En 1938, dans le village de Kamo, près de Tsuyama, au sud ouest du Japon, un jeune homme de 21 ans, Toi Mutsuo, massacra 30 personnes de son village, soit la moitié de la population, après avoir décapité sa grand-mère à la hache avant de se faire exploser la poitrine au fusil de chasse. Ses lettres expliquant son geste invoquent toutes la maladie qui le rongeait, si jeune, et ses dépits amoureux, mais qu’est-ce qui a pu vraiment pousser Toi à commettre ce massacre qui reste à ce jour, la tuerie civile à l’arme à feu la plus mortelle de l’histoire du Japon.