Share Sur la route de l'écurie
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By adadamondadou
The podcast currently has 6 episodes available.
Bienvenue dans un tout nouveau format dédié aux passionnés d’équitation ! Que vous soyez propriétaire d’un cheval ou cavalier en club, mon nouveau podcast équitation, « Sur la route de l’écurie », est conçu pour vous accompagner dans vos réflexions sur l’équitation d’aujourd’hui et de demain. (Pour écouter le premier épisode, cliquez sur le player tout en haut de cet article, ou cliquez ici )
Depuis 2017, à travers mon blog « À Dada mon Dadou » et ma chaîne YouTube, je partage des conseils techniques pour aider les cavaliers à progresser et à renforcer leur lien avec leurs chevaux. Aujourd’hui, j’ai décidé de franchir une nouvelle étape ! En lançant ce podcast, un format plus décontracté et spontané, où je pourrai vous partager mes réflexions personnelles en tant que cavalière et monitrice d’équitation.
Un épisode sera publié tous les quinze jours. Ce sera l’occasion d’explorer des thèmes variés, allant de l’actualité sportive aux nouvelles pratiques équestres, en passant par le bien-être animal et la pédagogie. Mon objectif : offrir un moment de réflexion sur la route de l’écurie. Pour que nous puissions avancer ensemble dans ce monde équestre en constante évolution.
Je vous invite à découvrir ce nouveau podcast et à vous abonner pour ne manquer aucun épisode. C’est parti pour « Sur la route de l’écurie » !
Avec l’évolution des formats de contenu, les podcasts se sont imposés comme un moyen privilégié de consommer de l’information. Personnellement, j’adore écouter des podcasts sur des thèmes variés quand je suis à la salle de sport ! L’équitation n’échappe pas à cette tendance. De plus en plus de cavaliers se tournent vers les podcasts pour enrichir leur connaissance tout en optimisant leur temps. Que ce soit en voiture, lors d’une promenade avec leur cheval, ou même pendant les tâches quotidiennes à l’écurie.
Un podcast équitation permet de créer une connexion plus forte entre le créateur de contenu et son auditoire. En favorisant la réflexion, la discussion, et l’immersion dans des sujets qui nécessitent parfois plus qu’un simple article ou une vidéo pour être pleinement explorés.
Ce podcast complète le contenu déjà proposé sur le blog « À Dada mon Dadou » et sur ma chaîne YouTube. Alors que ces plateformes se concentrent sur des conseils techniques et des tutoriels pour progresser en équitation, le podcast offre une approche plus personnelle et spontanée.
Dans ce nouveau format, je vous parlerai librement, en partageant mes réflexions et mes expériences de manière authentique. C’est un moyen de discuter ensemble de ce que pourrait être l’équitation de demain, avec plus de souplesse et d’interaction.
« Sur la route de l’écurie » est un podcast équitation conçu pour accompagner les cavaliers dans leurs trajets vers l’écurie. Qu’ils soient propriétaires d’un cheval ou cavaliers de club. Ce temps de déplacement devient ainsi un moment de réflexion et d’apprentissage, en abordant des sujets variés liés à l’équitation d’aujourd’hui et de demain.
Chaque épisode vous proposera une réflexion autour d’un thème qui me tient à cœur. Qu’il s’agisse d’une actualité équestre, du bien-être animal, ou d’une réflexion plus générale sur la pédagogie équestre. Ce format me permet de partager avec vous mes pensées et expériences de manière spontanée, pour que vous puissiez les intégrer à votre propre pratique équestre.
Contrairement aux vidéos ou articles de blog qui nécessitent souvent une approche structurée, ce podcast se veut décontracté et naturel. L’objectif est de créer un dialogue ouvert et sincère, comme si nous discutions ensemble après une bonne séance de travail avec nos chevaux.
Ce format permet aussi d’aborder des sujets légers ou des réflexions plus profondes. Sur l’évolution du monde équestre, en invitant les cavaliers à partager leurs expériences et à participer activement à la discussion.
Le contenu de « Sur la route de l’écurie » est diversifié pour couvrir les nombreuses facettes de l’équitation. Voici quelques-uns des thèmes que vous découvrirez au fil des épisodes :
Chaque épisode sera l’occasion d’approfondir l’un de ces sujets avec une approche à la fois informée et accessible.
« Sur la route de l’écurie » n’est pas seulement un podcast équitation, c’est aussi un compagnon de route pour tous les cavaliers, novices ou expérimentés. Il transforme vos moments de déplacement en véritables séances de réflexion. Que vous soyez en voiture, dans les transports en commun, ou même à pied en vous rendant à l’écurie, vous pouvez écouter des discussions enrichissantes sur des sujets qui vous passionnent.
