Des histoires vraies et des fictions folles en unitaires. Des témoignages intimes, des récits de soi comme autant de moments forts.
Profils d'ARTE Radio vous transporte dans un univers où la
... moreBy ARTE Radio
Des histoires vraies et des fictions folles en unitaires. Des témoignages intimes, des récits de soi comme autant de moments forts.
Profils d'ARTE Radio vous transporte dans un univers où la
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Des enfants, âgés de 10 à 15 ans, présentent des troubles du spectre de l'autisme. Ils chantent avec des adultes dits « normaux ». Ensemble, ils forment un chœur qui, au fil des mois, se prépare à donner un grand concert. Du plaisir de chanter à la difficulté d’être accepté tel que l'on est, l’aventure de cette chorale qui se déroule à Lyon raconte les différences, que l’on soit autiste ou pas, et tout ce qui permet de les abolir jusqu’à ne former qu’une seule voix.
Avec :
- Les enfants : Alassane, Alexandre, Assia, Elfie, Ilyes, Joël, William.
- Les adultes du chœur des Phonies Polies à Lyon, dirigé par Maude Georges, de l'association Lavéli
- Nicolas Petit, orthophoniste, Centre Hospitalier Le Vinatier
- Pascale Maddalena, infirmière à l’ITTAC, Centre Hospitalier Le Vinatier
- Florence Chevigny, éducatrice spécialisée à l’ITTAC, Centre Hospitalier Le Vinatier
Merci aux enfants, à Nicolas Petit, à Maude Georges, au chœur d’adultes des Phonies Polies, à l’équipe des soignants du Centre Hospitalier Le Vinatier.
Elise Andrieu fait des documentaires pour la radio depuis 20 ans pour France Culture (Les pieds sur terre, LSD, Une histoire particulière, Toute une vie, Sur les docks…), ARTE Radio, Création Collective ou La Balise. Elle a à cœur de transmettre des histoires sensibles et singulières, quels que soient les gens qu’elle rencontre.
Nicolas Petit est orthophoniste et docteur en sciences cognitives. Il exerce différentes activités autour de la communication : comme objet de soin, comme objet d'étude scientifique, et comme besoin intime dans sa pratique de l'écriture et du chant.
La gauche française doit-elle s’inspirer du Labour britannique ? La gauche a gagné une élection en Europe ces derniers jours : au Royaume-Uni, le parti travailliste du Labour a obtenu une très large majorité absolue aux législatives. Son leader Keir Starmer est devenu Premier ministre, après quatorze années de pouvoir conservateur. Son programme, plutôt de centre-gauche, se veut “crédible et réaliste”. Le Labour prône comme priorités la stabilité économique, la sécurité nationale et le contrôle des frontières. Objectifs annoncés : restaurer les services publics, et notamment l’hôpital public, embaucher 6 500 professeurs pour l’école et faire, par ailleurs, du Royaume-Uni une “superpuissance verte”, en s’appuyant sur le nucléaire. Pas question de revenir sur la retraite à 66 ans. Des mesures éloignées de celles du Nouveau Front populaire, qui promet “la rupture” : retraite à 60 ans, SMIC à 1 600 €, hausses d’impôts, etc. En tête du second tour des législatives, le NFP totalise 182 sièges, loin de la majorité absolue qui lui permettrait de gouverner seul et d’appliquer entièrement ce programme. Alors la gauche française doit-elle s’inspirer du Labour, et se recentrer vers un programme social-démocrate, pour convaincre davantage d’électeurs et accéder au pouvoir ? On en débat. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
C’est l’histoire d’un coup de feu, d’une poignée de secondes, d'une perte d’équilibre, ou d'un glissement d’orteil.
Dans les courses sportives, un faux départ est un mouvement en avant qui anticipe l'autorisation de s'élancer. ll faut être rapide comme l'éclair, mais pas trop. Le faux départ est imperceptible à l’œil nu, mais en un clin d'œil, il disqualifie et réduit à néant des mois, voire des années d'effort. Clément, Stella, Cédric, Julie, Wilhem, cinq athlètes de haut niveau, nous racontent l’instant d’avant. Suspendu, manqué et ce que ça a changé.
