Bercé par les récits des pionniers, de ceux qui ont ouvert la voie des hauteurs et dessiné les contours de nos massifs, Benjamin Védrines s’est laissé emporter dans son rêve de solo. D’hiver en hiver, d’ascension en ascension : une voie s’est imposée : la voie BASE parcourant entre glace et rocher la face ouest des Drus. Après de multiples péripéties, nous y sommes enfin, aux pieds de ce mur de granite. Après la préaration, la pratique. Un dernier regard sur la vallée et ses proches avant le saut dans la solitude et la verticalité. Entre glace et rocher, grimpe en crampons et piolets, escalade fine en chausson, bivouacs précaires, rochers putrides et météo capricieuse, Benjamin se hisse au sommet dans cette face ouest des Drus pour écrire une nouvelle page de l’histoire de cette montagne.

Benjamin Védrines

Alpiniste, guide de haute montagne et parapentiste, Benjamin Védrines est aujourd’hui reconnu comme l’un des alpinistes les plus talentueux et audacieux de sa génération. Il s’est illustré par ses ascensions rapides et techniques dans les Alpes, mais aussi sur les plus hauts sommets de l’Himalaya. En 2022, il a réalisé une ascension spectaculaire au Broad Peak (8 051 m) en un temps record depuis le camp de base et en réalisant le premier vol en parapente depuis le sommet. À l’été 2024, il s’attaque au K2 et signe un nouveau record de vitesse sur ce sommet mythique du Pakistan. Dans les Alpes, il détient aussi de nombreux records sur différentes ascensions et traversées. On peut citer la première traversée du massif des Écrins à ski en non-stop du lac de Serre Ponçon à la Meije en 28 heures, la traversée du massif du Mont-Blanc du Sud au Nord, des Contamines à Trient en 20h avec Mathéo Jacquemoud, le record sur la Haute Route reliant Chamonix à Zermatt en 14h54, encordé avec Samuel Equy ou encore le record de la traversée de la Meije aller-retour en 4h38. Au-delà de ses exploits, Benjamin Védrines est apprécié pour son approche de l’alpinisme, mêlant humilité, exigence et passion pour la montagne. 

Info techniques 

Écriture : Mathilde Boulesteix 

Réalisation : Jérôme Reveillaud 

Photos : Mathis Dumas

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De sommets en traversées, de records en premières, des Alpes aux frontières célestes de l’Himalaya, Benjamin Védrines a déjà inscrit son nom sur de nombreux massifs. Connu pour son style rapide et son endurance, en février dernier, il a surpris tout le monde en réalisant l’ascension en solitaire de la voie BASE, sur la face ouest des Drus dans le massif du Mont-Blanc. 1000 mètres de grimpe et cinq jours dans la solitude des glaciers pour une traversée dans l’histoire de la montagne. Mais, avant le sommet, il y a l’envie… Un rêve qui s’est construit au fil des années, des rencontres et des ascensions. Des premières lectures de topo aux récits de l’ouverture de la voie par le GMHM et, entre autres, par son ami d’enfance Léo Billon, le projet BASE s’est dessiné petit à petit et pas à pas. Rencontré quelques jours seulement après l’exploit, Benjamin Védrines revient sur les origines de cette ascension ; entre le rêve d’un solo d’envergure et sa préparation méticuleuse pour affronter la réalité de cette face ouest des Drus en hiver.

Benjamin Védrines

Alpiniste, guide de haute montagne et parapentiste, Benjamin Védrines est aujourd’hui reconnu comme l’un des alpinistes les plus talentueux et audacieux de sa génération. Il s’est illustré par ses ascensions rapides et techniques dans les Alpes, mais aussi sur les plus hauts sommets de l’Himalaya. En 2022, il a réalisé une ascension spectaculaire au Broad Peak (8 051 m) en un temps record depuis le camp de base et en réalisant le premier vol en parapente depuis le sommet. À l’été 2024, il s’attaque au K2 et signe un nouveau record de vitesse sur ce sommet mythique du Pakistan. Dans les Alpes, il détient aussi de nombreux records sur différentes ascensions et traversées. On peut citer la première traversée du massif des Écrins à ski en non-stop du lac de Serre Ponçon à la Meije en 28 heures, la traversée du massif du Mont-Blanc du Sud au Nord, des Contamines à Trient en 20h avec Mathéo Jacquemoud, le record sur la Haute Route reliant Chamonix à Zermatt en 14h54, encordé avec Samuel Equy ou encore le record de la traversée de la Meije aller-retour en 4h38. Au-delà de ses exploits, Benjamin Védrines est apprécié pour son approche de l’alpinisme, mêlant humilité, exigence et passion pour la montagne.

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En décrochant son téléphone ce matin-là, Aurélien Lardy était loin de s’imaginer dans quelle aventure il se lançait. Quand son ami, l’alpiniste de renom Hélias Milleroux, lui proposa de partir à l’ascension du Denali, plus haut sommet d’Amérique du Nord, il ne s’imaginait pas se retrouver quelques mois plus tard, recouvert de boue et de paillettes, traînant derrière lui un kayak au milieu du bush entre les loups et les ours. L’appel des hauteurs et le vertige des descentes auxquels il avait jusqu’ici dédié sa vie, venaient de prendre une tout autre forme ; celle d’une traversée… Une ligne sans fin dans l’immensité et le sauvage.
Aurélien Lardy nous emmène avec lui dans cette aventure au long cours de plus de 50 jours à travers le massif du Denali en Alaska. Une traversée, du nord au sud, de la plaine à l’océan, en ski pulka et packraft, en passant par le sommet de cette montagne mythique culminant à plus de 6000 mètres au-dessus du grand nord-américain.

Aurélien Lardy 

Originaire de Chamonix, Aurélien Lardy a été bercé depuis sa plus tendre enfance par les récits de montagne. Attiré par ces sommets majestueux autour de lui, il chaussa très vite les skis pour aller explorer les possibles. Du ski alpin à la haute montagne, de la descente à la pente raide, Aurélien Lardy explore les montagnes skis aux pieds et le sourire aux lèvres ! Après des années sur le circuit européen FIS en ski alpin, il se consacre aujourd’hui à la haute montagne et à la production de vidéos et de documentaires, chez lui, dans le massif du Mont-Blanc, et sur les montagnes du bout du monde. Il est à l’affiche de plusieurs films, notamment ceux de la Picture Family : Home de David Malacrida, Chronoception, réalisé par Guillaume Broust, ou encore Painting de Mountain, réalisé par Pierre Cadot, et bien sûr à l’affiche Des Jours Sauvages de Yohan Guignard, un documentaire de 82 minutes qui retrace cette traversée du Denali.
Teaser du film : Des jours Sauvages

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Montage : Jérôme Reveillaud
Mixage : Witold Kubek

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