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By Paul Decherf
The podcast currently has 27 episodes available.
John Coltrane tracé sa route dans l’Histoire du Jazz à pas de géants. Figure mythique de la musique, son héritage est multiple et complexe, fait de nombreux enregistrements et compositions. L’une d’entre elles, Giant Steps, est considéré comme l’un des morceaux les plus durs à interpréter.
John Coltrane l’a composé en 1959. Toujours avant-gardiste, il cherche de nouvelles manières d’improviser. Avec Giant Steps, il met à mal les repères des musiciens de bebop en écrivant des enchaînements d’accord complexes et jamais entendus, qu’il parvient pourtant à faire sonner comme une évidence.
Si les jazzmen ont d’abord eu peur de se confronter à la tumultueuse grille d’accords coltranienne (le pianiste Tommy Flanagan en fait les frais sur la version originale), ils ont ensuite été nombreux à l’apprivoiser, à mieux cerner les fascinantes propositions harmoniques tracées par le géant John Coltrane.
Cet épisode est l’occasion de se pencher sur sa vie et sa carrière. Seulement, un épisode serait bien insuffisant pour en parler. C’est pourquoi je vous recommande la lecture de sa biographie écrite par Nicolas Fily, sortie en 2019 aux Editions Le Mot et le Reste.
Liens du jeu concours :
Vidéo Vox "Le Jazz décortiqué : Giant Steps" : https://www.youtube.com/watch?v=62tIvfP9A2w
"Chasing Trane" sur Netflix : https://www.netflix.com/title/80147403
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La plus connue des compositions de Cole Porter est indéniablement Night And Day. Son introduction à une note, portée à ses débuts en 1932 par un magnifique Fred Astaire, l’inscrit très rapidement comme une pièce majeure dans The Great American Songbook.
D’abord pensée comme le thème principal d’une pièce de Broadway, le succès de Night And Day lui vaut d’être adaptée pour le grand écran. C’est le mythique duo composé de Fred Astaire et Ginger Rogers qui fait découvrir la candeur désarmante d’une belle chanson d’amour, pas aussi simple qu’elle peut en avoir l’air.
Sa structure inhabituelle séduit les arrangeurs, et plus tard les jazzmen, qui feront parfois le choix d’exploiter pleinement son potentiel romantique, tandis que d’autres accélèreront drastiquement son tempo pour repousser ses limites et naviguer dans sa structure.
Pour découvrir l’histoire de Night And Day, nous commencerons cet épisode en écoutant la version originale enregistrée par Fred Astaire en 1932, avant de nous tourner vers les reprises instrumentales de Kenny Garrett et d’Erroll Garner, ainsi que des reprises vocales portées par la canadienne Diana Krall ou encore Kat Edmonson.
Merci d'écouter Version Standard, n'hésitez pas à vous abonner ou à déposer 5 étoiles sur iTunes si vous aimez l'émission !
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Deux étrangers dans la nuit vivent une rencontre spontanée, hors du temps, un amour naît en une nuit comme une évidence. L’histoire est simple et presque cliché mais élégante, à l’image de Strangers In The Night, une mélodie composée en 1966 par Bert Kaempfert.
Ces quelques notes vous restent facilement en tête et on se surprend à esquisser un sourire mièvre en l’entendant. Elle semple facile, évidente et terriblement efficace. C’est Frank Sinatra qui a donné ses lettres de noblesse à cet air qui a été composé pour un film d’espionnage comique. Mais Sinatra détestait cette chanson, il répétait à qui voulait l’entendre que c’était « the worst fucking song » qu’il n’ait jamais entendu. Et pourtant il n’a jamais arrêté de la chanter.
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Les Beatles ont fourni énormément d'inspiration aux Jazzmen, et nombreuses sont leurs compositions à être passées à la postérité. And I Love Her en fait partie, c'est une ballade faussement simple composée par Paul McCartney et enregistrée en 1964.
Au programme de ce podcast, 6 versions de cette chanson, toutes plus belles les unes que les autres avec notamment Bobby Womack, Sarah Vaughan, Esther Phillips et Smokey Robinson & The Miracles.
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Il paraît que l'automne est une période idéale pour visiter New York. Les arbres de Central Park prennent de belles couleurs orangées et donnent un peu de vie à la Grosse Pomme. C'est cette période teintée d'une poésie mélancolique que Vernon Duke a voulu capturer avec sa composition Autumn In New York.
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C’est une chanson qui parle d’un amour inaccessible, comparé à la Lune, si brillante, si proche et si lointaine à la fois. How High The Moon, avant même que Neil Armstrong ne marche sur la Lune, des musiciens et musiciennes incroyables sont parvenus à nous y faire voyager.
How High The Moon a été composée en 1940 par Morgan Lewis, avec des paroles de Nancy Hamilton, pour la pièce de Broadway Two For The Show. Un mois après la première du spectacle, How High The Moon est réarrangée et reprise par Benny Goodman. C’est la première d’une longue série de reprises de ce standard.
Toutes les histoires de ce magnifique standard sont à découvrir dans cet épisode, avec aussi une interprétation de Chet Baker ou une version piano solo du maître Art Tatum, et même Gloria Gaynor pour terminer en apothéose.
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Nouvel Hors-Série : une Ballade en Irlande. Je suis parti parcourir ces petites routes vallonnées, ces pubs, ces falaises et ces grandes étendues vertes. Là-bas, j'ai tendu l'oreille et mon enregistreur pour vous raconter l'Irlande en musique.
L'Irlande a une identité musicale très forte, mais elle est aussi très éloignée du Jazz. Il y a bien quelques groupes de Jazz celtique, mais ils sont assez rares... Tout ça pour dire que la programmation de cet épisode pourrait vous surprendre. Il est Hors-Série car il laisse entrer toutes les influences et les sensibilités musicales qu'il m'a été donné de croiser durant mon séjour là-bas.
Merci et bonne écoute 🙂
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Il était une fois une douce et étrange mélodie, celle de Nature Boy. Son histoire est assez incroyable, son compositeur était un hippie qui est parvenu à la glisser à Nat King Cole. Celui-ci l’a adoré et l’a enregistré aussitôt. Et depuis, cette chanson voyage entre de nombreux genres.
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Je profite de la Fête des Pères pour consacrer ce 17ème épisode à un standard tout à fait dans le thème : Song For My Father. En 1964, Horace Silver rend hommage à son père avec cette composition, qui prendra également le nom d'un album qui marque un tournant dans l'Histoire du Jazz.
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