Une émission proposée et animée par Perrine Simon Nahum, qui reçoit chaque mois une personnalité du monde intellectuel, le dimanche entre 11h05 et 11h30.
Share Simon-Nahum Perrine – Les rencontres
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By RCJ
Une émission proposée et animée par Perrine Simon Nahum, qui reçoit chaque mois une personnalité du monde intellectuel, le dimanche entre 11h05 et 11h30.
The podcast currently has 19 episodes available.
Rencontres, émission présentée par Perrine Simon-Nahum qui reçoit Jean-Pierre Lefebvre, germaniste, professeur émérite de littérature allemande à l'Ecole normale supérieure. il publie "Une île si tranquille"paru aux éditions Héloïse d'Ormesson
Formentera (dite la petite Pitiuse), milieu des années 80. Alors que cette île des Baléares, auparavant autarcique, est confrontée à de fulgurantes mutations liées au tourisme, Clet Postec, gendarme français, revient sur l'île pour assister à l'enterrement de son beau-père, ex-commandant de la police locale. Sa femme, Pia (native de Pitiuse), n'a pas pu assister aux obsèques.
Alors qu'il s'apprête à regagner le continent, une tempête isole la petite Pitiuse et la mer déchaînée dépose au pied des falaises le corps de Rosa Wilf, française établie sur l'archipel.
La guardia civil, débordée par les intempéries et les sinistres qu'elles engendrent, prie Postec de reprendre le dossier.
Épaulé par son beau-frère Paco, un joyeux drille, et Anna, fille de la victime, Postec, convaincu d'un homicide, décide de mener une enquête parallèle, quitte à flirter avec l'illégalité.
La piste de l'assassinat de Rosa transforme peu à peu le paisible gardien de l'ordre et révèle que malgré l'apparente torpeur des lieux, la violence rode en tapinois.
À travers une intrigue policière et intimiste, Jean-Pierre Lefebvre explore les charmes insulaires et dénonce les ravages de la spéculation immobilière et la corruption qui en découle.
Né en 1943 à Boulogne-sur-Mer, Jean-Pierre Lefebvre a publié son premier roman La Nuit du passeur chez Denoël en 1989. Il a longtemps été professeur de littérature allemande à l'École normale supérieure. Traducteur reconnu, il a notamment traduit Hölderlin, Rilke, Freud et Kafka, dont il est le maître d'œuvres des récentes pléiades.
Rencontres, émission présentée par Perrine Simon-Nahum qui reçoit Fabienne Brugère pour son dernier livre « On ne naît pas femme on le devient » paru chez Stock
Simone de Beauvoir, en 1949, était loin d'imaginer le scandale et l'intérêt des propos du Deuxième sexe.
Si on peut dire qu'en Occident, aujourd'hui, l'idée d'une infériorité de la femme par rapport à l'homme est en grande partie désuète, la question du devenir-femme ne semble pas connaître plus de réponses qu'il y a un demi-siècle.
Peut-être a-t-on tout simplement oublié que le monde était d'abord fait pour les hommes et par les hommes, la vision masculine du monde étouffant celle de la femme.
Et pourtant, s'il est vrai qu'il n'y a pas de nature féminine, n'y a-t-il pas un rapport féminin au monde bien spécifique ?
Cet essai ne prétend pas donner des réponses, mais tente de poser les problèmes.
Bienvenue dans le monde de la politique d'identité, qui, d'Amérique jusqu'ici, est en passe de devenir notre horizon commun.
Selon la bonne nouvelle identitaire répandue chaque seconde par le brouhaha de la communication et le babil des "réseaux sociaux" , nous agissons, vivons et pensons en tant que catégories, au besoin croisées (par exemple homme blanc juif, LGTBQ) et volontiers blessées.
Comme le révèle son expérience américaine et préfiguratrice, qui diffuse à partir du foyer des universités, la politique d'identité conforte l'avènement d'un despotisme démocratisé, où le pouvoir autoritaire n'est plus entre les seules mains du tyran, du Parti ou de l'Etat, mais à la portée d'êtres manufacturés et interconnectés que traversent des types de désirs totalitaires.