En intégrant « Sur la route de l’écurie » dans votre routine, chaque trajet devient une opportunité d’apprentissage et de découverte.
Que vous soyez cavalier débutant ou confirmé, ce podcast propose un contenu qui s’adapte à tous les niveaux. Les sujets sont traités de manière claire et compréhensible, tout en offrant des éléments de réflexion plus poussés pour ceux qui souhaitent approfondir leur pratique.
Les thèmes abordés sont variés, allant des aspects techniques de l’équitation à des réflexions sur l’évolution du monde équestre. Ce podcast vous offrira de nombreuses pistes à explorer. Objectif, enrichir votre connaissance de l’équitation, élargir vos horizons, et rester à jour sur les dernières tendances et pratiques dans ce domaine.
Pour le tout premier épisode de « Sur la route de l’écurie », j’aborderai un sujet souvent négligé par les cavaliers de loisir : la musculation du cheval. Ce sujet, essentiel au bien-être de nos compagnons, est souvent perçu comme réservé aux chevaux de sport. Mais il est tout aussi important pour les chevaux de loisir.
Dans cet épisode, je vous expliquerai pourquoi il est crucial de ne pas négliger le travail musculaire. Même si vous montez simplement pour le plaisir. Un cheval bien musclé est plus équilibré, confortable à monter, et en meilleure santé sur le long terme. Nous verrons ensemble comment ce travail peut être intégré dans vos séances de manière ludique et progressive, sans pour autant « embêter » votre cheval.
Tous les chevaux, qu’ils soient destinés à la compétition ou au loisir, ont besoin d’une base musculaire solide pour rester en bonne santé. Une musculature bien développée permet d’améliorer les performances, de prévenir les blessures, et de favoriser un bien-être général.
Je vous inviterai à reconsidérer la place de la musculation dans le travail de votre cheval de loisir. Et à découvrir des exercices simples et efficaces à intégrer dans vos séances quotidiennes. Avec un peu de créativité, le travail musculaire peut devenir un moment ludique et précieux dans votre relation avec votre cheval.
Pour ne rien manquer des épisodes de « Sur la route de l’écurie », vous pouvez écouter le podcast sur plusieurs plateformes populaires :
Votre avis est essentiel pour faire évoluer « Sur la route de l’écurie » et orienter les sujets des futurs épisodes. Après avoir écouté un épisode, n’hésitez pas à laisser un commentaire sur la plateforme de votre choix. Chaque message est précieux pour créer un podcast qui répond au mieux à vos attentes.
Si vous écoutez le podcast sur iTunes, je vous encourage également à laisser une note et une critique. Cela m’aidera à savoir ce qui vous plaît et à améliorer la visibilité du podcast.
Le podcast est un espace de partage et de réflexion, et j’aimerais que ces discussions se poursuivent au-delà de l’écoute. Vous pouvez interagir avec moi et les autres auditeurs via les commentaires sur le blog « À Dada mon Dadou », où chaque épisode sera publié avec une transcription améliorée. Cela vous permettra de revisiter les points clés discutés et de participer activement aux débats.
Rejoignez aussi la conversation sur les réseaux sociaux. Je partagerai des extraits d’épisodes, des réflexions supplémentaires, et des discussions en direct. Votre participation est essentielle pour créer une communauté engagée et passionnée autour de l’équitation.
Avec « Sur la route de l’écurie », j’ai voulu créer un podcast équitation qui vous accompagne dans vos réflexions sur notre passion commune. Ce format décontracté, complémentaire à mon blog et ma chaîne YouTube, est une invitation à explorer ensemble les enjeux et les évolutions du monde équestre, qu’il s’agisse de bien-être animal, de pédagogie, ou simplement de partager des moments de vie équestre.
Que vous soyez en route vers l’écurie, en pleine préparation de votre cheval, ou simplement en quête d’inspiration, ce podcast est là pour vous offrir un moment de pause et de réflexion. J’espère que ce nouveau format saura répondre à vos attentes et enrichir votre pratique équestre.
N’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode, et surtout, partagez vos impressions, questions, et réflexions. Ensemble, faisons évoluer l’équitation d’aujourd’hui pour en faire ce que nous souhaitons qu’elle devienne demain.
Je vous dis à très bientôt pour notre premier véritable épisode. Nous parlerons de l’importance de la musculation chez le cheval de loisir. D’ici là, bonne route vers l’écurie, et prenez soin de vos Dadous !
L’article « Sur la route de l’écurie » : Votre nouveau podcast équitation est apparu en premier sur adadamondadou.
