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By Cyrus Farhangi
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The podcast currently has 87 episodes available.
Karim Megherbi travaille dans le domaine du développement de projets d'énergies renouvelables et consacre ses heures libres à faire et blagues et nous engueuler sur les réseaux sociaux. Il dispose cependant d'une expertise approfondie sur les scénarios net-zéro, qu'il a épluchées sous toutes les coutures.
Tom Middendorp is a retired general of the Royal Netherlands Army. He has served as Chief of Defence of the Armed forces of the Netherlands from 2012 to 2017. Today he is the Chair of the International Military Council on Climate and Security (IMCCS).
He has recently published “The Climate General”, a broad analysis of global security risks posed by climate change.
Here are the questions that we discussed:
1) The Army is among the institutions that's most concerned about climate change.
https://climateandsecurity.files.wordpress.com/2019/07/implications-of-climate-change-for-us-army_army-war-college_2019.pdf
Can you please tell us how you, as an individual, gradually came to realize the global security risks posed by climate change?
2) The issue of water scarcity is very much present throughout your book. For instance you refer to dams as a weapon of war. What is your analysis of some future security hotspots posed by water scarcity? (e.g. Ethiopia/Egypt)
3) You are the Chair of the IMCCS. Can you describe some scenarios that the IMCCS is particularly trying to anticipate?
4) In your view, how should military strategy and operations adapt to climate change?
We have discussed this before on Plan(s) B with Angelique Palle and Edouard Jolly from IRSEM.
youtu.be/uCGyeyikHJg
5) How do you perceive and anticipate the role of NATO European military powers in this future? Should we rather anticipate rivalry or cooperation with rising Asian powers?
6) The second half of your book is a call to action for climate change adaptation and mitigation. You put forward the idea of "declaring war against climate change", including radical technological changes and changes in the global economy and our lifestyles. You also mention the wealth that represents indigenous knowledge in developing countries. Could you please elaborate on that?
7) Finally, your book does not mention it, but do you have a view on solar geo-engineering as a last resort to avoid global collapse? Talk and research is accelerating around techniques such as stratospheric aerosol injection. According to you, what would be some geopolitical and military implications of such an enterprise?
Other links referred to during the interview
Hydrologie régénérative
Simon Ricard
https://youtu.be/9joVBjsuaGA
Charlène Descollonges
https://youtu.be/U8DuiivjoMw
La transition énergétique est-elle une seconde Grande Accélération ? Va-t-elle booster les capacités de destruction d'un système insoutenable ? Ou au contraire nous permettra-t-elle de repasser en-dessous des limites planétaires ?
Vincent Mignerot revient nous contrarier avec contrariété par des propos contrariants sur la transition énergétique. Il a récemment lancé le site Défi Energie :
www.defienergie.tech
Je suis personnellement enthousiaste depuis une douzaine d'années sur les ENR (avec certes des hauts et des bas), je m'apprête à rejoindre une entreprise d'énergie solaire et de stockage, et j'en suis heureux et motivé. Cela ne m'empêche pas de discuter calmement avec Vincent de ce sujet, même si on a des points de divergence.
Je ne ferais pas cela si je jugeais qu'il n'y avait aucun risque que Vincent ait raison, au moins en partie. Le palmarès des lanceurs d'alerte depuis 50 ans est quand même assez bon, et celui des optimistes et des rassuristes n'est globalement pas top. Au vu de ce bilan, ça vaut la peine de continuer d'écouter un peu les premiers.
Qu'est-ce qui me semble mériter attention dans ce que Vincent nous raconte ? La notion de "renforcement synergique des énergies". Notamment.
1) La transition va nécessiter d'émettre du CO2 pour produire les équipements nécessaires. Nous disposons de peu d'études à ce sujet. La seule dont j'ai connaissance indique un intervalle allant de 40GT de CO2 dans un scénario de transition hyper-rapide avec énormément de sobriété (scénario Low Energy Demand qui s'apparenterait à un énorme rationnement mondial) à 200GT de CO2 dans un scénario de transition progressive, qui est "au mieux" ce pour quoi on est partis. Ce n'est pas négligeable, c'est déjà une grosse part de notre budget carbone pour rester sous les 2 degrés !
2) Aussi (voire surtout) si nous ne régulons pas mondialement la production et la consommation d'énergies fossiles et de matières premières, la transition risque de renforcer les capacités de destruction d'un système économique insoutenable. Des exemples symboliques seraient des plateformes pétrolières, des aéroports, des usines de production de plastique et de pesticides, et des Bitcoin Miners s'équipant d'ENR. Exemple :
https://www.indianchemicalnews.com/energy/best-agrolife-enters-into-ppa-for-supply-of-3-mw-solar-energy-18137
D'aucuns diront qu'il vaut mieux que l'électricité qui les alimente soit d'origine renouvelable, que c'est toujours ça de pris. Certes. Mais on peut également, me semble-t-il, être inquiet !