Cet ordre mondialisé est une dictature moralisatrice qui distribue les prébendes en fonction du même, qui remplace le dialogue par le soliloque plaintif et la vocifération, qui interdit, qui censure l'inattendu - dont les arts - au nom du déjà-dit et des comme-nous. Malgré son succès grandissant, une telle entreprise peut encore être défaite, à condition, du moins, d'en vouloir comprendre les manifestations contemporaines.
Colette et Jacques, l'histoire d'un amour hors du commun, plus fort que le malheur ; et aussi, de 1939 à la fin du XXe siècle, le roman-vrai d'une époque qui se déchire, s'interroge et s'invente.
Une femme, un homme, un fil – l'amour.
Orphelin de père, Jacques n'a que dix-sept ans quand il devient résistant. Chez lui, l'engagement se confond avec la passion. Dévoué à l'action publique, il sera tour à tour le premier conseiller d'Edgar Faure dans presque tous les gouvernements de la IVe République, député du Jura, puis ministre sous la Ve. Mais dans l'ombre du personnage public se tient un homme aimé, aimant, bouleversant.
Avec lui et à part, une femme, Colette. Elle ne s'en laisse compter par personne. Passionnée de littérature, elle dirigera les éditions de la Table ronde puis travaillera aux côtés de Claude Gallimard. Elle est libre, flamboyante. Inoubliable.
Colette et Jacques, l'histoire d'un amour hors du commun, plus fort que le malheur ; et aussi, de 1939 à la fin du XXe siècle, le roman-vrai d'une époque qui se déchire, s'interroge et s'invente.
Olivier Duhamel, constitutionnaliste et politologue, signe ici un premier roman plein de panache, aux accents biographique et historique.
Rencontres avec Isabelle Kalinowski et Jean-Pierre Lefebvre, pour les nouvelles traductions des Œuvres complètes 1, de Franz Kafka.
Ce volume contient
La littérature doit beaucoup aux testaments trahis. La plus grande partie de l'œuvre de Kafka, par exemple. Histoire connue. Franz Kafka demande à son ami Max Brod de détruire – vernichten, dit-il, «anéantir» – après sa mort les papiers inédits qu'il laisse derrière lui, ses manuscrits littéraires aussi bien que ses écrits personnels, journaux et lettres. Brod refuse d'obtempérer. Sa trahison, si c'en est une, est double. Il ne se contente pas de conserver les inédits : il les fait paraître. Aux romans et récits s'ajoutent bientôt, dans des versions d'abord édulcorées, les écrits intimes. Quant aux éditions françaises réunissant plusieurs textes, elles ne respecteront pas les recueils organisés et publiés par Kafka, mais mêleront – nouvelle trahison – récits publiés et écrits posthumes.
Sur le résultat les avis divergent. Certains lecteurs en ont plusieurs. Un expert en testaments trahis comme Milan Kundera situe Kafka au sommet de son panthéon personnel et, au sommet du sommet, place les romans, tous trois sauvés par Brod. Pourtant, Brod lui paraît coupable : divulguer ce qu'un écrivain a souhaité voir détruire, c'est «le même acte de viol que censurer ce qu'il a décidé de garder». Quant au fait de mêler posthumes et ouvrages publiés par Kafka, cela produit, selon Kundera toujours, «un flot informe comme seule l'eau peut l'être, l'eau qui coule et entraîne avec elle bon et mauvais, achevé et non achevé, fort et faible, esquisse et œuvre».
Sans renoncer à aucune œuvre ni à aucune esquisse – Brod fut peut-être un traître, mais sa trahison était à coup sûr nécessaire –, la présente édition adopte une disposition plus fidèle à l'histoire de la découverte de l'œuvre de Kafka. Elle propose, en ouverture, l'intégralité des textes publiés par lui, ici restaurés dans la forme (recueil, petit livre ou publication dans la presse) qu' il a voulue pour eux. Puis viennent ses récits et fragments narratifs posthumes : ceux que l'on trouve dans ses Journaux, qui servaient aussi de laboratoire littéraire, et ceux des liasses ou des cahiers dans lesquels il composait la plupart de ses récits.
L'ensemble est retraduit. Les conditions d'une redécouverte sont réunies.
Les Rencontres de Perrine Simon-Nahum qui reçoit Anne Muxel, sociologue, directrice de recherches CNRS en sciences politiques au CEVIPOF.