C'est le récit d'une course qui n'a jamais eu lieu ou d'un plongeon qui est devenu une chute.
Remerciements :
Aux champion.ne.s, Clément Mignon, Julie Danaux, Cédric Lavanne, et tout spécialement Stella Akakpo et Wilhem Belocian de l'équipe de France d'Athlétisme, qualifiés pour les JO de Paris 2024.
Un grand merci à Gilbert Avanzini, Docteur en sciences et techniques des activités physiques et sportives, Michel Herren, philosophe et entraineur olympique, et Alexandre Bourrasseau, juge arbitre et fédéral d’athlétisme.
Merci à Ghani Yalouz, ancien directeur de L'INSEP.
Ce documentaire a obtenu le label Olympiades culturelles Paris 2024, et a bénéficié de l'aide à l'écriture de podcasts du ministère de la Culture.
Sophie Dusigne est autrice et directrice artistique. En janvier 2024, elle est commissaire de l'exposition de création Lignes de départ au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême. Elle enseigne les arts narratifs au Cesan et à l'Iscom.
Ce qui anime le plus Jean Hatzfeld depuis toujours, c’est raconter des histoires. Les histoires de ces gens qui ont tout perdu, et qui ont eu parfois le courage de tout reconstruire. Il a été le témoin de pas mal de terrains de guerre, son porte-bonheur toujours dans ses bagages. Mais après avoir été blessé par balle et avoir lui-même frôlé la mort en Bosnie, et suite à un reportage au Rwanda, il change finalement de rythme, échange le journalisme pour la littérature et l'immédiat pour le temps long. Il part à la rencontre des rescapés du génocide au Rwanda, pour leur donner la parole et la porter vers le grand public à travers plusieurs livres.
Remerciements : Merci à Martin Bacholle qui a imaginé ce projet et qui a tout fait pour qu’il existe. Merci à Camille, Julien, Arman, Jean et Karen de m’avoir fait confiance. Et un grand merci à ARTE Radio d’y avoir cru. Une pensée spéciale à la famille et aux proches d’Arman Soldin.
Tatiana Benhamou est une autrice et réalisatrice de podcast indépendante.
Ligne de fuite
Les reporters sont des personnages à part, reporters de guerre et journalistes de terrain, ils sont la figure flamboyante et héroïque de la profession, une figure qui est aussi très complexe. Souvent inadaptés au quotidien une fois de retour, la plupart ne vivent que dans l'attente du prochain départ. Ils sont souvent sur le fil, prenant parfois trop de risques et trop isolés sur le terrain. Certains d'ailleurs y perdent la vie. Leur addiction au terrain les pousse dans une fuite en avant dont ils ont parfaitement conscience, mais décrocher reste pour eux encore plus difficile que de continuer à faire face à la misère et aux tragédies qu’ils nous rapportent.
Alors que se passe-t-il dans la tête lorsqu’on décide de partir, caméra ou carnet à la main, pour traverser la Manche sur un zodiac avec des migrants ? Pour traverser Kaboul cachée sous une burqa afghane ? Franchir à découvert une ligne de front Bosniaque, ou se jeter dans les tranchées du Donbass ? Et puis, qu'est-ce que ça fait de voir et d'emmagasiner tant de violence, de peur, de mort, de misère ?
C'est ce que Camille, Julien, Arman, Jean et Karen racontent, avec sincérité et sans tabou. Ils dévoilent leur ressenti, leurs motivations profondes et la peur qu'il faut apprivoiser. Ils disent ce qui les anime et les pousse à aller toujours plus loin, pour informer le monde des tragédies en cours. Et puis aussi ce qui fait que parfois, on arrête ou qu'on change de façon de faire.