Sur mon centre équestre, en plus des cours hebdomadaires, je propose de la pension de débourrage. En un mois, je vais apprendre au jeune cheval à accepter le matériel de harnachement, à porter un cavalier. Et à connaître les codes pour être manipulé au pas, au trot et au galop. Si tout va bien, à la fin du mois, j’emmène le jeune cheval sur ses premières sorties en extérieurs aux trois allures.
Sauf que bien souvent, pendant ce mois de travail, je ne fais pas que ça ! Je passe en général une bonne semaine à apprendre au jeune cheval des choses que normalement il devrait connaître, qui devraient faire partie de l’éducation du poulain. Et je vois régulièrement des chevaux adultes, qui travaillent, et qui ne maîtrisent pas non plus ces principes élémentaires. Je vous propose de voir donc aujourd’hui ensemble quelles sont les 5 choses à apprendre à votre poulain ou votre jeune cheval avant de l’emmener au débourrage.
Ça paraît la base, pourtant, je suis sûr que comme moi, vous avez déjà eu à monter des chevaux irrattrapables au pré. Et quelle galère de devoir commencer sa séance en étant obligé de courir après son cheval pour lui passer le licol. Le poulain est en général très curieux. Et si vous passez du temps avec lui, dans son pré, à l’observer, je parie qu’il viendra très facilement à vous. Avant donc songer de le travailler ou à lui passer le licol, il est important de commencer à construire de la relation avec lui. Si vous allez très régulièrement dans son pré et que vous le laissez venir à vous de lui-même, vous allez tisser du lien. Installer des moments de grattouille et de découverte mutuelle qui vous seront les bases de votre relation future.
Là encore, je vous pose la question : Avez-vous déjà monté des chevaux qui vous tractaient et vous poussaient pour sortir du pré ? Ou qui vous arrachaient les doigts au moindre brin d’herbe ? Marcher en main est quelque chose qui s’apprend jeune. Le poulain doit être capable de marcher à côté de vous, à votre épaule, sans vous bousculer.
Profitez-en pour lui apprendre les codes à la voix : arrêt, au pas, au trot, reculer … Ça sera un grand pas de fait pour le débourrage. Lorsque votre cheval sera longé, il connaîtra déjà les codes d’allures à la voix. Et faites-lui découvrir un maximum de choses en main : Partez en promenade dans les bois, traversez des villages, faites lui découvrir les voitures, les tracteurs, les vaches, les passages de pont, marcher dans l’eau…. Votre poulain va se désensibiliser aux éléments alentour tout en créant une relation de confiance solide avec vous.
Inutile de vous rappeler la fois où votre cheval de club vous a écrabouillé contre le mur ou la fois où il a tiré au renard et a tout cassé ! Rester calme à l’attache fait partie des principes que le poulain doit apprendre jeune. Pour cette étape, il va falloir y aller par petites doses. Parce que clairement, pour un poulain, rester à l’attache, c’est chiant ! A vous donc de rendre ce moment agréable, en ne l’emmenant au point d’attache que par petites séquences. N’attendez pas qu’il s’énerve et se transforme en lion ! Petit à petit, grâce à vos grattouilles par exemple, vous pourrez allonger le temps à l’attache.
Si votre poulain a tendance à tirer au renard, n’allez pas le blesser. Au départ, faites simplement un tour mort avec votre longe autour de l’anneau. Vous ne l’attacherez vraiment avec un nœud que lorsque vous serez sûr qu’il ne va pas se blesser.
Le jeune cheval a des endroits qu’il n’aime pas trop que l’on touche. Typiquement, nous avons la tête, les membres, le passage de sangle, le poitrail. Petit à petit, il va falloir habituer votre poulain a être touché partout, ce qui va grandement facilité la période de débourrage ! Une fois que votre cheval accepte votre toucher, vous allez pouvoir commencer à le brosser. Et petite astuce, utilisez une étrille massante et vous allez voir que votre petit Dadou va craquer !
Alors non, ce n’est ni au maréchal-ferrant, ni au cavalier qui débourre votre cheval de lui apprendre à donner les pieds. Là encore, c’est une capacité que votre poulain doit acquérir jeune. C’est donc à vous de lui apprendre ! Mais avant de vous lancer, mieux vaut connaître les règles de sécurité pour prendre les pieds sereinement. Je vous conseille donc de visionner la vidéo ci-dessous: « éduquer son cheval à donner les sabots » pour apprendre à bien vous positionner.
Je vous assure que si vous prenez le temps d’apprendre tout ceci à votre poulain, ce n’est que du bénéf !