L’idée d’une montée de la radicalité au sein de la jeunesse française, avec pour corollaire une certaine banalisation de la violence, mérite d’être examinée, même si les passages à l’acte violent ne concernent qu’une petite minorité assez bien étudiée et identifiée. On ne sait en revanche que peu de choses sur le degré d’acceptabilité de la violence aux yeux du plus grand nombre. Quels sont les segments de la jeunesse les plus concernés par la radicalité ? Peut-on observer un lien entre la radicalité politique et la radicalité religieuse ? Comment les jeunes réagissent-ils aux attentats et au terrorisme ?
Pour répondre à ces questions, les contributeurs de cet ouvrage, tous spécialistes reconnus dans le champ de la sociologie de la jeunesse, analysent les résultats d’une enquête inédite menée auprès de 7 000 lycéens de toutes origines sociales et culturelles, et de toutes confessions religieuses.
Les Rencontres de Perrine Simon-Nahum qui reçoit Denis Olivennes, Président de Lagardère Active 3, ancien haut fonctionnaire, ancien Directeur Général Adjoint d'Air France, ancien Président de Numéricable, Ancien Directeur Général de Canal+, Ancien Président Directeur Général du Nouvel Observateur, de la Fnac et d'Europe 12.
La transparence devient totale. Nos déplacements, nos achats, nos goûts, nos maladies, nos échanges, nos conversations : rien n'y échappe.
Au bureau, des entreprises expérimentent des dispositifs enregistrant les conversations de leurs employés.
Une opération « suspecte » sur votre compte ? Votre banquier a l'obligation de vous dénoncer à une cellule anti-fraude. Vous souhaitez en parler à votre avocat ? Un juge d'instruction l'a peut-être placé sur écoute.
Pour un entretien d'embauche, une visite approfondie des réseaux sociaux - ah les photos sur Facebook ! - est devenu un préalable.
Bientôt notre ADN sera séquencé de manière à ce que nos maladies soient prévisibles : les médecins s'en félicitent, les assureurs se frottent les mains.
Quand, au diktat de la transparence, s'ajoutent les effets pervers du progrès technique, c'est toute notre vie qui bascule.
Peut-on encore inverser le cours des choses ? Sommes-nous condamnés à l'autodestruction de cette société de libertés que nous avons mis tant de siècles à constituer ?
Big Data : le nouveau visage de Big Brother ?
Denis Olivennes et Mathias Chichportich analysent cette marche forcée et inconsciente vers une société soumise aux injonctions souvent absurdes d'une prétendue modernité.
Perrine Simon-Nahum reçoit Le professeur Yves Pouliquen, chirurgien, spécialiste internationalement reconnu de la chirurgie oculaire. Il a dirigé le service d’ophtalmologie de l’Hôtel-Dieu de Paris. Il est membre de l’Académie française et de l’Académie de médecine.
En moins de cinquante ans, la chirurgie de l’œil a connu une véritable révolution. Plus que toute autre discipline, l’ophtalmologie a recueilli les fruits de ces progrès et a accompli des prouesses.
Ce livre, qui représente en quelque sorte ses Mémoires, est un témoignage unique du chirurgien français de renommée mondiale Yves Pouliquen, qui a formé des générations d’ophtalmologues.
Il revient ici sur les découvertes scientifiques qui ont bouleversé la chirurgie de l’œil. Pour ce qui était impossible il y a peu, et condamnait les patients à devenir aveugles, aujourd’hui, des solutions totalement innovantes ont été trouvées, et le chirurgien renouvelle constamment sa manière d’opérer.
Yves Pouliquen plaide dans ce livre pour une science créative et inventive, faite « d’engagement, de foi et de discipline ». C’est cette conviction qui est ici brillamment défendue.
Le professeur Yves Pouliquen est chirurgien, spécialiste internationalement reconnu de la chirurgie oculaire. Il a dirigé le service d’ophtalmologie de l’Hôtel-Dieu de Paris. Il est membre de l’Académie française et de l’Académie de médecine. Il a notamment publié Le Geste et l’Esprit, Lunettes ou laser ? (avec Jean-Jacques Saragoussi), La Transparence de l’œil (prix mondial Cino del Duca), Un oculiste au siècle des Lumières. Jacques Daviel et Les Yeux de l’autre, qui ont eu beaucoup de succès.
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