L'émission de cette semaine est consacrée à son animatrice, l'auteure-compositrice-interprète, comédienne et conteuse Kathia Rock. Le réalisateur Danny Braün la suit chez elle, à Maliotenam, sur la Côte-Nord du Québec, l'endroit où elle se ressource : «Quand j'arrive à la réserve, on se met face à la mer et on se raconte notre année, qu'est-ce qui a été bon, qu'est-ce qui a été moins bon. Après ça, on se met à crier face à la mer pour vider tout le mauvais qu'on a vécu durant l'année», raconte Kathia Rock.

Le hip-hop engagé de Quentin Condo, alias Q-052, aborde de front la politique et des sujets difficiles comme le suicide, les femmes autochtones assassinées, l'incarcération des Autochtones et l'environnement. «Il faut qu'on parle de ces situations, c'est important», soutient le rappeur micmac de la Gaspésie.

Kathia Rock présente l'artiste Innu Shauit. Fusionnant la musique traditionnelle innue avec le folk et le reggae, Shauit offre des chansons engagées, remplies d’émotion et d’expériences personnelles. Son talent est sollicité un peu partout sur la planète et sa popularité ne cesse de s’accroître. Certaines de ses compositions ont d’ailleurs été utilisées dans des longs métrages et des séries télévisées. Le réalisateur Danny Braün est allé à sa rencontre.

Kathia Rock présente aujourd'hui l'artiste Laura Niquay. Originaire de Wemotaci, une communauté atikamekw de 2000 résidents, Laura Niquay fait sa place comme femme autochtone dans l'industrie musicale. Elle inspire grandement les jeunes femmes de sa communauté, entre autres parce qu'elle est la première artiste atikamekw à avoir joué au Francos de Montréal. Le réalisateur Danny Braün est allé à sa rencontre.

Cette semaine, Kathia Rock présente l'auteur-compositeur-interprète Régis Niquay, de la nation atikamekw. À travers ses écrits et sa douce voix, l'artiste raconte l'histoire de la nation autochtone; la tristesse, mais aussi l'espoir de son peuple. Le réalisateur Danny Braün est allé à sa rencontre ainsi qu'à celle du guitariste virtuose Pascal Ottawa, dit Pako, dans un petit studio de musique situé à Manawan.

Les Black Bear créent de la musique traditionnelle autochtone dans sa forme la plus pure. Au son du tambour, les voix puissantes qui forment le groupe résonnent partout en Amérique du Nord. Fiers défenseurs de la langue et de la culture, les membres de cette formation d'origine atikamekw souhaite perpétuer leurs traditions aux plus jeunes de leur communauté, non sans une touche de modernité.