C’est la révélation de son secret qui pousse Phèdre au suicide. S’il est si dangereux de rendre public un secret, pourquoi faire le choix d’une telle démarche ? Ici, plusieurs questions méritent d’être soulevées. Si le secret peut s’avérer dangereux, c’est en raison de son importance, celui-ci étant une pièce du puzzle identitaire d’un individu. Toutefois, le secret n’est pas toujours notre, mais peut nous être confiée par son détenteur premier, duquel on devient l’obliger. Dès lors, conserver le secret d’autrui nous implique en nous rendant responsable. Toutefois, au temps où se multiplient les réflexions sur l’éthique de la transparence, est-il toujours possible d’avoir des secrets ? Tout secret s’accompagne d’un risque, celui de miner la relation avec l’autre en la restreignant aux bornes des apparences et du jeu. Plus qu’entre nous et notre sphère intime, le secret infuse nos rapports avec toute structure susceptible de retenir des informations à notre égard. On parle alors de « Secret d’État ». Quelle légitimité la structure confère-t-elle au secret qu’elle détient ?L’absolue transparence ne s’avèrerait-elle pas ici risquée ? En dernière instance, n’est-il pas dans l’essence même du secret d’être conservé, objet d’interrogation et d’investigation ? Telles sont les questions que nous vous proposons d’explorer à nos côtés dans ce podcast !

Podcast produit par Radio Campus Paris. Avec la participation de Maëlle Bouvret, Anthony Dominici, Élise Le Pennec et Marianne Warhem

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Lorsque le Rodrigue, dit le Cid, parade devant le roi après sa victoire, celui-ci se trouve taxé d’insolence. Lui victorieux, l’autorité royale se trouve en péril. Toutefois, bien loin de se limiter à la chevalerie romanesque, la figure de l’insolent apparaît à toutes les échelles comme à tous les âges. Enfants, nos parents qualifiait certaines de nos remarques d’« insolentes », comme plus tard certains de nos supérieurs hiérarchiques. Qu’il s’agisse des surréalistes questionnant la tradition artistique, des manifestants aux mots d’ordre subversifs ou encore de l’inversion de normes patriarcales, l’insolence semble loin d’être sans pourquoi. Bien au contraire, celle-ci nous apparaît comme l’expression spontanée d’une interrogation face à l’arbitraire de l’habitude et de l’admis. Quelle est donc la posture de l’insolent ? Quels effets l’insolence permet-elle ? Inadéquation à l’hétéronomie générale, comment la tradition y répond-elle ? Telles sont les questions que nous vous proposons d’explorer à nos côtés dans ce nouvel épisode !

Podcast produit par Radio Campus Paris. Avec la participation de Maëlle Bouvret, Anthony Dominici et Marianne Warhem.

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Il arrive qu’on dise du marginal, de l’aliéné ou encore de celui qui s’enivre qu’il « nage en plein délire ». L’incohérence du propos comme l’écart vis-à-vis de la norme les relèguent au simple délire : ils ne sont pas pris au sérieux, leur propos est sans cohérence, inutile de s’y attarder. Plus encore, ils font l’objet d’une crainte, d’une surveillance de la part de ceux gouvernés par leur raison. Toutefois, loin d’être une pure logorrhée, le délire ne pourrait-il pas être considéré comme une forme d’extra-lucidité ? Ne nous faudrait-il nous dépouiller des oripeaux de la rationalité afin de considérer le délire par et pour lui-même ? En art comme en médecine, à l’échelle individuelle comme collective, celui-ci s’écarte des normes et défend la singularité de son originalité. À défaut de suivre le chemin tracé d’avance par la raison, suivez-nous et coupons à travers champ !

Avec la participation de : Maëlle Bouvret, Marianne Warhem, Elise Le Pennec, Anthony Dominici, Tibor Detchart

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Le verbe « embrasser » vous évoque sûrement un baiser langoureux, tel celui d'Eros ranimant Psyché, ou encore celui par lequel les amants peints par Klimt s'unissent. Toutefois, il convient de dépasser une simple érotique du baiser afin d'en considérer une plus vaste portée. C'est vrai, après tout, qu'on embrasse l'être aimé, une idéologie ou bien une expérience, le terme est toujours le même. Ainsi, regardée depuis un kaléidoscope sémantique, l'embrassade nous révèle toutes ses acceptions. Toutefois, le baiser est-il toujours le même ? Le fait d'offrir un baiser revient-il à se donner corps et âme à l'autre ? Cet autre, d'ailleurs, quel est-il ? S'agit-il de l'amant, d'autrui, de la cause, de l'hic et nunc de celui qui offre son baiser ? Pourrait-on considérer 'adhésion offerte par l'embrassade comme le dénominateur commun à la diversité de ces termes ? Telles seront les questions que nous vous proposons d'explorer à nos côtés dans ce podcast !