Déjà c’est un bénéfice pour le poulain car il va passer du temps avec vous, apprendre à vous connaître, à communiquer avec vous … Et ça apprendre, les poulains, ils adorent ça !
C’est également un grand bénéfice pour vous. Car vous avez mis en place dès le début des bases solides de confiance et de respect avec votre cheval. Il sera facile dans tous les soins au quotidien. Et chaque fois que vous l’emmènerez découvrir de nouvelles choses, il vous suivra. Car depuis tout petit, il aura confiance en vous !
Enfin, c’est un grand bénéfice pour le professionnel qui va débourrer votre cheval. Il aura du temps pour vraiment lui apprendre les aides montés et il avancera beaucoup plus vite dans le travail et en toute sérénité !
L’article 5 principes à apprendre à votre cheval avant le débourrage est apparu en premier sur adadamondadou.
Que vous soyez novice en équitation ou au contraire un cavalier chevronné, trotter sur le bon diagonal ne relève pas d’une évidence pour tout le monde. Vous avez encore des doutes sur le sujet ? Je vous livre ici mes astuces pour être parfaitement à l’aise avec la notion de diagonal droit et diagonal gauche, quand vous pratiquez le trot.
Pour aider à bien visualiser ce qu’est le trot en équitation, je pose des bandes de couleurs différentes sur les membres opposés de mes chevaux. Chaque couleur illustre un diagonal du cheval, c’est-à-dire deux membres opposés. Ainsi, les bandes blanches positionnées sur le membre postérieur droit et le membre antérieur gauche, déterminent le diagonal gauche. Par conséquent, les bandes bleues entourant le membre postérieur gauche et le membre antérieur droit, définissent le diagonal droit.
Lorsque le cheval avance au trot, le mouvement s’effectue par diagonal : le cheval alterne continuellement entre le diagonal droit, puis le gauche. De cette façon, en trottant sur le diagonal gauche, il lance sa jambe avant gauche et sa jambe arrière droite simultanément. Les bandes blanches avancent en même temps. Le principe est exactement le même pour le diagonal droit, avec les membres opposés portant les bandes bleues.
Le temps consacré au passage d’un diagonal à un autre, est appelé un temps de suspension. Chacun d’entre eux est entrecoupé par une battue. Elle matérialise les pieds d’un même diagonal qui se posent au sol.
Pour le cavalier, faire du trot enlevé s’apparente à une chorégraphie en 2 temps au rythme du cheval. En effet, le cavalier doit se lever de sa selle 1 temps sur 2. À mesure que le cheval alterne de diagonal, le cavalier alterne lui aussi entre un temps levé, un temps assis, et ainsi de suite.
De ce fait, à chaque fois que le cavalier se lève quand le cheval engage son diagonal droit, le cavalier trotte alors sur le diagonal droit. Par conséquent, il s’assoit quand le cheval engage son diagonal gauche.
À l’inverse, si le cheval engage son diagonal gauche quand le cavalier se lève de la selle, on dit qu’il trotte sur le diagonal gauche.
En ligne droite, il n’y a pas de bon ou de mauvais diagonal. En principe, votre dadou ne sollicite pas plus un côté que l’autre pour trotter.
En revanche, c’est différent en ce qui concerne le trot en manège. Trotter sur le bon diagonal présente un intérêt particulier pour le cheval : le soulager. Le cheval tourne en piste à main droite ou piste à main gauche. Pour passer au trot tout en effectuant des cercles, le postérieur interne du cheval va devoir fournir un effort plus important pour le propulser. C’est pourquoi il devient intéressant de le soulager en équilibrant cet effort.
Ainsi, quand il trotte à piste main droite, c’est-à-dire dans le sens des aiguilles d’une montre, le cavalier va trotter sur le diagonal gauche et soulager le postérieur interne droit. S’il trotte à main gauche, trotter sur le diagonal droit ménage alors le postérieur interne gauche du cheval.
Lors de randonnées ou de simples promenades, veillez à changer régulièrement de diagonal pour le bien-être de votre dadou. Ce faisant, vous limitez sa sensation de fatigue, et lui permettez de se muscler uniformément.
⏩ En panne d’idées d’exercices pour muscler votre cheval ? Venez vous inspirer ici : 7 idées d’exercices pour MUSCLER son cheval facilement – A dada mon Dadou
Il existe 2 possibilités qui me permettent de déterminer sur quel diagonal je suis en train de trotter.
