Emmanuel Macron a passé la nuit à Mayotte. Arrivé sur l'archipel cinq jours après le passage du cyclone Chido, le président de la République a annoncé qu'il voulait "rebâtir" l'île comme Notre Dame. Il a annoncé l'adoption prochaine d'une "loi spéciale" et a également décrété une journée de deuil national le 23 décembre. Mais sur le terrain les relations avec la population ont été difficiles et tendues.

Christophe revient sur la condamnation, hier, de Nicolas Sarkozy à trois ans de prison dont un ferme. Il le purgera sous bracelet électronique. Peut-on dire que cette condamnation, qui est une première, entache la fonction présidentielle même si Sarkozy a quitté l'Elysée en 2012 ?

En France on sait désormais quand le nouveau Premier Ministre, prononcera son discours de politique générale, ce sera le 14 janvier dans presque un mois. D'ici là il aura formé son gouvernement, mais pour l'instant c'est le grand flou. Hier il a subi seul les questions des députés à l'Assemblée Nationale. On lui a beaucoup reproché d'avoir assisté lundi au conseil municipal de Pau plutôt que de rester à Paris pour gérer la crise de Mayotte.

La France est dans une situation politique paradoxale. Alors que tous les regards sont tournés vers l'île de Mayotte dévastée par un cyclone, c'est un gouvernement démissionnaire qui doit gérer cette catastrophe. Certes le Président Macron a décrété un deuil national et se rendra bientôt sur place. Mais concrètement c'est le Premier Ministre qui est à la manœuvre. Or François Bayrou n'a toujours pas constitué son équipe.

Christophe Giltay revient sur le cyclone qui a ravagé l'île de Mayotte. D'après le préfet du département, il pourrait y avoir des centaines voire des milliers de morts. Routes impraticables, bidonvilles réduits à néant, la situation est dramatique et l'aide humanitaire a du mal à arriver. La situation de Mayotte est particulière, c'est le département le plus pauvre de France et les clandestins, qui vivent dans des habitats précaires, y sont très nombreux.

En France, alors que le Président devait nommer jeudi le nouveau chef du gouvernement, son nom sera finalement dévoilé aujourd'hui, sur fond de crise de confiance entre le Président et les Français. Au-delà des noms qui circulent, une chose est sûre, quel qu'il soit, le nouveau Premier Ministre aura comme on dit du pain sur la planche.

Une semaine après la chute du gouvernement français, le nom du successeur de Michel Barnier est toujours inconnu. le Président de la République avait annoncé mardi qu'il le nommerait dans les 48 heures. Théoriquement on devrait donc le connaître aujourd'hui. Mais Emmanuel Macron se rendra de matin en visite officielle en Pologne et ne reviendra que dans la soirée.

A Paris, le Président Macron a réuni hier tous les chefs de parti à l'exclusion de ceux des Insoumis et du rassemblement national. Il leur a promis de désigner le successeur de Michel Barnier «dans les quarante-huit heures». Entre-temps, le gouvernement démissionnaire déposera un projet de loi spéciale permettant à l'Etat de collecter l'impôt, en l'absence d'un budget . Emmanuel Macron a aussi souhaité que la prochaine équipe reste en place pendant trente mois jusqu'à la fin de son mandat.

En France, la quête d'un nouveau gouvernement continue pour Emmanuel Macron. Après la parenthèse des célébrations de Notre-Dame de Paris, le Président de la République a repris ses consultations à l'Élysée. il recevra aujourd'hui à 14 heures , tous les partis, représentés au parlement, sauf les insoumis de Jean Luc Mélenchon et le rassemblement national de Marine Le Pen. Objectif échanger sur « une plateforme programmatique » afin d'éviter une censure du prochain Premier Ministre.

Retour sur la chute de Bachar Al-Assad en Syrie. Parmi les grands perdants de l'offensive éclair des islamistes, il y a l'Iran et le Hezbollah les deux principaux alliés du dictateur avec la Russie . Ce sont également les deux principaux ennemis d'Israël . La question est légitime, l'Etat Hébreux a-t-il joué directement ou indirectement, un rôle dans la fin du régime Syrien ?