Avec la participation de : Marianne Warhem, Elise Le Pennec, Anthony Dominici, Maëlle Bouvret

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Avez-vous déjà menti sur votre âge, votre activité préférée ou l'étendue de votre culture gé? Si oui, vous avez déjà été un imposteur! Dans ce nouvel épisode, l'équipe de Radiopium s'intéresse aux mensonges que l'on raconte, ceux qu'on utilise pour servir des fins et ceux dont on se convint. Ceux qui, accumulés, leurrent les autres et poussent parfois le menteur à devenir un personnage plutôt qu'une personne... Et ce tissus de tromperies, pourrait-on le qualifier d'imposture? Et puis avant tout, qu'est ce qui caractérise l'imposture? Serions-nous alors tous des imposteurs?

Avec la participation de : Maëlle Bouvret, Anthony Dominici, Elise Le Pennec et Marianne Warhem

Réalisation : Tibor Detchart

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Figurez-vous que les philosophes aussi savent s'ambiancer... Si cela paraît difficile à croire, laissez-nous vous en convaincre! Dans cet épisode nous nous interrogeons sur ce qui fait une ambiance. Qu'est-ce qu'une bonne ou une mauvaise ambiance ? L'ambiance s'impose-t-elle toujours à nous ? Est-elle constante, ou peut-elle évoluer ? Telles sont les questions auxquelles nous tentons de répondre dans ce podcast. En prime, nous y avons glissé une chanson qui, assurément, nous ambiance.

Avec la participation de : Marianne Warhem, Maëlle Bouvret

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Pour inaugurer cette deuxième saison, nous avons décidé de mettre à l'honneur le concept central des vacances : l'oisiveté. Douce et planante, c'est cette insaisissable présence que nous tentons de définir ici. L'oisiveté peut-elle se réduire à l'inactivité ? C'est à partir de ce questionnement que nous abordons, au cours de cet épisode, ses diverses manifestations.

Avec la participation de : Marianne Warhem, Maëlle Bouvret

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Action! Parlons cinéma. Rejoignez nous dans un épisode au sujet du septième art. Avec l'équipe de Radiopium ici on discute des films qui nous ont marqué, de ceux qu'on a moins aimé et surtout de leur résonance philosophique. À l'affiche : Le voyage de Chihiro et d'autres merveilles. Bonne écoute!

Avec la participation de : Tibor Detchart, Marianne Warhem, Gabriel Bourlaud, Leela Mazeau

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Pour ce deuxième épisode, nous avons choisi de mettre à l'épreuve le concept d'accident. Après en avoir proposé une définition simple, notre équipe de philosophe s'atèle à approfondir cette réflexion en convoquant sur ce sujet hautement métaphysique un écrivain dont la vie et l’œuvre sont irrigués de ce thème, Albert Camus. De L’Étranger, à La Peste en passant par le Mythe de Sisyphe, Camus ne cesse de s'interroger sur le sens de l'accident qui, d'après lui, doit pouvoir être sublimé, devenant alors une force véritable pour l'individu.

Invité: Hocine Rahli, professeur agrégé de philosophie, enseignant au Lycée de la Légion d'honneur à Saint-Denis.

Avec la participation de l'équipe Radiopium: Tibor, Gabriel, Leela, Marianne

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Nous avons tous en tête des noms de philosophes mais savons-nous quelle fut leur démarche ? Est-ce qu’ils se sont dit à eux-mêmes “je vais faire de la philosophie” ? Ou n’ont-ils pas simplement voulu penser un phénomène, résoudre un problème, élucider un mystère, dissoudre une contradiction, mettre fin à une préoccupation ?

Est-ce qu’on fait de la philosophie de la même manière à toutes les époques ? Non, bien sûr. Aussi toute tentative de définition, on le voit, semble immédiatement guettée par la menace du relativisme. La philosophie prend un sens relatif à une période, un courant, un auteur. Dès lors, est-on autorisé à parler de LA philosophie ou ne faudrait-il pas plus justement parler de philosophies, au pluriel ?

Avec la participation de: Tibor Detchart, Marianne Warhem, Gabriel Bourlaud, Leela Mazeau

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