Aujourd’hui, mon invité est un élu qui ne craint pas de bousculer les silences et de dénoncer ce qu’il perçoit comme des menaces à l’intégrité de nos institutions.

Il s’est récemment illustré par son initiative ambitieuse : une mission d’enquête sur l’entrisme de la République islamique d’Iran, en France. 

Figure marquante des Républicains, son combat dépasse aujourd’hui les frontières des territoires qu’il administre ; et touche à l’essence même de la République française. Défenseur des valeurs de la laïcité et de l’universalité, il a souvent été la cible de polémiques vives, et son regard, à la fois pragmatique et engagé, ne laisse personne indifférent. 

Dans une époque où les mots sont souvent réduits à des slogans, Gilles Platret, maire de Chalon-sur-Saône et conseiller régional de Bourgogne, met en garde contre des stratégies d’influence qui infiltrent nos institutions ; il le fait au nom d’une vigilance qu’il estime indispensable pour préserver nos valeurs démocratiques.

La Bourgogne… fief élu des Frères Musulmans en France, qui ont porté leur attention sur des grandes villes comme Dijon, Chalon-sur-Saône ou Beaune, pour influencer des structures associatives et des mosquées actives inspirées par cette mouvance, ce qu’a souvent dénoncé Gilles Platret, en pointant du doigt des tentatives d’infiltration dans les institutions locales et des discours qui s’opposent à la laïcité stricte.

L’implantation des Frères musulmans en Bourgogne reflète une dynamique plus large observée en France. Une implantation qui se fait par des moyens discrets mais efficaces, souvent à travers le tissu associatif et religieux.

C’est pour cette raison que je tends aujourd’hui mon micro à GP… sans aucun parti pris politique, ce que je tiens à préciser dans un écosystème médiatique très polarisé… au point que le débat ne peut plus avoir lieu. 

À mon micro, il nous parlera aussi de l’antisémitisme, ce mal ancien qui, dans ses mutations modernes, continue de diviser, de stigmatiser, et de fracturer la société française. 

Je dédie cet épisode à Boualem Sansal.

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Inflexible et franche, face aux micros de RMC – la Grande Gueule que je reçois à MON micro aujourd'hui, ose, - peu farouche – n’esquiver aucun sujet qu’elle aborde frontalement, concernant Israël… Sa voix dérange autant qu’elle fédère…

Elle n'est pas une simple présence familière des plateaux et des ondes, là où le débat fuse et la polémique frémit. Avec une émission qui marque 1 million d’auditeurs quotidiens, 4 millions de téléchargements en podcast, ma nouvelle invitée pourrait se contenter de dominer les écrans. Mais elle est bien plus qu’un visage et une voix – elle est une plume acérée, un esprit indocile, et une combattante dont les batailles remontent BIEN au-delà des projecteurs télés.

Cette professeure d’histoire-géographie arpente les salles de classe depuis 1998, et fut de CEUX qui osèrent tirer le signal d’alarme.

Avez-vous deviné de qui il s’agit ?

En 2002, ma nouvelle invitée — Barbara Lefebvre — cosigne avec des collègues Les Territoires perdus de la République, l’ouvrage coup de poing qui a secoué l’Éducation nationale au point d’inspirer le fameux rapport Obin, qui traite de la situation de certains enfants juifs dans nos écoles.

Conclusion ?

Le CHOC.

Leur sécurité n’est plus à même d’être assurée.

Et – chers auditeurs – nous sommes en 2004 !!! Date de remise du rapport !  La réponse du ministre Gilles de Robien ? 

Il n’a nullement l’intention de mettre en œuvre ses propositions, car le rapport « était obsolète » !!!

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Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Déborah Journo.

Son nom ne vous dit peut-être rien, et c'est justement l'objectif. Vous la faire connaître, ainsi que son travail essentiel... dans l’ombre.

Née en Seine-Saint-Denis, Déborah Journo est avocate au barreau de Paris depuis 2015, spécialisée en droit civil et propriété intellectuelle.

Son parcours et son engagement parlent d'eux-mêmes.

Le 7 octobre, face à la montée des violences et des menaces contre les valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité, Déborah Journo a ressenti l'impérieuse nécessité de s'engager activement dans la lutte contre le terrorisme, l'antisémitisme et le racisme. Cet appel à l'action l’a menée à la fondation de l'association Actions Avocats qui joue un rôle crucial dans ces combats.

