Episode bonus pour bien prendre la mesure de l'importance des progrès de ces dernières années dans les IA dites génératives. Elles ont le potentiel de transformer radicalement le travail dans tous les secteurs de ce que l'on appelle parfois l'économie de la connaissance, qui est peuplée de "knowledge workers". Leur productivité et leurs méthodes de travail sont susceptibles de subir une révolution copernicienne du fait de l'arrivée à maturité de ces technologies d'intelligence artificielle. Si l'ordinateur était le vélo du cerveau, avec les IA génératives, ce vélo devient moto, dont nous ne réalisons pas encore pleinement l'impact sur l'ensemble des activités humaines.

Visuel de l'épisode produit avec l'aimable assistance de Midjourney sur base du prompt “a consultant in a board room collaborating with a generative artificial intelligence to prepare a presentation ”, dont nous tirerons le nom de l’œuvre “Generative AI in the boardroom”.

Dans cet épisode nous vous livrons un entretien sur la transformation digitale avec ChatGPT, un modèle de langage rendu accessible au public par OpenAI en Novembre 2022. OpenAI est aussi l’entreprise qui a créé DALL-E, un des concurrents de Midjourney dont on a parlé dans le podcast, mais aussi GPT-3, la technologie d’IA qui avait fait beaucoup de bruit lors de sa sortie en juin 2020. Nous en avions parlé dans un épisode de la saison 1 d’ailleurs.

L’entretien a été mis en scène par nos soins pour donner une voix à ChatGPT sans passer par un moteur de “text-to-speech” et vous entendrez comment nous avons testé la manière de laquelle cette IA répond à la contradiction, mais aussi ce que sont ses réactions quand on lui demande des précisions sur une de ses réponses ou quand on l’interroge sur des sujets plus sensibles comme par exemple le fait de savoir si le Metaverse est un échec ou encore quel est le meilleur programme d’executive education en Belgique. A travers ces tests, nous découvrons les limitations mais aussi l’incroyable capacité de répondre de manière politiquement correcte, tout en précisant ne pas être en mesure de donner du conseil ou de se substituer aux experts… ce qui ne rassurera pas forcément celles et ceux qui craignent la soumission de l’humain à la machine, comme le suggérait l’extrait du Mage du Kremlin dans notre épisode précédent.

Visuel de l'épisode produit avec l'aimable assistance de DALL-E pour l’image sur fond blanc et par Midjourney pour l’image sur fond foncé, toutes deux générées sur base du texte “What would ChatGPT look like if it was a human?”, dont nous tirerons le nom de l’œuvre “ChatGPT in human form”.

Dans cet épisode nous vous invitons à penser les limites et quelques risques très réels du digital et nous discutons des conditions essentielles de la réussite d'une transformation. Le point de départ en est l'extrait d'une œuvre littéraire contemporaine qui donne matière à réflexion sur la nature et les applications des technologies conçues d'abord dans une perspective militaire.

Dans les ingrédients fondamentaux de la réussite il y a la participation actives des parties-prenantes, la capacité à aller au plus près du réel dans la considération d'une transformation proposée en ce qu'elle génère comme expérience pour l'utilisateur et la priorité à l'effectivité plutôt qu'aux effets d'annonce.

Deux petites précisions: d'abord, concernant l'auteur de l'œuvre récente citées dans l'épisode, il nous faut préciser qu'il est Suisse et Italien et qu'il a notamment assumé des fonctions importantes en Italie; ensuite, une vertushka était un système téléphonique interne spécial en Union soviétique, qui reliait le dirigeant à ses principaux subordonnés, comme les secrétaires régionaux du parti, les hauts gradés de l'armée ou les chefs d'importantes usines d'État. Le fait de posséder une vertushka reflétait le statut élevé de son propriétaire dans la hiérarchie du régime.

Visuel de l'épisode produit avec l'aimable assistance de Midjourney sur soumission du prompt "explosion inside a virtual reality headset", qui sera donc le titre de l'œuvre.

Les marques deviennent  media ou plateformes. Cela leur donne de nouveaux rôles, des super-pouvoirs, et cela crée donc un impératif d’organisation appropriés et de responsabilité de ces mêmes marques et des équipes marketing qui s’en occupent. De tout cela nous avons parlé avec Cyril Jamelot dans cette deuxième partie de notre entretien. Nous avons continué à évoquer des cas proches de son expérience et de son expertise de marketer, dont notamment Red Bull, qui reste un exemple particulièrement intéressant dans la mise en œuvre des moyens du digital dans son marketing selon un processus d’hybridation du nouveau et de l’ancien plus que de remplacement pur et simple.

Dans cet épisode, nous vous livrons la première des trois parties de l’entretien que nous avons eu. Elle porte sur l’impact du digital sur le marketing, d’abord pour comprendre s’il y a lieu de parler de digitalisation du marketing, puis pour comprendre comment les pratiques de communication et de détection des besoins des consommateurs ont évolué du fait du digital. Nous allons voir comment la recherche qualitative a pu s’amplifier et s’améliorer, grâce aux moyens du digital. Mais nous ferons aussi la part des choses entre accès à ces moyens et maîtrise de leur mise en œuvre, qui reste le facteur déterminant du succès dans cette discipline.

Dans cet épisode nous allons parler d’art à l’ère du digital et en faire une sorte de pivot pour une réflexion sur une forme particulière d’hybridation dans les activités humaines. Tout cela inspiré par l'invraisemblable saga d'une œuvre d'art intitulée "Théâtre d'Opéra Spatial". Ecoutez plutôt!

Dans cet épisode nous explorons de manière plus détaillée la différence entre numérisation et transformation digitale. Il y est question de dépassement de l'étape initiale de l'informatisation ou de la numérisation des choses dans leur forme initiale et de l'impératif de repenser l'ensemble des facettes d'une activité. De la même manière que bien des secteurs ont déjà entamé leur mue digitale, cette adaptation en profondeur de toutes les dimensions de l'activité qui les force non seulement à se réinventer mais aussi à s'inscrire dans une dynamique d'évolution continue, le reste de l'économie suivra. Pour réussir il importera alors de ne surtout pas confier toutes les clés de la transformation digitale à la fonction IT qui n'est pas équipée pour cela car elle est elle-même forcée à s'adapter dans son cœur de métier.

Une révolution est en marche qui transformera les fondements et les principes sur lesquels repose la confiance dans les interactions et dans les transactions économiques. L'onde de choc ainsi provoquée aura des répercussions sur l'ensemble des fonctions de l'entreprise, sur la manière dont on tiendra les comptes, sur la mesure des externalités, sur les moyens par lesquels on nouera et exécutera des relations contractuelles... Bref, sur tout ce que nous connaissons de l'entreprise, avec en point de mire l'accentuation de sa transformation en un réseau d'activités, loin des silos et des pipelines hérités du siècle précédent.

Aujourd'hui cette transformation est la plus visible dans le secteur financier et dans les rôles de tiers de confiance. Raison pour laquelle nous nous intéressons particulièrement à ces parties de l'économie qui pourraient fort bien devenir les sidérurgies des décennies à venir.

Dans cet épisode, nous vous donnons une référence à l'histoire de la banque Lehman Brothers, que nous reprenons ici pour celles et ceux qui voudraient s'intéresser à un morceau de l'histoire économique des Etats-Unis tout en passant un bon moment avec un curieux objet littéraire d'une rare élégance stylistique. C'est donc le livre intitulé Les Frères Lehman, par Stefano Massini aux Editions Globe.