Le cavalier novice a la possibilité, quand il est à cheval, de regarder le mouvement d’épaule de son cheval au trot. Quand le cavalier fait son « tendu-debout », il doit définir quelle est l’épaule du cheval qui avance. Si l’épaule droite avance au moment où le cavalier se lève, il sait désormais qu’il trotte sur le diagonal droit. Si c’est l’épaule gauche qui avance, alors il trotte sur le diagonal gauche.
Un cavalier expérimenté n’a pas besoin de vérifier sur quel diagonal il se situe puisqu’il le ressent. En effet, quand le cavalier fait du trot enlevé sur le diagonal droit par exemple, le mouvement d’épaule du cheval va naturellement attirer son bassin vers la droite, et inversement sur un diagonal gauche.
Le cavalier a simplement besoin d’être à l’écoute de son corps puisque la sensation de rotation du bassin est très légèrement perceptible. C’est à force d’entraînement, en fermant les yeux, qu’il devient possible de sentir instinctivement sur quel diagonal vous vous situez.
En fonction des séances, vous aurez plus ou moins de difficultés à percevoir ce ressenti. Pas d’inquiétude, cela peut dépendre de différents paramètres. Persévérez et bientôt vous saurez d’emblée sur quel diagonal vous trottez.
Rien de plus simple ! On a vu précédemment que le trot était une chorégraphie en 2 temps. En mouvement sur votre cheval, il vous suffit de rester soit 2 temps assis, soit 2 temps debout.
En trottant sur le diagonal droit, vous vous levez quand l’épaule droite est engagée, et vous asseyez quand c’est au tour de l’épaule gauche d’avancer. Pour changer de diagonal, restez assis 2 temps et attendez que l’épaule gauche avance de nouveau pour vous lever.
Si vous souhaitez aussi progresser sur du travail à pied, je vous invite à télécharger gratuitement mon livre Travail à pied : 10 exercices pour devenir complice.
Désormais, trotter sur le bon diagonal n’a plus de secret pour vous. Si vous n’êtes pas encore sûr de vous, continuez à vous exercer. Ce mouvement deviendra alors naturel, et vous ne ferez plus qu’un avec votre dadou. Si vous avez aimé l’article, n’hésitez pas à laisser un commentaire et faites-nous part de vos expériences en trot enlevé !
L’article Comment savoir sur quel diagonal je trotte ? est apparu en premier sur adadamondadou.
Lorsque l’on interroge le grand public sur leurs aspirations à pratiquer l’équitation, tous les sondages sont à peu près d’accord pour dire que le plus gros frein à l’équitation, c’est la peur de la chute…Et la principale raison à l’arrêt d’un cavalier, c’est aussi la chute !
Dans la pratique même de l’équitation, la chute, c’est un peu le sujet Tabou. Alors on a plein de petites phrases toutes faites du genre “Faut tomber 100 fois pour être un bon cavalier” ou “C’est quand on tombe que l’on progresse”, “Que c’est le métier qui rentre” ou bien encore “ Qu’il faut absolument remonter tout de suite sur le cheval”. Tout cela pour faire passer la pilule de ce qui est, quand même, un gros problème en équitation. Du coup, on zappe le sujet au lieu de réfléchir vraiment à la chute, et de l’intégrer dans notre vie de cavalier.
Je voudrais avec vous m’interroger sur la chute en elle-même quand on est cavalier. Que ressent-on ? Est-il possible d’y échapper ? Comment s’y préparer ? Comment se protéger ? Et quand elle arrive, comment la dépasser ?
Vaste programme donc.
La plupart des moniteurs ou des cavaliers ultra passionnés vous répondront que ce n’est rien du tout. Les cavaliers un peu plus clairvoyants ou à l’écoute de leurs sensations vous diront qu’une chute, ça fait mal et aussi ça fait peur. Deux notions, pourtant bien réelles que l’on essaie toujours en tant que parents ou en tant qu’encadrants de minimiser. On essaie souvent de réduire la chute à un simple passage, disons désagréable, avec pleins d’avantages d’ailleurs. Alors qu’en vrai, une chute ça fait mal et ça fait peur.
Alors pourquoi se le cacher ? Pourquoi ? La réponse est simple et elle est générationnelle. J’ai 30 ans, euh non 35 ans… et je suis d’une génération qui a appris à cacher ses émotions. Notre éducation, stricte et autoritaire nous a appris à mettre un couvercle dessus, à ravaler et à serrer les dents. Ce qui fait qu’aujourd’hui quand notre enfant ou notre élève a mordu la poussière, notre premier réflexe serait de dire “ Mais non, t’as pas eu mal, t’as à peine touché le sol ! Allez, allez, sèche tes larmes ! ”. Nous avons en fait peur que jaillissent de l’enfant des émotions, que nous ne serons pas gérer car nous même n’avons pas eu le droit de les exprimer …Et dans notre cerveau, se met en place un circuit de stress.