Elle est aujourd’hui la présidente et donc fondatrice de l’association Actions Avocats. Une organisation de plus de 800 avocats bénévoles, regroupés autour d’une mission : lutter contre l’antisémitisme à travers des actions juridiques et du lobbying, notamment au sein des universités, des écoles, et des institutions.

Je dédie ce second épisode de la deuxième saison à nos deux professeurs, Samuel Paty et Dominique Bernard, tous deux assassinés par des terroristes.

Que leur supplice nous rappelle que défendre la laïcité, cette spécificité très française que tant nous jalousent, que d’autres nous envient dans le monde, et que les islamistes voudraient nous voir détruire… la laïcité, ce principe et ces lois fondamentales qui garantissent notre liberté de conscience et d'expression.

Et qui rappelle que nos écoles doivent être des sanctuaires de la pensée libre, Que nos enseignants, en tant que gardiens de cette liberté, doivent être soutenus par leur hiérarchie et par l’État, parce qu’ils jouent un rôle vital, façonnant les esprits, transmettant nos valeurs d'empathie, de tolérance et d'esprit critique.

C'est à travers cette liberté que se construisent des citoyens éclairés et responsables, libres et indépendants, et non phagocytés par la religion… uniquement.

Rendons hommage à Samuel et Dominique, et à tous ceux qui œuvrent pour une éducation émancipatrice, libre et au sein de notre République.

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Attention, « secret défense » !

Mon invité qui ouvre le premier épisode de la 2ᵉ saison du podcast est un journaliste grand-reporter de terrain dont la passion ne faiblit pas depuis plus de trois décennies.

Sa spécialité ? Le Moyen-Orient, cette région du monde qu’il arpente avec une ténacité rare, parfois au péril de sa vie.

Emmanuel Razavi est un nom qui résonne dans les rédactions de Paris Match, Franc-Tireur ou encore Politique Internationale. Si vous souhaitez découvrir son travail, mieux vaut le faire en toute sécurité depuis chez vous, car le suivre au Kurdistan irakien ou jusque dans les tunnels du Hezbollah à 70m sous terre à la frontière israélo-libanaise ou dans le détroit d’Ormuz dans le golfe Persique pourrait, littéralement, vous coûter la vie.

Décryptage, explications et idéologie... les origines du conflit israélo-palestinien.

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Il a été ministre de l’Intérieur puis Premier MINISTRE de France de 2012 à 2016.

La France… où il a grandi et a été naturalisé en 1982.

En 1986, il obtient une licence d'Histoire à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Membre du Parti socialiste jusqu'en 2017, il est maire d'Évry de 2001 à 2012 et député de la première circonscription de l'Essonne pendant plus de dix ans.

Très actif dans la lutte contre l’islamisme pendant son mandat, mon nouvel invité prend des positions FORTES dans les médias CONTRE l’antisémitisme.

En 2020, il appelait à un “sursaut” contre l’islamisme qu’il considère être - je le cite -  "l’ennemi et le défi de ce début de siècle".

Et il dénonce tout autant ce qu’il nomme les "amalgames insupportables" mais aussi "les pressions intégristes et la violence de l'islamisme radical".

Tout en soulignant que la LAÏCITE française est une réponse au péril djihadiste.

De son nom complet Manuel Carlos Valls Galfetti, mon 15ᵉ invité est né un 13 août à Barcelone. Il grandit entouré d’artistes. Son père était un artiste peintre catalan.

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Journaliste, écrivain et réalisateur franco-algérien, né le 4 juillet à Alger, mon invité est connu pour s’être infiltré dans les milieux dangereux, islamistes ou liés au crime organisé.

Avant de quitter l'Algérie pour s'installer définitivement en France en 1999, il était le correspondant du journal Jeune Afrique. Et d’autres journaux algériens.

Il est « CHARLIE » et a consacré 35 ans de sa vie professionnelle (et j’ajouterais personnelle, car oui l’engagement a un prix) au monde arabo-musulman, à l’islam politique, au terrorisme islamiste et à défendre les valeurs démocratiques. Il lutte contre les extrêmes, gauche et droite.

Il vit sous la menace islamiste et est sous protection policière depuis 2003.

Il a fait sienne la phrase-DEVISE attribuée à Voltaire : « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ».

Son nom ? Mohamed Sifaoui.

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Aujourd’hui, je reçois la porte-parole de l’association Women United for Peace, Sandra Ifrah.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce jeune collectif : Women United For Peace est né après le 7 octobre.

