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Entre 1980 et 81, l’antenne-ouest du centre de recherche de pisciculture de Taïwan a développé avec réussite la technique de reproduction artificielle des palourdes hamaguri, aussi connues sous le nom de palourdes communes d'Orient. Leur nom scientifique est Meretrix lusoria ou Meretrix taiwanica qui désigne cette espèce de palourdes d'eau salée de la famille des Veneridae.

Les alevins d’élevage artificiel produits en masse ont remplacé les alevins sauvages. Selon les différentes données, l’élevage des palourdes communes d’orient avait été introduit à Taïwan depuis le Japon dans les années 30. Jusqu'à nos jours, ces palourdes restent l'élevage le plus important de Taïwan en termes de superficie d'élevage. 

Située à 470 mètres d’altitude, la zone humide de Shuanglianpi s’étend sur plus de 17 hectares autour du lac Shuanglianpi qui était à l’origine deux lacs reliés ensemble. Les habitants du coin les appellent le lac supérieur et le lac inférieur, tandis que le groupe autochtone Atayal les appellent "les lacs sœurs".

Ici, de nos jours, 112 espèces de plantes aquatiques ont été listées dont 15 menacées d’extinction. L'une des particularités est que les plantes aquatiques qui s’entremêlent ont constitué une sorte d’îles flottantes de plantes sur le lac. Mais, la belle zone humide que nous connaissons aujourd'hui a pourtant connu des histoires difficiles pendant plusieurs décennies. 

Du lait de soja, du tofu, des graines de soja, le soja est omniprésent dans la vie quotidienne des Taïwanais. D’après les chiffres du gouvernement, la demande nationale de soja est de l’ordre de 2,58 millions par an. Malgré l’importance du soja, Taïwan dépend essentiellement de l’importation. Depuis quelques années, par souci de sécurité alimentaire, Taïwan encourage la culture du soja. De nombreuses mesures et assistances ont été mises en place dans le but de favoriser la culture et la vente de soja dans le pays.

La fondation Kuroshio a lancé en 2021 le projet oasis en mer dans le but de trouver des zones géographiques où les cétacés se nourrissent, élèvent leurs petits ou se reposent. Une fois ces zones définies, la fondation sera en mesure de demander une identification IMMAs, aires importantes pour les mammifères marins auprès de l'Union internationale pour la conservation de la nature. Cette identification devrait pouvoir servir de base aux autorités dans l'élaboration future des politiques de protection des cétacés ou encore dans la définition des zones de protection des mammifères marins. 

Taïwan, une île d'une taille à peu près équivalente à la Belgique, possède plus de 100 réseaux fluviaux indépendants. Ces cours d’eau qui étaient jadis des lieux pour laver le linge ou des zones de jeux pour les enfants sont malheureusement souvent devenus une source de mauvaises odeurs et sont ainsi peu fréquentés. Cependant, de nombreuses rivières traversent les villes et se jettent dans l’océan, et leurs déchets arrivent inévitablement un jour dans l’océan. Pour mieux connaître ces déchets, leur quantité, leurs types et les lieux pollués, la Society of Wildlife (SOW) conduit depuis  2020 des enquêtes sur les déchets au bord des rivières. L'objectif est de sensibiliser les Taïwanais à la nécessité de changer leur mode de vie en réduisant les objets à usage unique. 

Aujourd’hui, nous partons à Zhou Xi, un village situé dans le sud-est de Taïwan, dans l’extrême sud du comté de Hualien. Dans ce village où vivent essentiellement des autochtones du groupe Bunun, le ministère de l’Agriculture est intervenu depuis 2018 en collaboration avec Zhou Xi afin de faire marier la sagesse traditionnelle des aborigènes et l’esprit de Satoyama. Satoyama un terme en japonais appliqué à la zone frontalière ou à la zone située entre les montagnes et les terres plates arables. C'est un esprit qui encourage la coexistence des hommes et la nature. Hsu Zhong-yu est une responsable de l’antenne à Hualien de l’administration forestières du ministère de l’Agriculture. Elle va nous parler de l'importance de ce projet qui a permis la préservation et la transmission d'une trentaine de variétés de haricots et de céréales. 

Chaque automne, de nombreux rapaces sont de passage à Taïwan surtout les Busautour à joues grises. Selon les données du bureau du parc national naturel Kenting, cette année jusqu’au 9 octobre, plus de 160 000 Busautour à joues grises ont déjà été observés. Ce nombre a été donné le 10 octobre puisque ce rapace qui passe à Kenting toujours vers cette période est surnommé par les Taïwanais, l'oiseau de la fête nationale. L'occasion pour le parc naturel national de Kenting d'organiser la saison des aigles qui accueille chaque automne des centaines de milliers de rapaces de migration.

Tseng’s est une marque du thé créée en 2017 par la famille Tseng, qui plante du thé dans la région de Tong Luo, à Miaoli, dans le nord-ouest de Taïwan depuis 1889. La marque Tseng’s a été créée par Tseng Yu-fang, la 4e génération de sa famille à planter du thé, pour que les thés de qualité primés à l’échelle internationale puissent se vendre à un prix plus intéressant. 

En août dernier, dans l’une des émissions d'OEPAT, nous avons eu l’occasion de parler de Lin Jun-jie, un producteur du thé de Fuli à Hualien qui venait de décrocher le prix de la fourchette d’or du prix britannique the Great Taste Awards. En ce mois de septembre, Lin Jun-jie et sa sœur ont été tous les deux primés du grand prix mondial du thé vert au Japon. L’occasion pour nous de rencontrer ce producteur du thé, qui est de la première génération de sa famille à produire du thé.  

L'Institut taïwanais pour l'énergie durable (TAISE), qui vise à encourager les entreprises à réaliser des missions de développement durable et à publier les informations liées à leurs efforts dans le développement durable afin de renforcer leur engagement et leur contribution en la matière, a créé en 2008 le prix du développement durable qui récompense les entreprises. Jusqu’en 2023, 731 entreprises ont déjà été primées dans ce cadre. 

En 2023, le TAISE a créé le prix TWBA qui récompense les efforts de préservation de la biodiversité. L’antenne de Taichung de l’administration des affaires forestières et de la préservation naturelle qui dépend du ministère de l’Agriculture a décroché cette année le prix d’or des organisations non lucratives qui récompense les engagements, les stratégies, les actions d’innovation et les accomplissements entrepris. La préservation des chat-léopards, des ours noirs formosans avec la participation des villages autochtones et des entreprises ont notamment fait la particularité de Taichung, lauréat 2024.