Sachez d’abord que l’enfant croit en vous, vous êtes son moniteur, son parent, sa tata … Bref vous êtes cavalier et vous êtes un modèle pour lui. Et donc, quand vous lui dites qu’il n’a pas vraiment eu mal, qu’il a juste eu un peu peur, il vous croit. Mais pourtant que ressent-il vraiment ? Il peut ressentir de la douleur, de la tristesse, de la colère aussi d’être tombé et de la peur envers son poney. Du coup, il se crée un décalage entre ce que l’enfant perçoit et ce que vous lui dites. Ce qui va créer chez lui un sentiment de mal être, de se sentir bizarre car il ne ressent pas ce qu’il faut. Et s’il s’écoutait vraiment, il n’aurait peut-être pas envie de remonter sur le poney.
Il y a alors deux possibilités : soit l’enfant perd la confiance qu’il avait en vous car il a l’impression que vous lui mentez, que vous minimisez ses émotions comme si elles étaient peu importantes. Ou alors, l’enfant va se déconnecter de son corps et de ses émotions petit à petit et va lui aussi apprendre à ravaler ses sentiments et à serrer les dents.
Moi je me souviens clairement de la réaction de mon moniteur … Il restait planté au milieu du manège, plié en deux “littéralement” car mort de rire. Mais alors vraiment plié de rire. Et après ? Et bien c’est tout. Il restait au milieu de son manège et reprenait son cours.
Que se passait-il pour moi (et pour les autres élèves)? Imaginez un peu, vous venez de faire une grosse chute. Le sol du manège a beau être du sable, il n’en reste pas moins dur. Donc vous avez mal, et vous pleurez. Et quand vous relevez la tête vous voyez votre moniteur, et souvent les autres élèves, se foutre de votre gueule, et finalement vous humilier. Alors, vous essuyez vos larmes, avec vos mains pleines de sable, vous vous relevez comme vous pouvez. Et vous allez chercher votre cheval en clopinant.
Est-ce que j’avais vraiment envie de remonter dessus ? Pas toujours non. Mais il été hors de question de dire quoi que ce soit, car finalement, j’avais plus peur du moniteur que du cheval. Donc je remettais le pied à l’étrier et je remontais.
Avec le recul, je me dis que c’était vraiment de l’humiliation. Mais comment j’ai pu continuer à prendre des cours ?
Cette expérience, je l’ai toujours en tête quand je vois un de mes élèves au sol. Alors, même si mon premier réflexe, même si la façon d’agir la plus confortable pour la gestion du groupe et du reste de mon cours serait de minimiser la chute, je ne le fait pas, ou tout du moins j’essaie de ne pas le faire.
Et bien je fais ce que j’ai appris au cours de mes lectures et des formations que j’ai suivi sur la parentalité positive, bienveillante et respectueuse, je vais vers l’enfant et je lui demande comment il va.
“Oh là là, t’as fait une grosse chute, là. J’ai vu, tu es tombé fort sur le côté de la hanche. Est-ce que tu as mal ? Est-ce que tu veux qu’on regarde ? Ah oui, tu es éraflé, ça te pique ? […] Est-ce que tu peux te relever ? Qu’est-ce qu’on fait ? Tu préfères t’asseoir un peu ou est-ce que tu te sens prêt à remonter sur le poney ?…”
En gros, vous avez vu le principe. J’essaie d’accueillir les émotions de mon cavalier. S’il est petit, j’essaie de mettre des mots dessus pour l’aider à les cerner…et je ne l’oblige absolument JAMAIS à remonter à poney aussitôt. Il remontera quand il sera prêt. Et je vais vous dire un secret, quand vous leur laissez le choix, ils remontent toujours. A part bien sûr si la chute a causé une douleur trop importante.
Bien que je travaille mes poneys et mes chevaux de club dans le but d’avoir de chevaux fiables et sécurisants pour mes élèves, il faut reconnaître que l’on travaille avec du vivant, avec un animal musclé et puissant et qui a sa volonté propre. Donc, quelque part, la chute est inévitable.
Pour autant, toutes les chutes ne sont pas liées au caractère du cheval. L’équitation est un sport d’équilibre où le cavalier doit constamment adapter son équilibre à celui du cheval. Par conséquent, il se retrouve souvent pendant son apprentissage en situation de déséquilibre et donc de chutes potentielles.
Voici les principales causes de chutes que j’ai pu expérimenter ou répertorier (vous pouvez cocher pour voir si vous avez tout le palmarès!)
