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By CESM
The podcast currently has 13 episodes available.
Aujourd'hui dans Périscope, nous allons voyager dans une zone du monde à la fois pleine d'enjeux et pleine de dangers. Cette zone appelée "GAP" dans la Marine pour Golfe Arabo Persique. 2 pôles s'y opposent avec, au centre, le fameux Détroit d'Ormuz par lequel passe une grande partie des pétroles du monde.
D'un côté, les pays du Golfe avec l'Arabie Saoudite et les Emirats, et de l'autre, l'Iran. Ce sont 2 visions totalement hermétiques qui s'opposent, tant religieuses que politiques (et donc, bien entendu, économiques et stratégiques).
La Marine Française y est présente tout comme d'autres marines occidentales.
Pour quoi faire exactement ? Quel est leur rôle ?
Invités :
- Vice-Amiral Slaars, commandant de la zone maritime de l’Océan indien, commandant des forces françaises stationnées aux Emirats Arabes Unis
- Thierry Bros, expert énergie, professeur à Sciences Po Paris et auteur de nombreux ouvrages
- Pierre Razoux, directeur académique de la FMES
Aujourd'hui dans Périscope, une caractéristique qui fait toute la spécificité de la Marine française: l'atome et la propulsion nucléaire !
Avec Félix Torres, co-auteur des "Atomes de la mer", l'amiral Stanislas Gourlez de la Motte, Inspecteur général des armées Marine et grand connaisseur de la propulsion nucléaire, ainsi que Loïc Rocard, Président Directeur général de Technicatome.
Les espaces maritimes ne sont plus le sanctuaire d’où les marines occidentales peuvent projeter de la puissance comme cela était le cas auparavant. Le réarmement massif observé dans le monde entier ne leur permet plus d’agir sans opposition. De ce fait, les explorations en milieu marin, jusqu’ici réalisées à des fins militaires et économiques, sont désormais commerciales et de plus en plus d’entreprises à l’image des GAFAM investissent en mer. Ainsi, les États doivent redoubler de vigilance pour encadrer leurs zones économiques exclusives et protéger leurs ressources.
Ce nouvel épisode de Périscope aborde la nouvelle géopolitique de la mer et permet de prendre conscience des nouveaux enjeux que les espaces maritimes représentent.
Retrouvez Pierre Piotrowski de Vilno accompagné du capitaine de vaisseau Yann Briand, chef du bureau « stratégie et politique » au cabinet du chef d’état-major de la marine et de Julia Tasse, directrice de recherche à l’IRIS, responsable du programme climat, énergie et sécurité et co-autrice avec Sébastien Abis du livre « Géopolitique de la mer ».
Pour ce 9e épisode, Pierre de Vilno hisse le Périscope pour s'entretenir avec l'amiral Bernard Rogel.
L’évolution récente de l’économie mondiale montre l’importance qu’a pris de nos jours le commerce maritime. Un incident à l’autre bout du monde peut bloquer le trafic maritime et dérégler des secteurs entiers de l’économie.
Si l’essentiel des échanges mondiaux passe aujourd’hui par la voie maritime, c’est évidemment pour les capacités d’emport des bateaux, inégalée par tous autres moyens, mais aussi pour la liberté que permet la haute mer.
Ce commerce maritime est toutefois soumis à plusieurs évolutions qui nécessiteront des changements importants dans les prochaines années. D’abord la transition énergétique des bateaux à l’heure où l’impact énergétique et environnemental est particulièrement sensible.
En outre, la tendance nouvelle à la relocalisation des moyens de production dans les pays consommateurs remet aussi en cause les flux de transport de marchandises. Enfin, la question des équipages et de leur nationalité par rapport aux pavillons est une question essentielle, que la guerre en Ukraine a récemment mis en évidence.
Ce sont toutes ces questions que cet épisode de Périscope va aborder à travers les contributions de trois spécialistes. A noter qu’un second épisode abordera prochainement les menaces qui pèsent sur ce commerce maritime et les moyens mis en œuvre par les États pour le protéger.
Pour ce huitième épisode de Périscope, retrouvez Pierre Piotrowski de Vilno accompagné :
• d’Edouard Louis-Dreyfus, président du groupe Louis Dreyfus armateurs
• de Jean-Emmanuel Sauvée, président d’Armateurs de France
• et de Cyrille Poirier-Coutansais, directeur de recherches au CESM
Il y a 40 ans, une guerre pour des îles baignant dans les eaux froides de l’Atlantique Sud opposait l’Argentine à la Grande-Bretagne.