Bref, voilà le genre de raisons pour lesquelles il me semble qu'il faut rester vigilant, et laisser des gens comme Vincent s'exprimer. Il vient ici nous parler de :
* La notion de "transition" et en quoi elle pose
* Les travaux de recherche sur lesquels il s’appuie
* Renforcement synergique des énergies et l'intérêt des renouvelables : retour sur l’histoire et projections dans l’avenir
* Est-ce qu'il n'est pas juste en train de dire que certains secteurs économiques sont difficiles à décarboner ?
* Est-ce qu'on ne peut pas quand même a minima décarboner le système électrique ? (ce serait déjà une bonne chose de faite)
* Ne craint-il pas de faire le jeu des pétroliers ?
* La responsabilité que portent certains « transitionnistes » à promettre trop de bienfaits
Antoine Buéno est conseiller développement durable au Sénat, et
J'ai récemment lu son livre "Faut-il une dictature verte ?" (spoiler, non) et me suis reconnu dans la manière qu'a Antoine de s'informer et réfléchir.
On n'a pas toujours les mêmes idées sur la technologie et la décroissance (mais bon, parfois je me demande si ce n'est pas qu'une question de terminologie), mais on en partage un bon nombre sur la meilleure manière de réguler un système économique dont nous constatons tous deux qu'il n'est pas soutenable !
Dans cet entretien on parle de plein de choses : technologie bas-carbone, décroissance, quotas, interdictions, taxes, Zéro Artificialisation Nette, Convention Citoyenne pour le Climat, démocratie directe...
... pour conclure sur notre attachement à la démocratie !
Antoine n'est pas toujours très tendre avec certaines personnalités du courant décroissant, comme Timothée Parrique, en même temps je pense qu'il faut entendre les objections, par exemple sur l'applicabilité.
Sur un autre sujet, je pense aussi qu'il faut entendre des objections sur l'applicabilité de propositions comme les quotas : je pense que dans certains cas cela s'y prête (ex. ZAN), dans d'autres moins, ne serait-ce parce que c'est techniquement inapplicable. Par rapport à il y a 1 ou 2 ans, j'admets avoir évolué sur la question et penché un peu plus pour une régulation par des mécanismes de marché.
Bref, je vous laisse écouter ! N'hésitez pas à partager avec vos amis, collègues et proches.
Ilian Moundib est ingénieur de formation, consultant, et spécialiste en adaptation au changement climatique. Il travaille également avec l'Institut Rousseau, laboratoire d'idées attaché à la reconstruction écologique et démocratique de nos sociétés.
Véra Nikoslki est Docteure en sciences politiques, normalienne. Haut-fonctionnaire dans la fonction publique parlementaire. En 2023 Véra a publié « Féminicène », une analyse des raisons de l’émancipation des femmes depuis le 19ème siècle, et des vrais dangers qui la menacent. Ca figure parmi les livres importants que j’ai lus sur l’écologie et l’énergie.
Car c’est beaucoup de cela dont il s’agit ! Alors que les passionnés d’énergie/écologie (dont les effondristes) parlent peu de féminisme, et que les féministes parlent peu d’énergie (et d’effondrement).
Pourtant le lien entre les deux parait évident une fois qu’on lit le livre de Véra… et c’est étonnant d’avoir dû attendre 150 ans pour qu’une personne en parle !
C’est un des points dont on a discuté avec Véra, ainsi que bien d’autres comme :
• Peut-on parler de « collapso-féminisme » ? En tous cas c’est le terme qui m’est venu à l’esprit en lisant Féminicène.
• Les facteurs physiques et matériels qui ont permis aux femmes de se libérer des chaines de la biologie
• En quoi le « capitalisme » a-t-il permis une amélioration (et non une dégradation) du statut des femmes ?
• Quand même, quelle est la place de la culture dans cette émancipation ?
• Quels combats restent à mener ?
• En quoi la dégradation de l’environnement et les risques de pénurie menacent-ils les droits des femmes ?
• Pourquoi la faible représentation des femmes dans les métiers techniques et scientifiques pose-t-elle d’autant plus problème ?
• Que faire ?
Alexandre Florentin est élu au Conseil de Paris, membre de Génération Ecologie, et Directeur de formation au sein du cabinet Carbone 4.
Il a présidé la mission "Paris à 50 degrés" consistant à préparer les services de la ville, les citoyens, les entreprises, les écoles et autres acteurs publics à de tels événements climatiques extrêmes.
Nous parlons avec lui de :
* L'adaptation des infrastructures de la ville
* Les limites dures à l’adaptation
* Les exercices de gestion de crise récemment menés
* Ses interventions récentes auprès d'écoles, de cercles politiques et économiques, du monde immobilier etc.