Après avoir été marqué par la misère sociale dans son propre pays lors d’un reportage en banlieue, Karen Lajon, grand reporter au Journal du dimanche, demande être envoyée uniquement dans les zones de guerre, là où la souffrance est inévitable et donc plus supportable. Elle nous raconte comment elle a fait, en 2001, pour être la première à entrer dans Kaboul, à l’encontre de la volonté de son chef d’info, et pourquoi elle a toujours été convaincue que faire les choses à sa façon était le seul chemin pour être en accord avec elle-même.
Remerciements : Merci à Martin Bacholle qui a imaginé ce projet et qui a tout fait pour qu’il existe. Merci à Camille, Julien, Arman, Jean et Karen de m’avoir fait confiance. Et un grand merci à ARTE Radio d’y avoir cru. Une pensée spéciale à la famille et aux proches d’Arman Soldin.
Tatiana Benhamou est une autrice et réalisatrice de podcast indépendante.
Ligne de fuite
Les reporters sont des personnages à part, reporters de guerre et journalistes de terrain, ils sont la figure flamboyante et héroïque de la profession, une figure qui est aussi très complexe. Souvent inadaptés au quotidien une fois de retour, la plupart ne vivent que dans l'attente du prochain départ. Ils sont souvent sur le fil, prenant parfois trop de risques et trop isolés sur le terrain. Certains d'ailleurs y perdent la vie. Leur addiction au terrain les pousse dans une fuite en avant dont ils ont parfaitement conscience, mais décrocher reste pour eux encore plus difficile que de continuer à faire face à la misère et aux tragédies qu’ils nous rapportent.
Alors que se passe-t-il dans la tête lorsqu’on décide de partir, caméra ou carnet à la main, pour traverser la Manche sur un zodiac avec des migrants ? Pour traverser Kaboul cachée sous une burqa afghane ? Franchir à découvert une ligne de front Bosniaque, ou se jeter dans les tranchées du Donbass ? Et puis, qu'est-ce que ça fait de voir et d'emmagasiner tant de violence, de peur, de mort, de misère ?
C'est ce que Camille, Julien, Arman, Jean et Karen racontent, avec sincérité et sans tabou. Ils dévoilent leur ressenti, leurs motivations profondes et la peur qu'il faut apprivoiser. Ils disent ce qui les anime et les pousse à aller toujours plus loin, pour informer le monde des tragédies en cours. Et puis aussi ce qui fait que parfois, on arrête ou qu'on change de façon de faire.
Arman Soldin, journalistes AFP, est tragiquement décédé le 9 mai 2023 près de Tchassiv Iar, en Ukraine. Dans cet épisode, il retrace son parcours, de stagiaire à Lampedusa, à reporter de guerre confirmé à Kiev. Il raconte son expérience dans les tranchées du Donbass, le quotidien en Ukraine. Il parle aussi de sa dépendance au terrain et des raisons qui l’ont toujours poussé à vouloir être là où l’histoire se déroule, pour informer au mieux et faire connaitre la souffrance des populations touchées par l’injustice.
Remerciements : Merci à Martin Bacholle qui a imaginé ce projet et qui a tout fait pour qu’il existe. Merci à Camille, Julien, Arman, Jean et Karen de m’avoir fait confiance. Et un grand merci à ARTE Radio d’y avoir cru. Une pensée spéciale à la famille et aux proches d’Arman Soldin.
Tatiana Benhamou est une autrice et réalisatrice de podcast indépendante.
Ligne de fuite
Les reporters sont des personnages à part, reporters de guerre et journalistes de terrain, ils sont la figure flamboyante et héroïque de la profession, une figure qui est aussi très complexe. Souvent inadaptés au quotidien une fois de retour, la plupart ne vivent que dans l'attente du prochain départ. Ils sont souvent sur le fil, prenant parfois trop de risques et trop isolés sur le terrain. Certains d'ailleurs y perdent la vie. Leur addiction au terrain les pousse dans une fuite en avant dont ils ont parfaitement conscience, mais décrocher reste pour eux encore plus difficile que de continuer à faire face à la misère et aux tragédies qu’ils nous rapportent.
