Un petit moment agréable pour la St Valentin avec plus piquant des Valentin. His name is Freddy !
[« SérieFonia : Season IV : Opening Credits » – Jérôme Marie]
[« EXTRAIT AUDIO »]
[« A Nightmare on Elm Street – Main Title » – Charles Bernstein]
Très belle semaine de Saint Valentin à toutes et tous ! Et quoi de plus savoureux pour célébrer l’amour que de le faire en compagnie du plus truculant des tous les bourreaux des cœurs… Enfin, la plupart du temps, bourreau tout court… Du plus chaud-bouillant de tous les croquemitaines ayant jamais hanté vos rêves les plus fous… Et souvent, même, les plus inavouables… J’ai, bien sûr, nommé le seul, l’unique, Fred Krueger… Freddy pour les intimes. Révélé en 1984 sous les traits un chouia cramé du comédien Robert Englund dans le film de Wes Craven, A Nightmare on Elm Street (Les griffes de la nuit), brillamment mis en musique par Charles Bernstein… comme le prouve cet extrait tiré de l’inoubliable, que dis-je de l’iconique, scène de la baignoire…
[« A Nightmare on Elm Street – Terror in the Tub » – Charles Bernstein]
Si ça c’est pas d’la signature ?! Sinon, non, Charles n’est absolument pas de la même famille qu’Elmer… Bernstein. Mais les deux hommes se connaissaient et s’appréciaient. Juste avant de devenir le premier compositeur à prêter ses couleurs au tueur d’Elm Street, il avait composé les partitions de L’Emprise pour Sidney J. Furie en 1982 et surtout de Cujo, d’après le roman de Stephen King, en 1983. Les griffes de la nuit est un projet de longue haleine pour Wes Craven… Inspiré, en parties seulement naturellement, par ses propres souvenirs d’enfance d’une part, et par des articles de presse évoquant une étrange épidémie appelée l’Asian Death Syndrome qui frappa de nombreux réfugiés venus du Laos, du Cambodge et du Viet Nam durant les années 70, d’autre part, le film est tout d’abord refusé par un grand nombre de studios tels que Paramount et Universal… Qui, depuis, s’en mange peut-être encore les droits… heu… les doigts. C’est, finalement, les indépendants de chez New Line qui s’y collent, en partenariat avec d’autres partenaires financiers, et qui… dès l’année suivante, récidivent avec La revanche de Freddy, cette fois dirigé par le réalisateur de Hidden, Jack Sholder, et composé par Christopher Young, dont on retrouve avec bonheur toute l’étendue de sa palette…
[« A Nightmare on Elm Street 2, Freddy’s Revenge – Kill for Me » – Christopher Young]
Pour faire simple : Freddy Krueger est un ancien tueur d’enfants, lui-même ensuite assassiné par les parents de ces derniers, et depuis capable de venir hanter les rêves… enfin, les cauchemars, de ses nouvelles victimes en les exterminant les uns après les autres au sein même de leur sommeil… Le plus souvent à l’aide de son gant à quatre lames : véritable objet de culte pour tous les passionnés de cinéma d’horreur. Alors, certes, le second film est loin d’être le meilleur… d’autant que Wes Craven s’en est vu totalement écarté… et cette idée de faire apparaître Freddy dans le monde réel s’avère tout sauf pertinente… Toutefois, la musique et quelques belles séquences suffisent à se faire plaisir. Suffisamment en tout cas pour avoir envie de voir le 3… Dream Warriors… shooté par Chuck Russell en 1987.. sur une musique de… si, si, si… Angelo Badalamenti…
[« A Nightmare on Elm Street 3, Dream Warriors – The Embrace » – Angelo Badalamenti]
Parce que l’une des particularités de la franchise… 7 films, un remake, une série et un crossover… c’est de n’avoir jamais eu recours au même compositeur. Et même si le thème principal de Charles Bernstein revient, parfois de-ci, de-là,