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Aujourd’hui nous sommes heureux d’accueillir Julia Deck et Hélène Gaudy pour aborder l’étranger, les contrées lointaines de nos paysages intérieurs, à savoir l’héritage, la famille, et comment la création s’infiltre dans les failles et les strates de ces territoires plongés pour partie dans l’obscurité.
Julia Deck vient de publier « Ann d’Angleterre » aux éditions du Seuil, un roman sur l’histoire de sa mère, grande intellectuelle anglaise qui transcende sa classe sociale d’origine, populaire, dans l’après-guerre, mais qui porte en elle des paradoxes, une part insaisissable qui interroge autant qu’elle énerve. Ce livre raconte l’enfer psychologique et administratif du parcours de l’hôpital vers l’EPHAD, où de vieilles personnes attendent qu’on les prenne en charge dans couloirs de l’hôpital, entre la vie et la mort.
Hélène Gaudy navigue à vue dans les sculptures aux milles aspects qui forment des méandres sinueux dans l’atelier de son père, ce sont ses archipels.
Dans son livre « Archipels » paru aux Éditions de l’Olivier, Hélène Gaudy part à la recherche de l’enfance de son père, celui qui ne peut parler que par le biais des objets ou des jeux de rôle. Aussi, imaginer un autre langage, pour parler et appréhender l’autre, devient une terre à conquérir.
Dans ces deux romans, il est aussi question de fuite et de renaissance, comment échapper à soi-même, à une histoire qui n’est pas vraiment la nôtre, mais qui nous a été transmise. Comment vivre et créer ses repères quand il n’y a plus vraiment d’intermédiaire entre la mort et nous-mêmes.
Je citerai Guillaume Apollinaire comme le fait Hélène Gaudy dans la partie « Eclipses » : « Perdre mais perdre vraiment, pour laisser place à la trouvaille ».
Pourparlers création et filiation, c'est maintenant !
By Centre national du livreAujourd’hui nous sommes heureux d’accueillir Julia Deck et Hélène Gaudy pour aborder l’étranger, les contrées lointaines de nos paysages intérieurs, à savoir l’héritage, la famille, et comment la création s’infiltre dans les failles et les strates de ces territoires plongés pour partie dans l’obscurité.
Julia Deck vient de publier « Ann d’Angleterre » aux éditions du Seuil, un roman sur l’histoire de sa mère, grande intellectuelle anglaise qui transcende sa classe sociale d’origine, populaire, dans l’après-guerre, mais qui porte en elle des paradoxes, une part insaisissable qui interroge autant qu’elle énerve. Ce livre raconte l’enfer psychologique et administratif du parcours de l’hôpital vers l’EPHAD, où de vieilles personnes attendent qu’on les prenne en charge dans couloirs de l’hôpital, entre la vie et la mort.
Hélène Gaudy navigue à vue dans les sculptures aux milles aspects qui forment des méandres sinueux dans l’atelier de son père, ce sont ses archipels.
Dans son livre « Archipels » paru aux Éditions de l’Olivier, Hélène Gaudy part à la recherche de l’enfance de son père, celui qui ne peut parler que par le biais des objets ou des jeux de rôle. Aussi, imaginer un autre langage, pour parler et appréhender l’autre, devient une terre à conquérir.
Dans ces deux romans, il est aussi question de fuite et de renaissance, comment échapper à soi-même, à une histoire qui n’est pas vraiment la nôtre, mais qui nous a été transmise. Comment vivre et créer ses repères quand il n’y a plus vraiment d’intermédiaire entre la mort et nous-mêmes.
Je citerai Guillaume Apollinaire comme le fait Hélène Gaudy dans la partie « Eclipses » : « Perdre mais perdre vraiment, pour laisser place à la trouvaille ».
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