En 1922, les chemises noires fascistes, financées par les grands propriétaires terriens, les industriels et les banquiers, armés par l’armée multiplient les expéditions punitives. Des centaines, voire des milliers de fascistes concentrent leurs forces sur une localité, saccagent les locaux des partis et des syndicats ouvriers, des ligues paysannes, des journaux de gauche, incendient les bourses du travail, les maisons du peuple, les coopératives, poussent à la démission les élus socialistes, passent à tabac ou assassinent les militants.
Face à cette violence, dans les zones ouvrières des équipes de défense, qui s’appuient sur les anciens combattants, leur barrent militairement la route.