"Saviez-vous que vous perdez potentiellement des milliers d’euros chaque année simplement parce que vous ne faites pas évoluer vos prix au bon moment ?"
Beaucoup d’entrepreneurs paysagistes facturent toujours le même tarif, peu importe la période de l’année, alors que la demande varie énormément. Résultat ? Une surcharge de travail au printemps et à l’automne, des marges qui s’effritent, et parfois même l’obligation de refuser des clients.
Pourquoi faut-il adapter ses prix en fonction de la demande ?
La loi de l’offre et de la demande appliquée aux paysagistes
Plus la demande est forte, plus le prix d’un service peut augmenter sans impact négatif sur les ventes.
C’est ce que l’on observe dans l’aérien , l’hôtellerie etc...
Pourquoi ne pas appliquer la même logique aux prestations paysagères ?
Un secteur ultra-saisonnier
En tant que paysagiste, votre activité est dictée par des cycles naturels, si tu gardes un tarif fixe toute l’année :
Des carnets de commandes surchargés en haute saison.
Des marges plus faibles, car il est difficile d’absorber tous les clients sans augmenter les ressources.
Des refus de clients potentiellement rentables à cause d’un manque de capacité.
La stratégie : adapter les prix pour équilibrer la charge de travail
Augmenter ses prix en haute saison permet de :
Filtrer les clients les plus rentables.
Maximiser les marges et éviter le stress.
Rétablir un équilibre en incitant les clients à réserver hors saison.
Si des secteurs comme l’hôtellerie, les transports ou les loisirs le font, il est tout à fait logique que les entreprises du paysage s’y mettent aussi !
Comment appliquer une stratégie de variation des prix ?
Identifier ses périodes de forte demande
Analyser son historique de commandes :
Quels mois sont les plus chargés ?
Quels types de prestations sont les plus demandés ?
Y a-t-il des moments où vous refusez des clients faute de disponibilité ?
Définir les périodes de haute saison et de basse saison :
Haute saison = prix adaptés pour maximiser la rentabilité.
Basse saison = offres promotionnelles pour attirer les clients.
Segmenter son offre pour proposer des tarifs différenciés
3 niveaux de tarification possibles :
1️⃣ Tarifs premium en haute saison : priorité aux clients prêts à payer plus cher pour un service rapide.
2️⃣ Tarifs standards en période normale : prix habituels pour le client moyen.
3️⃣ Tarifs réduits en basse saison : incitation à réserver hors saison pour lisser la charge de travail.
Exemple :
Taille d’arbustes au printemps : +15 % car forte demande.
La même prestation en hiver : -10 % pour inciter à anticiper.
Construire une grille tarifaire dynamique
Il ne s’agit pas d’augmenter les prix de manière arbitraire, mais de structurer une grille cohérente :
Tarification basée sur la demande (printemps/automne vs hiver/été).
Offre de forfaits pour inciter à des contrats à long terme.
Option d’urgences majorée pour interventions rapides.
Exemple chiffré :
Tonte classique (mai-juin) : 150€ → passe à 200€ en forte demande.
Taille urgent en automne : 800€ → 1000€ si créneau prioritaire.
Justifier l’augmentation des prix auprès des clients
Beaucoup de paysagistes ont peur d’augmenter leurs tarifs de peur de perdre des clients. Pourtant, si c’est bien expliqué, les bons clients comprendront.
Comment bien communiquer ?
Jouer sur la rareté
Miser sur la qualité
Comparer avec d’autres domaines :
Adapter sa communication pour maximiser l’impact
Informer les clients :
Newsletters
Annonces sur les réseaux sociaux
SMS ou emails automatiques
Mettre en avant les avantages de la réservation anticipée :
"Réservez en février pour un prix garanti et une intervention prioritaire en avril !"
"Clients fidèles : profitez d’un tarif préférentiel si vous planifiez votre entretien sur l’année."
Le printemps arrive c’est le moment de testez l’ajustement des prix
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