Alors que se passe-t-il dans la tête lorsqu’on décide de partir, caméra ou carnet à la main, pour traverser la Manche sur un zodiac avec des migrants ? Pour traverser Kaboul cachée sous une burqa afghane ? Franchir à découvert une ligne de front Bosniaque, ou se jeter dans les tranchées du Donbass ? Et puis, qu'est-ce que ça fait de voir et d'emmagasiner tant de violence, de peur, de mort, de misère ?
C'est ce que Camille, Julien, Arman, Jean et Karen racontent, avec sincérité et sans tabou. Ils dévoilent leur ressenti, leurs motivations profondes et la peur qu'il faut apprivoiser. Ils disent ce qui les anime et les pousse à aller toujours plus loin, pour informer le monde des tragédies en cours. Et puis aussi ce qui fait que parfois, on arrête ou qu'on change de façon de faire.
Dans cet épisode, Camille Toulmé et Julien Goudichaud, journalistes indépendants, nous dévoilent comment et pourquoi ils ont franchi un certain nombre de lignes rouges pour aller au bout de leur projet de reportage : faire monter Julien à bord d'un zodiac, caméra à la main, pour qu’il traverse la Manche aux côtés des migrants. Des mois à tourner dans Calais, à essuyer des refus, chercher des solutions, jusqu’à perdre la boussole, et mettre un pied dans la folie.
Remerciements : Merci à Martin Bacholle qui a imaginé ce projet et qui a tout fait pour qu’il existe. Merci à Camille, Julien, Arman, Jean et Karen de m’avoir fait confiance. Et un grand merci à ARTE Radio d’y avoir cru. Une pensée spéciale à la famille et aux proches d’Arman Soldin.
Tatiana Benhamou est une autrice et réalisatrice de podcast indépendante.
Ligne de fuite
Les reporters sont des personnages à part, reporters de guerre et journalistes de terrain, ils sont la figure flamboyante et héroïque de la profession, une figure qui est aussi très complexe. Souvent inadaptés au quotidien une fois de retour, la plupart ne vivent que dans l'attente du prochain départ. Ils sont souvent sur le fil, prenant parfois trop de risques et trop isolés sur le terrain. Certains d'ailleurs y perdent la vie. Leur addiction au terrain les pousse dans une fuite en avant dont ils ont parfaitement conscience, mais décrocher reste pour eux encore plus difficile que de continuer à faire face à la misère et aux tragédies qu’ils nous rapportent.
Alors que se passe-t-il dans la tête lorsqu’on décide de partir, caméra ou carnet à la main, pour traverser la Manche sur un zodiac avec des migrants ? Pour traverser Kaboul cachée sous une burqa afghane ? Franchir à découvert une ligne de front Bosniaque, ou se jeter dans les tranchées du Donbass ? Et puis, qu'est-ce que ça fait de voir et d'emmagasiner tant de violence, de peur, de mort, de misère ?
C'est ce que Camille, Julien, Arman, Jean et Karen racontent, avec sincérité et sans tabou. Ils dévoilent leur ressenti, leurs motivations profondes et la peur qu'il faut apprivoiser. Ils disent ce qui les anime et les pousse à aller toujours plus loin, pour informer le monde des tragédies en cours. Et puis aussi ce qui fait que parfois, on arrête ou qu'on change de façon de faire.