Il se veut indépendant, non confessionnel et apolitique.

À sa tête : 6 prénoms.

6 femmes actives, voire hyperactives (je suis allée voir leurs profils) : Jessica, Alexandra, Joy, Sandra, Caroline et Karine.

Des mères de famille, des entrepreneures, des cheffes d’entreprise, des influenceuses, des artistes, des universitaires… qui agissent en France, au Royaume-Uni, aux Émirats-Arabes Unis, en Allemagne et aux Etats-Unis.

Des citoyennes engagées pour la PAIX, qui est un des mots d’ordre du Collectif.

Son but est de sensibiliser les populations sur les conséquences des conflits afin d’encourager la médiation plutôt que la violence.

WUFP réalise de nombreux événements pour AIDER financièrement des associations engagées : son travail dans ce domaine représente à ce jour 400 000 euros d’aides reversées à des associations ACTIVES.

Mais WUFP produit également du contenu pédagogique pour les futures générations comme des livrets ou des livres blancs destinés aux plus jeunes.

Son champ d’action est varié. 

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Pour ce 12ᵉ épisode, Simone Rodan-Benzaquen, directrice de l’American Jewish Committee (AJC) en France depuis 2010 et d’AJC Europe depuis 2015, partage avec nous son parcours très cosmopolite et le fruit de son travail et de son ambition, au travers de l'actualité.

L'AJC vient de sortir, en partenariat avec la Fondapol, une enquête réalisée par l'IFOP, sur les conséquences des attaques du 7 octobre que Simone Rodan-Benzaquen décrypte pour nous, et consultable sur le site de l'AJC.

Ses parents ont fui la Roumanie ; elle est née en Allemagne dont elle a la nationalité, elle a habité en Grande-Bretagne, mais déclare avoir choisi la France où elle vit aujourd’hui.

Elle est devenue une figure importante dans le domaine des relations internationales et des droits de l’homme.

Avant de rejoindre l’AJC, ma nouvelle invitée a été conseillère de François Zimeray, avocat et ancien eurodéputé pour le parti socialiste européen et ambassadeur pour les Droits de l’Homme.

Elle se définit d’ailleurs elle-même comme une « vraie » Européenne. Que cela signifie-t-il pour elle ?

Elle a co-fondé et assuré le Secrétariat général de MedBridge Strategy Center, une organisation créée en 2003 qui cherche à promouvoir une meilleure relation entre l’Europe et les tenants de la démocratie au Proche Orient.

En 2006, elle se mobilise pour le Darfour et co-fonde SOS Darfour.

Elle a une licence en droit du King’s College London, un Master en Media et Communications de la London School of Economics (LSE), et un Master de Recherche en relations internationales de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris.

Simone Rodan-Benzaquen, c’est son nom… a exprimé des opinions fortes sur l’Union européenne dont elle est une fervente défenseure.

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Je reçois pour ce 11è épisode, Julie Arfi, une des fondatrices de l'association Nous Vivrons, ainsi que Marie-Laure Brossier, ex-élu LREM de Bagnolet, membre de Nous Vivrons et co-fondatrice du Collectif 7 octobre.

À mon micro, elles parlent de leur parcours et de leur engagement, issu de la société civile au militantisme associatif, elles expliquent les problématiques de terrain, avec un décryptage empirique sur les mouvements indigénistes et décolonialistes à l'œuvre aux côtés de l'entrisme islamiste, contre nos valeurs républicaines, notamment en Seine-Saint-Denis.

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Je reçois pour ce dixième épisode, docteur en anthropologie CNRS École Pratique des Hautes Etudes (Paris), Florence Bergeaud-Blackler, et auteure chez Odile Jacob de l'ouvrage,

Le frérisme et ses réseaux, l'enquête, livre préfacé par Gilles Kepel qui lui vaut un franc succès, mais également des inimitiés, au point de devoir être sous protection depuis sa publication.

À mon micro, elle répond à mes questions sur l'origine des Frères Musulmans, sur leur stratégie d'infiltration en France et en Europe, ainsi que sur leur idéologie et leur volonté politique : quels sont ses acteurs principaux ? Ses racines historiques ? Comment ce courant alimente-t-il l'antisémitisme et pourquoi ? Quel est son lien avec le conflit israélo-palestinien ?

Un épisode passionnant et d'utilité publique qui décrypte et passe en revue des notions fondamentales pour comprendre les enjeux de cette idéologie qui touche notre territoire national et a une volonté de développement à l'international.

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