Il y a une forte réticence à parler de maladie quand on parle de burn-out. Mais les chiffres sont alarmants : ¼ de la population active en Suisse souffre d’épuisement émotionnel lié au travail et 3% des helvètes seraient effectivement en burn-out actuellement. Alors on serait face à quoi : une épidémie ? Professeure d’épidémiologie professionnelle à l’université de Lausanne et responsable du secteur académique à Unisanté, le Centre universitaire de médecine générale et santé publique Irina Guseva Canu, m’explique le phénomène.