Découvrez ou redécouvrez les débats de notre Club d’intellectuels qui ont marqué l’émission ces derniers mois : IVG inscrite dans la Constitution, Arabie saoudite présidente de la Commission pour les droits des femmes à l’ONU, crise du logement, congés menstruels… Retrouvez aussi nos deux invités, l’illusionniste et magicien Xavier Mortimer et le trio, aussi remède à la déprime, “Les Coquettes” ! Sans oublier l’histoire de Claude Askolovitch et la question cruciale et actuelle de Benoît Forgeard : “Est-il sain de cloner son chien ?”. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Fatoumata Kebe, l’astrophysicienne qui veut dépolluer le ciel Fatoumata Kebe a “grandi avec des images” : celles de l’encyclopédie d’astronomie qu’elle feuilletait dans le salon de ses parents ; celles aussi des documentaires à la télévision. “Autant l’océan m’effrayait, autant l’espace et son calme m’ont tout de suite fascinée.” D’origine malienne, entourée de son père cariste et d’une mère femme de ménage, elle grandit à Noisy-le-Sec — en Seine-Saint-Denis. La nuit, la ville est éclairée par les néons aux lumières artificielles. Fatoumata Kebe ne verra le ciel étoilé qu’à l’âge de vingt ans. Considérée aujourd’hui comme l’étoile montante de l’astrophysique, élue par le magazine “Vanity Fair” comme l’une des Françaises les plus influentes au monde en 2018, elle entend combattre la pollution engendrée par l’exploitation satellitaire de l’espace et la concurrence effrénée entre les nations. Elle publie “Au-delà du ciel”, un livre dans lequel elle commente une soixantaine de clichés spectaculaires de planètes, de nébuleuses et d’étoiles. Fatoumata Kebe est notre invitée. Xi Jinping à Paris : la Chine, faiseuse de paix ou machine de guerre ? “Faire de nouvelles contributions à la paix et à la stabilité du monde” : voilà l’objectif, énoncé par la diplomatie chinoise, du soixantième anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine. Arrivé ce dimanche à Paris, Xi Jinping terminera son voyage dans l’Hexagone mardi, dans la station pyrénéenne de La Mongie, en compagnie d’Emmanuel Macron. “Les échanges porteront sur les crises internationales, [...] sur les questions commerciales ainsi que sur nos actions communes face aux enjeux globaux”, précise l’Élysée, qui a aussi convié Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, à participer aux discussions. Si la France entend convaincre Pékin d’user de son influence pour amoindrir la conflictualité dans le monde — notamment avec la Russie — la Chine n’a jamais condamné l’invasion du Kremlin en Ukraine, poursuit sa tournée européenne en Hongrie, et ne se prononce pas clairement sur la guerre entre Israël et le Hamas au Proche-Orient. Quel rôle le président chinois est-il prêt à assumer sur la scène mondiale ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Justin Morin et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
À la maison, on n’a jamais fêté l’anniversaire de mon père, on n’avait pas de date pour souffler les bougies. Mon père est ce qu’on appelle un « 01 ». Il fait partie de ces immigrés qui ne connaissaient pas leur date de naissance exacte et auxquels la préfecture en a donné une d’office. Souvent, c'était le 1er janvier. Seulement, mon père ne connait pas non plus son année de naissance. Sur ses papiers marocains et français, on lit 1953. Mais il n'y croit pas. D’après le récit de sa mère Yamna, il serait né en été et elle se souvenait aussi qu’elle était enceinte de lui lorsqu'elle a vu le roi du Maroc passer par son village pour annoncer l'indépendance du pays. Mais moi, je crois surtout que l’âge venant, mon père espère qu’il est plus jeune que prévu et qu’il lui reste de longues années devant lui… bref, il a peur de vieillir.
Alors, en bonne fille et en bonne journaliste, je décide de mener l’enquête avec lui.
Mais entre la France et le Maroc, 70 ans plus tard, pas si facile de trouver des traces du passé. Pas facile non plus de se retrouver embarquée avec ses parents et toute sa famille dans une enquête qui piétine et qui met les nerfs à vif. Entre les archives et les récits familiaux, les retournements inattendus et les secrets de famille, allons-nous trouver sa date de naissance ? Et surtout comment rester fidèle à la mémoire de ses parents quand elle est douloureuse et traumatique ?
Remerciements à mes parents, Ahmed et Brigitte Rami, aux membres de ma famille, à mon amie et doctorante, Zineb El Gharbi, aux archives de l'INA, et à l'état civil de M'haya.
Anissa Rami est journaliste indépendante société et culture.
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