J’appelle la chute de désaccord lorsque le cheval et le cavalier n’ont pas pris la même décision. Tourner à droite quand l’autre veut tourner à gauche. Franchir un obstacle alors que l’autre passerait bien à côté…
Ah ! Un moment que les cavaliers débutants n’aiment pas : quand leur cheval est super content ! Il fait un peu frais ce matin, Dadou est super content d’aller faire un petit galop …Et qui dit content dit tête entre les antérieurs, queue en l’air et petites ruades !
Ici le cheval est innocent je vous jure ! Dadou est super attentif, super équilibré et calme mais le cavalier a du mal gérer le déséquilibre de sa position. Très souvent arrive un réflexe très fort ancré en nous tous, le réflexe de la position fœtale. Le cavalier se recroqueville sur lui-même, recule son bas de jambe, serre ses genoux et bascule ses épaules en avant …Vous connaissez la suite ? Alors, vous pouvez la cocher celle-ci !
Ah celle-ci je la déteste car c’est souvent là que les cavaliers se font le plus mal. Certains cavaliers ont un réflexe assez étrange, en cas de panique, ils sautent. La peur peut être liée à un départ au galop, ou à un autre poney qui s’approche les oreilles baissées et le cavalier ne prend pas la peine de réfléchir, il saute…et très souvent se fait mal.
Là, Dadou est en cause. Le cavalier chute car le cheval se met à paniquer sur un élément extérieur, un bruit ou un objet et c’est la débandade ! J’ai un souvenir particulièrement anxiogène sur ce genre de chute:
J’avais la chance il y a quelques années d’avoir tous les mercredis après-midi des avions de chasse de l’armée qui passaient en rase-motte au-dessus de ma carrière. Un jour où j’avais six enfants débutants à shetlands, j’ai vu l’avion arriver. Il est passé tellement bas que j’ai dû me boucher les oreilles. Pour vous dire, j’ai pu voir les écritures au-dessous de l’avion. Je n’ai même pas eu le temps de dire “Attention les enfants, un avion” que mes six petits bouts de chou étaient déjà par terre, tous les poneys ayant démarré au galop. J’ai toujours ce groupe, ils sont à cheval aujourd’hui et je peux vous dire qu’à chaque fois qu’ils voient un avion de chasse, ils y pensent (tout comme moi). Mauvais souvenir.
Dans cette catégorie au nom charmant, je mets toutes les chutes cocasses, diverses et variées. Comme celle par exemple d’une de mes cavalières, tellement prise par le jeu au horse-ball, qui une fois la balle dans les mains, se croit au basket et pousse très fort sur ses jambes pour lancer le ballon dans le panier …Et super contente se rend compte qu’elle marque, OUI !!! Avant de se rendre compte qu’elle s’est désolidarisée du cheval et de s’écraser par terre (véridique !). Ou celle qui nous est tous arrivée étant de gamins, le poney baisse la tête pour brouter et nous on fait toboggan sur l’encolure !
Ca, ça fait partie des chutes qui pourraient être évitées. Une selle mal sanglée, une étrivière qui casse …
Celle-ci fait mal, je vous assure je l’ai cochée. Collective veut dire que le cheval et le cavalier tombent en même temps … Aïe !
Mais qu’est-ce que c’est ? C’est quand le cavalier fait le mariolle et se casse la binette. Celle-ci aussi je la coche. Un année, pour un spectacle je m’étais bricolé une selle pour faire de la cosaque. J’ai fait la figure du dissimulé devant le public et comme c’était le thème de carnaval, j’ai lancé des confettis en l’air, qui sont retombés sur la tête de mon cheval … Autant vous dire que cela ne lui a pas plus, il m’a fait un écart ! Et moi, je suis tombée sur le coccyx, devant 300 personnes !
J’ai la profonde conviction que le choix de votre cheval est plus important que votre équipement. Je veux dire par là que lorsque l’on pense protection, on pense bombe, gilet, airbag …Il sont importants, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Mais la meilleure protection que vous puissiez vous offrir c’est un cheval de qualité, travaillé. Donc mon premier conseil est le suivant : Refusez de monter le poney du voisin ou du grand-père qui n’est pas sorti depuis 3 mois. Si votre cheval a besoin d’exercice, travaillez-le à pied, à la longe avant de monter.
Par exemple avec de la méditation. Nous rencontrons tous pleins d’obstacles, physiques ou psychiques dans notre pratique de l’équitation et savoir reconnaître ses émotions et les accueillir va vous permettre d’aller de l’avant.
De même, vous le savez en mettant le pied à l’étrier, la chute arrivera un jour ou l’autre. S’y préparer, c’est déjà l’accepter …et la dépasser.
