La nuit, Podorange et son équipage ne dorment pas , bien au contraire, il faut veiller pour assurer la bonne progression du bateau. A partir de la tombée du jour, un système de quart est ainsi mis en place. Des équipes de trois se relaient ainsi toutes les trois heures. Gilles et Maxime, eux aussi, assurent leurs quarts. A chaque changement, il faut réveiller l’autre équipe, c’est d’ailleurs parfois un peu douloureux pour certains. La vie la nuit sur Podorange, est ainsi faite de ces passages de relais, des quarts confidence sous les étoiles filantes, aux quarts du boulanger qui pétrissent le pain pour le petit déjeuner à venir, en passant par les quarts plus difficiles où l’on se fait rincer. C’est ainsi que peu à peu le sommeil se décale. En mer, on ne dort pas comme à terre. Nuit, jour, plus vraiment d’importance. Une seule idée, naviguer au mieux, jusqu’à Bahia.