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Or
Les négociations se poursuivent à Ryad. Après un rendez-vous avec les Ukrainiens hier, une délégation américaine reçoit cette fois les Russes, à Ryad, pour tenter de négocier un cessez-le-feu. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la sécurité de la navigation en mer Noire serait au cœur des négociations. Côté États-Unis, on se veut très optimiste sur l'issue des discussions. L'émissaire de Trump en Russie Steve Witkoff dit s'attendre "à de vrais progrès" et considère même que Vladimir Poutine "veut la paix". De leur côté, les Russes tempèrent : "Il s'agit d'un sujet très complexe et il y a beaucoup à faire". Pendant ce temps, l'Ukraine et la Russie continuent de se bombarder mutuellement. La Russie accuse l'Ukraine d'avoir envoyé un drone sur une station de pompage de pétrole de Kropotkinskaïa, mettant en péril le cessez-le-feu accepté par Poutine sur les infrastructures énergétiques. Les Russes ont répliqué, dans la nuit de dimanche à lundi, par l'envoi d'une centaine de drones sur les oblasts de Kiev, Kharkiv, Soumy, Kirovohrad et Zaporijia.
Aux États-Unis, le président Donald Trump continue de faire la guerre aux grandes universités américaines, accusées de pervertir l'enseignement avec l'idéologie "wokiste", et d'encourager les manifestations pro-palestiniennes. Symbole de ce bras de fer, l'arrestation le 8 mars dernier du Syrien Mahmoud Khalil, l’un des leaders de la contestation propalestinienne sur le campus de l'université Columbia. La veille, l'administration avait annoncé couper 400 millions de dollars de subvention à cette institution new-yorkaise : "Aujourd’hui, nous démontrons à Columbia et aux autres universités que nous ne tolérerons plus leur inaction déplorable", a ainsi déclaré la ministre de l’éducation, Linda McMahon. L'offensive trumpiste contre le monde académique n'est pas nouvelle : cet été, les ultra-conservateurs avaient déjà obtenu la fermeture de l'observatoire de Stanford sur la désinformation. Et Donald Trump ne compte pas s'arrêter là. La semaine dernière, il a acté le démantèlement du ministère de l'Éducation, faute de pouvoir le supprimer purement et simplement.
En Europe, on observe avec inquiétude les gesticulations de Trump. Face au possible retrait des États-Unis de l'Otan, la commission européenne a acté la semaine dernière un plan de financement de 800 milliards d'euros pour réarmer l'Europe d'ici 2030. Pour le ministre français de l'Europe, Benjamin Haddad, l'UE doit créer une préférence européenne concernant l'armement. Si "vous avez le savoir-faire technologique, vous avez le contrôle de son utilisation", a-t-il ainsi déclaré lors d'une interview à Euronews. L'heure est donc à l'autonomie : "450 millions d'Européens ne devraient pas dépendre de 340 millions d'Américains pour les défendre", affirmait la semaine dernière le commissaire européen à la défense, Andrius Kubilius.
Sur quels points se concentrent les négociations à Riyad ? Pourquoi Donald Trump a-t-il déclaré la guerre aux universités américaines ? Et comment l'Europe veut-elle organiser son autonomie militaire ?
Les experts :
- Général Jean-Paul PALOMEROS - Ancien chef d’état-major et ex-commandant suprême de la transformation de l’OTAN
- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, auteur de "Volodymyr Zelensky : l’Ukraine dans le sang"
- Corentin SELLIN - Professeur d’Histoire en classe préparatoire, spécialiste des Etats-Unis et Chroniqueur - Les Jours
- Georgina WRIGHT - Conseillère spéciale, spécialiste des questions transatlantiques pour le Think tank German Marshall Fund
- Nicolas BACHARAN (par skype) - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis Éditorialiste - Ouest-France
🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Les négociations se poursuivent à Ryad. Après un rendez-vous avec les Ukrainiens hier, une délégation américaine reçoit cette fois les Russes, à Ryad, pour tenter de négocier un cessez-le-feu. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la sécurité de la navigation en mer Noire serait au cœur des négociations. Côté États-Unis, on se veut très optimiste sur l'issue des discussions. L'émissaire de Trump en Russie Steve Witkoff dit s'attendre "à de vrais progrès" et considère même que Vladimir Poutine "veut la paix". De leur côté, les Russes tempèrent : "Il s'agit d'un sujet très complexe et il y a beaucoup à faire". Pendant ce temps, l'Ukraine et la Russie continuent de se bombarder mutuellement. La Russie accuse l'Ukraine d'avoir envoyé un drone sur une station de pompage de pétrole de Kropotkinskaïa, mettant en péril le cessez-le-feu accepté par Poutine sur les infrastructures énergétiques. Les Russes ont répliqué, dans la nuit de dimanche à lundi, par l'envoi d'une centaine de drones sur les oblasts de Kiev, Kharkiv, Soumy, Kirovohrad et Zaporijia.
Aux États-Unis, le président Donald Trump continue de faire la guerre aux grandes universités américaines, accusées de pervertir l'enseignement avec l'idéologie "wokiste", et d'encourager les manifestations pro-palestiniennes. Symbole de ce bras de fer, l'arrestation le 8 mars dernier du Syrien Mahmoud Khalil, l’un des leaders de la contestation propalestinienne sur le campus de l'université Columbia. La veille, l'administration avait annoncé couper 400 millions de dollars de subvention à cette institution new-yorkaise : "Aujourd’hui, nous démontrons à Columbia et aux autres universités que nous ne tolérerons plus leur inaction déplorable", a ainsi déclaré la ministre de l’éducation, Linda McMahon. L'offensive trumpiste contre le monde académique n'est pas nouvelle : cet été, les ultra-conservateurs avaient déjà obtenu la fermeture de l'observatoire de Stanford sur la désinformation. Et Donald Trump ne compte pas s'arrêter là. La semaine dernière, il a acté le démantèlement du ministère de l'Éducation, faute de pouvoir le supprimer purement et simplement.
En Europe, on observe avec inquiétude les gesticulations de Trump. Face au possible retrait des États-Unis de l'Otan, la commission européenne a acté la semaine dernière un plan de financement de 800 milliards d'euros pour réarmer l'Europe d'ici 2030. Pour le ministre français de l'Europe, Benjamin Haddad, l'UE doit créer une préférence européenne concernant l'armement. Si "vous avez le savoir-faire technologique, vous avez le contrôle de son utilisation", a-t-il ainsi déclaré lors d'une interview à Euronews. L'heure est donc à l'autonomie : "450 millions d'Européens ne devraient pas dépendre de 340 millions d'Américains pour les défendre", affirmait la semaine dernière le commissaire européen à la défense, Andrius Kubilius.
Sur quels points se concentrent les négociations à Riyad ? Pourquoi Donald Trump a-t-il déclaré la guerre aux universités américaines ? Et comment l'Europe veut-elle organiser son autonomie militaire ?
Les experts :
- Général Jean-Paul PALOMEROS - Ancien chef d’état-major et ex-commandant suprême de la transformation de l’OTAN
- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, auteur de "Volodymyr Zelensky : l’Ukraine dans le sang"
- Corentin SELLIN - Professeur d’Histoire en classe préparatoire, spécialiste des Etats-Unis et Chroniqueur - Les Jours
- Georgina WRIGHT - Conseillère spéciale, spécialiste des questions transatlantiques pour le Think tank German Marshall Fund
- Nicolas BACHARAN (par skype) - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis Éditorialiste - Ouest-France
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