* L'adoption du plan climat de la ville de Paris
https://www.youtube.com/watch?v=4b4ToyDuLNU
https://podcasts.lemonde.fr/chaleur-humaine/202307110500-la-france-est-elle-prete-faire-face-au-rechauffement-climati
Il a également publié un article pour la Fondation pour l’Ecologie Politique
http://urlz.fr/oStm
#changementclimatique #canicule #alexandreflorentin #plansb #cyrusfarhangi
EDF est une des entreprises les plus importantes de la vie quotidienne des Français et de notre avenir. Je me dis souvent que tant qu'on a de l'électricité et des chemins de fer, l'essentiel est sauf et on évite l'Effondrement complet du système.
Autant dire que c'est avec attention que j'ai écouté Carine de Boissezon, Chief Impact Officer chez EDF. Nous avons abordé plein de sujets !
* Les problématiques environnementales d'EDF (alors qu'on peut se dire au premier abord que "tout va bien on produit déjà une énergie bas-carbone avec le nucléaire et l'hydraulique")
* L'hydraulique et son impact sur le transport des sédiments, la biodiversité...
* Les enjeux sociétaux de l'activité d'EDF : la hausse des factures, le bouclier tarifaire, la précarité énergétique, mener une transition "juste"...
* Le modèle d'affaires d'EDF (ex. combler le déficit)
* Enfin, faut-il s'attendre à des pénuries à l'avenir ?
Voilà un tour d'horizon ma foi alléchant.
Vincent Mignerot est essayiste, explorant la question de l’existence et interrogeant la capacité d’adaptation de l’humanité à terme. Dans cet échange nous parlons d'une variété de sujets.
* Comment Vincent a pris sa claque et commencé à s'intéresser aux questions environnementales
* La fondation de l'association Adrastia réunissant d'autres personnes ayant pris leur claque, et le bilan après 10 ans d'existence
* "Décalage du point de référence", "collapswashing", et autres notions que Vincent a contribué à populariser
* Le procès en inaction et en doomisme que certains lui font
* Décroissance, autonomie, anticapitalisme et autres récits de soutenabilité face auxquels Vincent est en partie perplexe
Bonne écoute !
Je reçois Damien Salel et Philippe Gauthier, experts en énergies renouvelables, pour parler du cas de l'Australie Méridionale, dont l'expérience est méconnue et pourtant incroyable : passer en 15 ans d'un système électrique 100% fossile (gaz et charbon) à un système 70% solaire et éolien (dont 0% d'éolien en mer !), un peu de batteries, et le reste gaz fossile (avec un plan pour s'en débarrasser quasi-entièrement).
Ce territoire est plutôt avantagé par l'ensoleillement et le vent (mais pas beaucoup plus qu'ailleurs), mais désavantagé par son isolement, sa population petite et éparpillée, et l'absence de fleuves exploitables (donc pas d'hydraulique pour juguler la variabilité du vent et du soleil).
Comment un tel exploit fut-il possible ? Damien et Philippe ont passé des dizaines d'heures à essayer de comprendre, et nous en font ici un résumé :
* les caractéristiques décentralisées du réseau électrique australien
* la montée en puissance de l'éolien et le solaire
* cet Etat est-il avantagé par le fait d'avoir beaucoup d'espace pour capturer le vent et le soleil ? (spoiler : non !)
* le rôle des batteries et du gaz fossile, et les perspectives pour se débarrasser du gaz
* les caractéristiques de la consommation : assez peu de variabilité entre l'hiver et l'été, par exemple avec des ménages qui climatisent beaucoup l'été et chauffent peu l'hiver
* les leçons qu’on peut retenir de cette expérience en Australie Méridionale, pour la France et pour ailleursPour aller plus loin.
Les caractéristiques du réseau NEM : https://www.energynetworks.com.au/news/energy-insider/what-is-transmissions-role-in-the-clean-energy-future/
Le développement des EnRv en Australie méridionale :
https://opennem.org.au/energy/sa1/?range=all&interval=1y&view=discrete-time
La même vision à l'échelle de l'Australie (du moins limitée au réseau NEM qui ne couvre pas les Territoires du Nord et l'Australie Occidentale):
https://opennem.org.au/energy/nem/?range=all&interval=1y&view=discrete-time
Un article sur la période de 91,5 % EnR en Australie Méridionale (malgré la rupture de la seule liaison synchrone) :
https://reneweconomy.com.au/glimpse-of-the-future-south-australia-peaked-at-91-5-pct-wind-and-solar-when-links-were-down/
La localisation des grandes installations EnRv + batteries :
https://opennem.org.au/facilities/nem/?tech=wind,solar_utility,battery_discharging&status=operating
Et un article sur l'étude de David Osmond : https://reneweconomy.com.au/a-near-100pct-renewable-grid-for-australia-is-feasible-and-affordable-with-just-a-few-hours-of-storage/
#energie #transition #eolienne #solaire #photovoltaique
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