toute sa vie, des relations entre le corps et les émotions. Sur divers thèmes, il a écrit de nombreux billets qui permettent de nous réconcilier par exemple avec la vie après la mort, avec le contact de l'autre pour diminuer la douleur, avec l'intérêt que nous aurions à contrôler notre agressivité, etc.

Don Miguel Ruiz. Les quatre accords toltèques . Éd. Jouvence.

Remettre en question ce qu'on croit être sa liberté personnelle mais qui n'est en fait qu'un conditionnement au rêve de domestication qui nous est inculqué à partir de notre naissance. Avoir le courage de changer notre perception de la réalité, choisir de créer le paradis au lieu de se complaire dans l'enfer.

Axel Khan et Yvan Brohard. Les âges de la vie. Éd. de la Martinière. L'Homme étant le seul à être conscient des changements de son corps au fur et à mesure que ces changements se produisent, les âges de la vie sont d'autant plus importants. On parle ici de l'enfance, mais surtout de l'adolescence et de la vieillesse qui voient la majorité de ces changements en peu de temps. Sans oublier, il va sans dire, l'âge du pouvoir ou l'âge de la vie adulte et la mort.

Que viennent les étoiles. Regards et attentes avec Benoît Lacroix. Simonne Saumur-Lambert et Pierrot Lambert. Éd. Fidès

Le père Benoît Lacroix a écrit les éditoriaux du Devoir à la veille de Noël de 1987 à 2010. À chaque année, il couvrait un thème différent se rapportant à la période des Fêtes : la lumière, le silence, le vent, la neige, les enfants, la nuit, la chaleur, les étoiles... Pour comprendre la grande sagesse de cet homme religieux.

Toujours pressés, débordés, nous clamons haut et fort que nous voulons lever le pied. Nous aimons pourtant cette accélération sui nous permet de vivre plusieurs vies. Et si le problème n'était pas la vitesse, mais la perte de notre boussole intérieure?

Ralentir: En avons-nous vraiment envie?

Source: Magazine Clés, novembre 2012

Auteur: Patrice van Eersel

Le Collegium international. Le monde n'a plus de temps à perdre : Appel pour une gouvernance mondiale solidaire et responsable. Éd. Les Liens qui Libèrent

Les menaces de notre siècle sont planétaires. Nul État ne peut répondre seul à tous les défis. Quel ordre démocratique global peut répondre de notre avenir ? Quel serait le modèle de gouvernance mondiale ? Quelques suggestions pour une gouvernance solidaire et responsable.

Né en Inde et mort en Californie, Krishnamurti avait été à l'âge de 14 ans adopté par la Société théosophique comme leur guru. Il refusa toutefois de se laisser entraîner dans un mouvement quelconque. Une vision révolutionnaire de l'éducation en sortant des sentiers battus. Montrer comment apprendre et non quoi apprendre. Éduquer les éducateurs pour mettre en valeur la créativité plus que le savoir. Référence: Jiddu Krishnamurti. De l'éducation. Éd. Albin Michel, Coll. Espaces libres