Sans Titre reprend pour une deuxième saison !

Pour commencer cette nouvelle saison, j'ai eu le plaisir d'inviter Angélique D'ABOVILLE. En dernière année à l'esam de Caen, Angélique porte une grande importance à l'été. Née à Toulouse, elle a toujours été attachée au sud, aux étés chauds où le temps se ralentit et où les souvenirs se créent.

Dans ses peintures, elle tient tout particulièrement à représenter la douceur mais aussi la torpeur qui s'en dégagent ou encore l'insouciance des moments passés à languir au bord de la piscine. Elle aime aussi peindre les motifs (tout particulièrement les rayures en ce moment) qui l'ont toujours suivi. La couleur, tout comme les motifs sont présents autant sur ses toiles que dans ses aquarelles ou encore ses céramiques.

Grande lectrice de Françoise SAGAN, Angélique emprunte un de ses titres pour le donner en titre à son mémoire. Son mémoire, est une sorte de journal intime qui répertorie ses journées d'Erasmus à Bologne (qui a découlé d'un blocage en peinture), de sa foi (sans pour autant le lier directement à son travail) mais surtout nous raconte ses attaches à la légèreté, l'attente, des moments suspendus.

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Les films cités : "La piscine" de Jacques DERAY (1969), "Call me by your name" de Luca GUADAGNINO (2018), "Virgin Suicides" de Sofia COPPOLA (1999), "Bonnard, Pierre et Marthe" de Martin PROVOST (2024), "Niki" de Céline SALLETTE (2014) ainsi que "La Nouvelle Vague" avec Éric ROHMER (mouvement du cinéma français de 1950 à 1960).

Les livres cités : "Bonjour tristesse" (1954), "Un peu de soleil dans l'eau froide" (1969) et "Derrière l'épaule" (1998) de Françoise SAGAN , Paul ELUARD, Stefan ZWEIG, "La solitude Caravage" de Yannick HAENEL (2019), "Le petit livre des couleurs" (2005) et "L'étoffe du diable - Une histoire de rayures et des tissus rayés" (1991) de Michel PASTOUREAU, "Traces" de Niki de Saint Phalle" (1999), "Une brève histoire des lignes" de Tim Ingold (2011) et "L'art et la censure aujourd'hui" de Gareth HARRIS (2024).

Les peintres et peintures cité.e.s : "Swim" de Jonathan WATERIDGE (2019), François Morrelet (pour ses titres originaux), Marie-Claire MITOUT, David HOCKNEY, Henri MATISSE, Pierre BONNARD, Nathanaëlle HERBELIN (pour ses peintures de lieux et de personnes dans leur intimité), Elizabeth PEYTON (pour ses peintures à l'huile diluée comme de l'aquarelle).

Les refs musicales citées : Voyou, "Afternoon sister" d'Air (2000).

Dans ce quatrième épisode, Javel Visuel, ou de son vrai nom Julie VESVAL nous parle de son amour pour les poissons, chiens de chasse et autres animaux qui constituent son bestiaire, mais aussi sa passion pour remplir et transformer ses carnets en véritables objets artistiques. Habituée à dessiner depuis toujours, Julie nous explique sa relation difficile avec la peinture mais toutefois durable. Nous discutons aussi au sujet de l'échec et de garder (ou pas) ces traces.

Le bestiaire, le marin, le vieux-jeu, le tuning et le bourbier sont les mots qui, pour Julie, caractérisent le mieux son travail. Du dessin technique et académique à ses supports plus ou moins classiques, Julie ne cesse d'apprendre de nouvelles manières de faire que ce soit en médium comme en théorie.

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Les films cités : "Grave" et "Titane" de Julia DUCOURNAU, "Curiosa" de Lou JEUNET et, "Midsommar" et "Hérédité" d'Ari Aster.

Livres cités : "Les deux affaires Grégory" d'Étienne SESMAT, "Millenium" de Stieg LARSSON, "La vie sexuelle des super-héros" de Marco MANCASSOLA et "Le Ravissement de Lol V. Stein" de Marguerite DURAS.

Dans ce troisième épisode, nous aurons l'occasion d'écouter Alice STYM-POPPER. De l'estampe à la peinture (acrylique et à l'huile) en passant par la céramique, Alice utilise ses nombreuses passions ainsi que ses ami.e.s comme modèles dans ses travaux. Le kitsch, la caricature, l'ornement, l'ornithologie et la bouffe sont les maîtres mots de son travail. En effet, elle sait à la fois représenter des oiseaux forts et indépendants mais aussi les visages grimaçants de ses ami.e.s et de sa famille afin de prôner la laideur, l'autodérision mais surtout son attachement aux souvenirs que toutes ces images lui procure.

Grande collectionneuse d'images, Alice sait le moment exact pour dégainer son appareil photo afin d'agrémenter sa palette de visages plus drôles les uns que les autres et de les utiliser comme modèles dans ses toiles.

Ses derniers travaux - plus récents - tournent autour du cannibalisme, des banquets et de la bourgeoisie ; et tout ce beau mélange sera sûrement son sujet de mémoire pour l'année prochaine.

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Les films cités : "Parasite" de Bong JOON-HO, "J'ai perdu mon corps" de Jérémy CLAPIN, "Grave" de Julia DUCOURNAU, "Marie-Antoinette" de Sofia COPPOLA et "Le temps des bouffons" de Pierre FALARDEAU.

J'ai eu la grande joie de discuter avec Mélanie TAFFIN, jeune étudiante en art de 23 ans, qui travaille sur le Je et le Nous, dans les murs et hors les murs.

Le nomadisme, l'itinérance, la débrouillardise, l'Autre et la recherche sont les points principaux que Mélanie cherche à étendre et à partager dans ses travaux aussi bien plastiques et vivants.

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Les références citées : Studio ORTA, Laurent Tixador, Lydie Jean-Dit-Pannel, Abraham Poincheval.

La ref musicale : Les Bee Gees.

Bonjour et bienvenue dans mon podcast SANS TITRE !

Je suis ravie que vous m'accueillez dans vos oreilles, au travail, en voiture, au sport, etc.

Mettez-vous à l'aise, sortez le thé et les petits gâteaux et laissez vous porter dans une discussion sur l'Art et son éducation, du point de vue d'un.e artiste.

Je vous souhaite une bonne écoute et à très bientôt,

Des bisous !