Premier conflit symétrique d’ampleur sur mer depuis 1945, la guerre des Malouines a constitué un tournant dans l’histoire du combat naval. Elle a en effet vu l’action combinée des navires et des sous-marins mais aussi de l’aviation à réaction et des missiles. Elle a permis de valider des concepts. Elle a surtout été une surprise stratégique, qui a poussé les belligérants à faire preuve d’ingéniosité et d’adaptation pour compenser leurs faiblesses et maximiser leurs avantages. De nombreux enseignements en ont été tirés, encore utiles aujourd’hui.
Étudier la guerre des Malouines, c’est donc aussi préparer la guerre navale de demain.
Le recul de la banquise, inexorable quoiqu’encore partiel, permet désormais un accès plus facile à l’océan Arctique et, de fait, exacerbe des rivalités économiques et militaires longtemps limitées.
Rivalités économiques parce que la mer, devenue libre une partie de l’année, permet une exploitation plus facile des ressources marines et sous-marines mais aussi le développement des routes maritimes longeant les côtes de Sibérie et du grand nord canadien.
Rivalités militaires ensuite, car cette région réservée jusqu’alors pour l’essentiel aux sous-marins, devient accessible aux bâtiments de guerre.
L’Arctique redevient donc une région sensible ou des nations rivales se font directement face, notamment les Etats-Unis et la Russie. Si les pays riverains sont les premiers concernés, d’autres Etats veulent aussi être présents, la France, la Chine et la Grande Bretagne notamment.
Jusque récemment, une certaine forme de concertation existait avec le Conseil de l’Arctique, instance consultative regroupant les pays riverains, notamment sur la protection de l’environnement, car la région est particulièrement fragile. La guerre en Ukraine et les tensions en mer Baltique ont rendu aujourd’hui impossible cette concertation. La région arctique devient donc plus que jamais une zone de confrontation potentielle et de rivalités.
Seuls 2% des fonds marins sont connus avec précision. Les ressources qu’ils renferment et leur intérêt stratégique croissant en ont cependant fait des terres de conquête où, comme dans les autres espaces communs, s’exprime la compétition entre grandes puissances.
Le CESM, au travers d’un podcast et d’une soirée-débats aux invités exceptionnels, vous propose ainsi de lever le voile sur les enjeux des fonds marins, les tensions qui s’y opèrent et la nécessité qu’a la France d’y investir pour préserver ses intérêts vitaux.
Le bassin méditerranéen est depuis toujours le lieu de rencontre des peuples et des pays riverains. Les échanges culturels, civilisationnels et commerciaux sont multiples, comme les rivalités.
Mer semi-fermée à laquelle on accède par trois des passages les plus stratégiques au monde, la Méditerranée est ainsi le creuset d’intérêts stratégiques, économiques, territoriaux et énergétiques majeurs.
Aujourd’hui, ces intérêts font d’elle le théâtre de compétitions acharnées entre grandes puissances, dans sa partie orientale notamment, où se rejoignent orient et occident, Europe et Asie.
Parmi les puissances qui défendent leurs intérêts dans la région, les États riverains bien sûr, mais aussi la Russie, les USA et même la Chine, qui s’y installe discrètement sous couvert d’intérêts commerciaux, sans compter l’Iran.
La Méditerranée orientale se dresse donc, aux marches de l’Europe, comme une zone de fortes tensions de natures très diverses : économiques, militaires, politiques.
Elle constitue cependant, aussi, le berceau d'intérêts vitaux pour la France.
Pour ce quatrième épisode de Périscope, retrouvez Pierre de Vilno accompagné :
Le conflit qui a éclaté il y a quelques jours entre deux des principaux producteurs de blé — et la flambée des prix qui s’en est suivie — met en lumière l'impact que peuvent avoir les questions de sécurité sur nos approvisionnements en nourriture et, plus largement, sur la sécurité alimentaire de chaque pays.
Cet enjeu est depuis toujours une des priorités de la Marine Nationale. De la protection de nos routes d’approvisionnement à celle de nos pêcheurs et de nos ressources halieutiques, la Marine assure en effet un rôle majeur dans la préservation de la sécurité alimentaire de la France.
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