Pauline Lithard, selon ses propres dires, n'a pas un parcours plein de paillettes. Pas prise au pôle, devant sa place au désistement d'une amie, elle n'était pas destinée à être joueuse pro. Elle fait partie de ses centaines de joueuses, qui ne sont pas en Équipe de France, mais qui se sont grattées leur place dans le gratin du basket français, et qui jouent, avec les mêmes contraintes et exigences que les internationales.
On a parlé d'exigence, de travail, ce qui lui a permis d'arriver là, et ce cadre rassurant qui l'use. Du besoin de lâcher prise, ce qui, pour une personnalité comme la sienne, est très difficile. Et de son parcours en général, elle qui voulait s'exprimer au nom des autres.
On a également parlé de l'après-basket, mais aussi de son rôle en tant que membre du comité directeur du Syndicat des Joueuses, mais également des grossesses, des changements de mentalité en cours, mais combien il faut encore travailler pour arriver à des accords sectoriels et professionnaliser encore plus le basket féminin