Entretenez votre corps pour gagner en souplesse et en agilité. On n’y pense pas forcément et pourtant, pour avoir un large panel de cavaliers devant les yeux toutes les semaines, je peux vous dire qu’un cavalier rigide tombe beaucoup plus fortement qu’un cavalier souple et agile. Samedi dernier, j’ai eu une chute d’une de mes cavalières qui est par ailleurs voltigeuse, et quand elle a chuté, c’était presque beau. En légèreté et avec souplesse. Inutile de vous dire qu’elle ne s’est pas fait mal.
Ce conseil va de pair avec le numéro 3. J’ai constaté que les cavaliers en surpoids tombaient très souvent plus lourdement et donc se faisaient plus mal.
Avoir conscience de votre niveau va vous permettre de choisir votre cheval en conséquence.
Rien ne sert de faire des exercices niveau galop 6 …si vous n’êtes qu’au galop 4.
Je veux dire par là qu’il vous faut savoir où vous en êtes pendant votre séance. Ecoutez votre corps va vous permettre de mesurer votre état de fatigue. C’est important de vous arrêter quand vous sentez votre corps fatigué, même si la séance n’est pas terminée. Faites en fonction de votre forme et de votre âge.
J’ai souvent des cavaliers qui arrivent en me disant : “Je pars en voyage demain ou j’ai une réunion super importante …il ne faut surtout pas que je tombe”. Dans ces cas-là, ne montez pas car vous êtes quasiment sûr de vous faire mal. Il vaut mieux rater une séance que de la faire en étant complètement stressé.
Vous venez de chuter. Vous avez certainement le souffle coupé. Pas de panique, c’est normal et cela fait ça quasiment à chaque chute sur le dos.
Ne vous relevez pas trop vite. Pensez d’abord à respirer et faites un scan mentalement de votre corps. Personnellement, je fais ça à chaque fois et cela me permet de ne pas paniquer. Vous savez d’être envahi par toutes ces pensées (“M…de, comment je vais faire pour aller chercher mes enfants à l’école, et mon travail, la réunion bidule truc !” Ou même de ressentir de la colère “Pu..in de cheval de M…, pourquoi j’ai pas choisi activité Ping-pong ?). Donc, je respire et je fais un scan : donc mes pieds, ça va. Ma jambe droite, un peu mal, mon bassin ok….
Comme je le disais tout à l’heure, essayez de décrire votre douleur, qu’est-ce que cela vous fait. Est-ce que la douleur diminue, augmente …
Si vous en avez envie ou besoin, vous avez le droit de rester au sol et de pleurer ! C’est absolument normal de pleurer quand vous avez mal ! (Et non, vous n’êtes pas un bébé…)
Pour ce qui est de remonter sur votre cheval, c’est vous qui voyez. C’est vrai que moi j’ai tendance à vouloir remonter mais j’ai été conditionné comme ça pendant mon enfance. Après, je ne crois pas trop à la fameuse phrase, “Si tu ne remontes pas maintenant, tu ne remonteras jamais”. Ecoutez-vous, vous seul savez.
Après une chute, je vais quasiment toujours voir l’ostéopathe. Pour vérifier que tout aille bien. Si par contre, vous sentez que ça ne va pas, n’hésitez pas à aller aux urgences. Je sais bien que les cavaliers sont plutôt durs et aiment croire que “ça va passer”. Néanmoins, ne faut-il pas mieux attendre 5 heures aux urgences…pour rien que de rentrer à la maison et de se rendre compte au bout de 2 jours qu’en fait, ça ne va pas du tout ! (Petit mot à mon entourage : Merci de me faire lire ce conseil à ma prochaine chute)
J’aimerai bien avoir dans les commentaires vos expériences de chutes, comment vous les avez ressenties ? Votre moniteur vous a t-il accompagné ? Avez-vous été bloqué par la suite ? Si oui, comment avez-vous envisagé les choses ?
Merci de vos réponses !
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Ça y est, j’ai publié mon premier podcast ! Je vous parle aujourd’hui de l’échauffement de votre cheval.
Comment le structurer ? Quels exercices faire ? Pendant combien de temps ? Dans quels objectifs ?
L’intérêt du podcast, c’est que vous allez pouvoir l’écouter dans votre voiture, en vous rendant aux écuries ou même en préparant votre cheval !
Cliquez sur « play » pour l’écouter ou cliquez ici pour le télécharger directement ( par exemple pour l’écouter sur votre smartphone)
Bonne écoute.
Si vous avez ce tout premier podcast, partagez-le et commentez !
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