Comment rendre compte des présences invisibles, des liens à l’ancestralité dans une société qui tait ces connexions ? Comment tisser des récits intimes quand les mémoires qui les composent sont liées à l’histoire du colonialisme et de l’esclavage ? À travers le personnage du roman de Maryse Condé, Moi Tituba, sorcière... l’exposition du Palais de Tokyo Tituba, qui pour nous protéger ? prend les contours d’une correspondance sororale, d’un va et vient terrestre et céleste, où les mémoires intimes de différents territoires se font écho et s’entremêlent.
Avec la volonté de prolonger cette conversation entre les artistes de l’exposition, Manifesto XXI réuni dans ce podcast Claire Zaniolo et Massabielle Brun avec la journaliste Aphélandra Siassia, pour une discussion où elles partagent leur lien à l’intime, à leurs invisibles et à leur protection, et leurs vécus d’artistes femmes traversées par des enjeux coloniaux et diasporiques.
Credits
Ecriture et conception : Soizic Pineau et Aphélandra Siassia.
Montage et réalisation : Soizic Pineau
Habillage sonore et mixage : M I M I
Merci à Erika Nomeni d’avoir prêté sa voix sur les extraits de Moi Tituba, sorcière… de Maryse Condé, et à Ines Di Folco Jemni pour la lecture d’un poème du recueil Pardonnable de Massabielle Brun.
Image : Ines Di Folco Jemni, L'appel, 2024, courtesy de l’artiste et Sissi Club, Marseille © Adagp, Paris, 2024
Vue d'exposition, « Tituba, qui pour nous protéger ? », Palais de Tokyo, 17.10.2024 - 05.01.2025. Crédit photo : Aurélien Mole
Merci à Farah Tounkara et Amandine Nana pour leur confiance, ainsi qu’à touxtes celleux qui ont rendu le projet possible.
Un podcast Manifesto XXI produit en partenariat avec le Palais de Tokyo.
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