Abolir les partis politiques. Jacques Lazure, Éd. Libre Pensée.

Imaginez un Québec sans partis politiques. Des élections où les députés seraient élus pour leurs compétences personnelles. Il n'y aurait plus que des gens intéressés à défendre leurs idées. Imaginez un gouvernement débarrassé de ce chef qui a tout le loisir de choisir ses ministres. Imaginez une Assemblée nationale où les députés d'arrière-ban n'existeraient plus. Imaginez enfin un gouvernement dans lequel les représentants du peuple ne seraient plus d'éternels opposants, mais des personnes sensées qui collaborent, de façon ouverte et sincère, au bien commun.

Destruction massive : géopolitique de la faim, de Jean Ziegler, Éd. du Seuil.

Dans cet essai, le sociologue suisse et vice-président du comité consultatif du conseil des droits de l'homme des Nations unies fait part de son expérience en tant que Rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation et analyse les raisons qui provoquent chaque année la mort de 36 millions de personnes à cause de la malnutrition. Il pose les questions fondamentales suivantes : Pourquoi meurt-t-on encore de faim de nos jours ? L'UE a-t-elle une responsabilité ? A-t-elle un rôle à jouer dans la lutte contre la faim dans le monde ? À quoi peut-on attribuer la crise qui frappe l'Europe ? Quelles sont les solutions ? Que pensez-vous du mouvement des “indignés” ?

On veut votre bien et on l'aura. Jacques Nantel. Ariane Krol. Éd. Transcontinental

Vous avez déjà constaté avec stupéfaction qu'une nouvelle imprimante coûte moins cher qu'une cartouche d'encre ? Vous travaillez dans le commerce de détail et vous vous demandez pourquoi les clients ne dépensent plus comme avant ? Vous êtes un spécialiste du marketing et vous pensez néanmoins que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ?

L'art de ne pas être égoïste : Pour une éthique responsable. Richard David Precht, Éd. Belfond, Coll. L'esprit d'ouverture.

En cette période de crise économique et d'incertitude généralisée, le constat s'impose à chacun : notre société est minée de l'intérieur par une indifférence nocive. Comment dépasser cet égoïsme dans lequel tant de réflexes nous enferment ? Comment retrouver les valeurs d'entraide et de civisme auxquelles nous aspirons tous ?

Une voix pour la terre. Karel Mayrand, Éd. Boréal.

Le livre aborde les transformations sociales, économiques, technologiques et écologiques qui nous ont marqués depuis le début des années 1990. Il pose une question fondamentale : devant l'effondrement des systèmes qui préservent la vie sur Terre, face aux abus du marché et à l'effritement de la démocratie, est-il nécessaire de s'engager pour donner une voix aux prochaines générations, une voix pour la Terre? Quelle forme doit prendre cet engagement?

TV Lobotomie. Michel Demurget, éditions Max Milo.

Une (autre) vérité qui dérange : La télé tue! Luc Bouchard, L'Actualité.

La télé est un problème majeur de santé publique au même titre que le tabac dans les années 60. Chaque heure passée devant la télé coûte en moyenne 22 minutes de vie, soit presque trois ans d'espérance de vie en moins dans un pays comme la France où les gens la regardent en moyenne 4 heures par jour. La moyenne canadienne est de 2 heures 52 minutes. On voit les risques de sédentarité, d'obésité, de maladies cardiovasculaires et même la maladie d'Alzheimer, augmentés avec l'écoute de la télé.

La terre en héritage. Jean-Marie Pelt, Éditions Livre de poche.

Le monde "progresse" à toute vitesse. Le vent souffle de même. Ici, l'euphorie économique ; là, des cyclones d'une violence jamais vue. Tandis que l'économie prospère, l'écologie dégénère. Il est temps d'agir! Faut-il se contenter de ranger les transats sur le pont d'un Titanic d'ores et déjà condamné au naufrage ? Ou changer carrément de cap, comme le ferait celui qui aurait pris l'autoroute à contresens ? Changer de direction et tout changer sans tout casser : tel est le message de ce livre.

Le triomphe de l'image ? Daniel J. Boorstin, Éd. Lux, 2012 (écrit en 1961).

En 1960, la révolution de l'image bat son plein. Le dynamisme des médias de masse, de la publicité, du vedettariat et du marketing est à son comble. Le lecteur, l'auditeur, le spectateur en veut de plus en plus, jusqu'à l'information en continu. L'événement ne suffit plus, on doit créer le pseudo-événement (les entrevues, les débats politiques, les lancements, les remises de prix, les communiqués de presse...) On commence alors à remplacer la réalité par l'image. Naissent alors le star-system, les best-sellers, et le territoire devient un espace publicitaire et médiatique.

Pourquoi les filles sont si bonnes en maths : Et 40 autres histoires sur le cerveau de l'homme. Laurent Cohen, Éd. Odile Jacob.

Pourquoi n'avons-nous aucun souvenir avant l'âge de 2 ans ? Pourquoi le fait d'avoir deux yeux nous aide-t-il à voir en trois dimensions ? En quoi la pratique des jeux vidéo aide-t-elle à devenir pilote d'avion ? Pourquoi se lave-t-on les mains quand on a honte ? Le cerveau d'un homme de droite est-il différent de celui d'un homme de gauche ? Et que fait notre cerveau quand nous ne faisons rien ?

Les marchés sont-ils bêtes et méchants ? Alexandre Lacroix et Michel Eltchaninoff, Dossier : Philosophie Magazine, Mensuel no. 56, février 2012.

Les marchés financiers sont censés incarner le nec plus ultra de l'intelligence et de la prévoyance. L'argent, c'est eux qui savent comment l'investir, quand les élus de nos démocraties le gâchent. Mais la crise a brisé ce tableau idyllique : ceux-là même qui exigent des États rigueur et économies serrées fonctionnent en réalité aux Krachs, à la panique, se distribuent des bonus mirobolants tout en réclamant l'argent public en cas de pertes... Les marchés savent-ils où ils vont ?